Ltn - Bernard de Lattre tombé au Champ d'Honneur ( à Ninh Binh)
Bernard de Lattre, né le 11 février 1928 à Paris et tué en opération le 30 mai 1951 près de Ninh Binh, au Tonkin est un officier français, fils du maréchal de Lattre de Tassigny.
Bernard de Lattre est le fils du maréchal Jean de Lattre de Tassigny dont il est fier, il est passionné par le métier de militaire.
En 1944, Bernard est jugé trop jeune pour être admis dans l'armée de libération qui se prépare pour le débarquement. Néanmoins, devant sa volonté farouche de combattre, le Général de Gaulle lui accorde une dispense d'âge. Lors d'une prise d'armes à Sickert le 21 février 1945, étant sérieusement blessé, son père, le décore de la médaille militaire.
Il entre à l'EMIA le 1er août 1945 -Promotion Victoire- et y choisit à sa sortie l'arme blindée cavalerie. Promu aspirant d'active le 26 novembre 1945, il suit un stage à Saumur où il est nommé sous-lieutenant le 26 novembre 1946. Il rejoint ensuite le 4e régiment de cuirassiers à Mourmelon où il est promu lieutenant le 26 novembre 1948.
Quelques jours avant son départ en Indochine, le lieutenant Bernard danse d’une façon remarquable avec la princesse Margaret (un dessin les représentant est issu de la couverture du magazine Radar). Il quitte la métropole le 1er juillet 1949.
Bernard décède en 1951 en Indochine « transpercé de quatre-vingts blessures » suite au bombardement du poste qu'il tenait avec son escadron; de ce drame son corps fut transporté depuis les lignes Vietnamienne par le Caporal Florio Haguet, ses parents ne se sont jamais remis. Sa mort est symbolique : par exemple, selon le Figaro de l’époque, elle a ouvert la prise de conscience de l’horreur de la guerre d’Indochine. Ses obsèques furent célébrées en présence de son père Jean de Lattre de Tassigny, par l'aumônier militaire Xavier Louis de la promotion "Galliéni", en la cathédrale des Martyrs à Hanoi.
« Jeune officier, tombé héroïquement en plein combat, donnant l'exemple des plus belles vertus militaires à l'aube d'une carrière exceptionnellement brillante, ouverte en France dans la Résistance dès l'âge de 15 ans. »
Source du texte: wikipedia
Source
Maurice POTIER
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