WITZ-FLORENT 6éme générations de ma généalogie

Mort au champ d'honneur

campagne nom prénom régiment date naissance Village   

18 mai 1812 -il est nommé caporal-matricule n°545 

1813 campagne de Saxe

Campagne de France

Guerre de la septième coalition

 

WITZ  FLORENT  artilleur à la compagnie d'artillerie de la 18ème cohorte de la garde  4.10.1778  67 Maisonsgoutte 

Fils de WITZ-Sébastianus et de né le 1.1. 1745 Maisonsgoutte

et de

ZIMMERMANN-Anne-Marie née le 4.2. 1748 Maisonsgoutte

WITZ Florent

Né le 1er novembre 1778 à Maisongoutte. Il est fils de Sébastien et de ZIMMERMANN Anne Marie. Il est journalier. Il est suppléant de DOOS François Joseph d’Obernai. Il est garde national et sert à la compagnie d’artillerie du 1er bataillon de la 18e cohorte de la garde nationale du premier ban (matricule n°545). Le 18 mai 1812, il est promu caporal. En 1813, il fait la campagne de Saxe.

Il mesure 1,73 mètre, a les cheveux et les sourcils châtains, les yeux vairons, le front bas, le nez long, la bouche grande, le menton fourchu et le visage ovale.  

Je remercie Monsieur, Alain KLEIN pour les renseignements qu’il m’a fourni sur mon Witz Florent


Goetz Hippolite 6éme générations de ma généalogie
1812  GOETZ  Hitppolite  18° cohorte de la garde nationale  date naissance 22-08-1791  67 Maisonsgoutte   Fils de Goetz-Hippolite et de Witz-Odilia 


Bonjour,

Une personne pourrait me dire la signification de ((Il est suppléant
de DOOS François Joseph)) ?

*** Bonjour,
il faut distinguer le cas général du cas particulier.

Le cas général est qu'il ne fut pas confondre les lois de conscription (en
l'espèce, des sénatus-consulte) et les lois de recrutement de l'armée
(Jourdan, Gouvion Saint-Cyr, Suchet, Niel, etc). La conscription n'est qu'un
des moyens de recrutement de l'armée d'une part ; et la garde nationale ne
fait pas a priori partie de l'armée, d'autre part. D'ailleurs, au début de
l'Empire, la garde nationale constituait un bon moyen d'échapper à la
conscription.

Le cas particulier est que nous nous trouvons en Alsace, et en 1812.
Accessoirement dans l'artillerie. En Alsace (en fait, dans 12 départements
frontaliers du Nord et de l'Est) la garde nationale obéit à des règles
spécifiques depuis septembre 1805. Les hommes du 1° ban qui ont fourni un
remplaçant ne sont ni dispensés ni exemptés, mais seulement reportés sur le
2° ban (donc, dans les faits, juste ajournés)

De plus, les levées se faisant de plus en plus pressantes et de moins en
moins productives, les hommes déjà inscrits à la garde nationale qui
tiraient un mauvais numéro à la conscription (ce sont donc bien deux choses
différentes) étaient remplacés à la garde nationale par un suppléant,
préalablement désigné, en principe. Le comble de la guigne étant d'être
suppléant appelé après avoir payé un remplaçant, puisque juridiquement, les
deux procédures pouvaient se superposer.

Il en résulte que si le suppléant est bien, dans la pratique, la personne
qui prend la place (il va mettre sac au dos, et partir voir du pays), cela
ne lui confère pas pour autant le statut juridique de remplaçant stricto
sensu, et la recherche d'un acte correspondant (transaction, testament,
dans les fonds notariaux) n'est pas toujours productive. Même si votre
ancêtre est dit dans un régiment d'artillerie, il convient de fouiller aux
AD (série R) et dans la commune (série H) ce qui s'y trouve concernant la
garde nationale, en prenant bien 18 ans comme âge minimal pour être
enregistré (alors que c'est en général 20 ans pour la conscription). C'est à
cette époque que 100 cohortes de la garde nationale sont intégrées à l'armée
active pour tourner la loi qui maintenait la GN à l'intérieur des
frontières. On constitue ainsi les régiments d'infanterie de ligne n° 136 à
156. La majorité du surplus se retrouve dans l'artillerie. Un peu dans le
train (sauf le train d'artillerie, presque toujours sous-traité à des
entrepreneurs).

Dans la logique de ce qui précède, les matricules des cohortes sont classées
par le SHD avec celles des troupes auxiliaires et des régiments étrangers
(23Yc) et les contrôles d'officiers avec ceux de l'artillerie et du train
(Xd 291 à 293, et Xm 1 à 31).

Il en découle que les pistes pertinentes qui vous ont été suggérées
s'appliquent au cas général, mais que les cas particuliers sont aussi à
envisager. Et, à mon humble avis, plus que probablement.

Cordialement
-- Alain BARRAULT --

http://fr.groups.yahoo.com/group/genemil/

Bonsoir Alain,



Je suis presque d’accord avec votre analyse à un détail près, c’est que tous
les départements de la France a fourni en 1812 des cohortes pour former les
fameux régiments de lignes créés début 1813 partant du n° 135 jusqu’au 156e
régiment de ligne. La particularité alsacienne ou des départements
frontaliers n’a rien a voir dans le cas présent.



En fait, il s’agit de la lever des cohortes du premier ban de 1812. Pour
avoir travaillé un peu sur le sujet, je peux vous dire qu’une grande partie
des jeunes gens ayant formé la 18e cohorte de la garde nationale de 1812
(qui était celle du département du Bas-Rhin) a été incorporé dans le 152e
régiment de ligne (registre matricule SHD 21YC952 que je n’ai
malheureusement pas eu le temps de consulter jusqu’à la fin) et que certain
élément de la compagnie d’artillerie a incorporé un régiment d’artillerie à
pied (pour l’instant mes pronostics vont au 7e régiment).



S’il s’agit du 152e régiment de ligne, il fut formé en janvier 1813 à partir
des 18e, 19e, 53e, et 54e cohortes du premier ban. Il fut à la défense de
Hambourg, puis aux batailles de Lüneburg, de Loewenberg, de Katzbach, de
Liebertwolkwitz, de Leipzig où il semble avoir eu de grandes pertes. Les
rescapés furent incorporés au 18e régiment de ligne.




Merci

Cordialement Alain KLEIN

 

Goetz Hippolite 6éme générations de ma généalogie
1812  GOETZ  Hitppolite  18° cohorte de la garde nationale  date naissance 22-08-1791  67 Maisonsgoutte  Fils de Goetz-Hippolite et de Witz-Odilia 

 

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