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LUFTWAFFE.
Dénomination allemande signifiant << arme aérienne >>.
Créée par la loi du 21 mai 1935 comme une des trois armes de la Wehmacht, agit bientôt comme arme indépendante en raison de la personnalité de Goering, à la fois ministre de l’Air, commandant en chef de la Lutfwaffe, maréchal du Reich et successeur désigner du Fürer.
GOERING
Comprend, en avril 1936, dix-huit escadres de quatre vingt-un appareils chacune, réparties en six divisions aériennes. La mise au point de sa tactique et de ses matériels étant terminés au cours de la guerre civile d’Espagne dans la 88e unité, dite << légion Condor >>, qu’elle met à la disposition des franquistes, elle compte à l’ouverture des hostilités 1 180 bombardiers moyen Heinkel (He-111), Dornier (Do-17 et Junkers (Ju-88) ; 771 chasseurs de jour Messerschmitt (Bf-109) et Arado (Ar-68) ; Henschel (Hs-123) ; 408 chasseurs d’assaut Messerschmitt (110C et Bf 109B) ; 552 avions de transport Dornier (Do-26) ; 342 avions d’observation Henschel (Hs-45, 46 et 126) ; 240 appareils d’aéronavale de divers types. Soit un total de 4 200 appareils. Cause en Pologne et en France une complète surprise tactique par l’emploi systématique et massif de l’appui direct aux troupes, grâce à la liaison radio mise au point par Wolfram von Richthofen, et aux bombardiers en piqué (Stuka) produit sous la direction de Ernt Udet, directeur des services techniques, et entraînés par Hans Jeschonnek, chef d’état-major. Perd main en mai-juin 1940 près de 2 000 appareils, sur les 5 000 environ qu’elle met en ligne, du fait de l’opposition héroïque de l’armée de l’air française et de la D.C.A., ce qui contribue puissamment à lui rendre difficile de prendre le dessus sur la R.A.F. lors de la bataille aérienne d’Angleterre lancée par elle, à partir de juillet, avec 2 500 appareils dont 1 700 seront perdus contre 900 par la R.A.F. (chiffres au 31 octobre) . Lance toutefois 3 000 appareils en juin 1941 contre la Russie et annihile presque complètement l’aviation soviétique au cours des premières semaines de la campagne. En mars 1944, est la première aviation militaire au monde à utiliser des chasseurs à réaction, les fameux Messerschmitt 262, qui surclassent jusqu'à la fin de la guerre tout les appareils alliés. Mais Hitler, s’obstinant longtemps à faire transformer ces chasseurs en bombardiers légers, ne permet leur entrée en ligne en unités de chasseurs organisées qu’à la fin 1944.
Ils causent alors de très lourdes pertes aux bombardiers alliés. Le 16 juin 1944, est la première aviation militaire au monde à mettre en ligne des bombes planantes automatiques, les fameux V 1, mis au point dans son centre d’essais de Peenemunde-Ouest. Entre le 1er septembre 1939 et le 8 mai 1945, perd 94 000 avion, dont 38 900 chasseurs et 21 800 bombardiers. Ses pertes humaines totales pendant la même période sont de 138 600 tués et 56 100 disparus.
En juillet 1942, reçoit l’engagement de deux mille Français volontaire qui servent dans une de ses formation motorisées, organisée par le N.S.K.K. nazi où, au total, les volontaires français sont plus de 10 000, dont le fils deMessershmitt
Bf 109
Messershmitt
110
Dornier
Do 17
Heinkel
111
Henschel
Hs 123
Henschel
Hs 126
Junker
Messershmitt
262
Messershmitt
262
Orado
Ar 68
V1
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Stuka
Philippe Henriot (Reims, 1889 - Paris, 1944) est un homme politique français.
Membre d'organisations d'extrême droite, député (1932, 1936), il est anti-communiste, antisémite, contre les francs maçons et anti-parlementaire. Durant l'entre deux-guerre, il est violemment anti-hitlerien. En 1940, il se rallie au maréchal pétain. Il devient trés pro allemand en juin 1941, lorsque commence la guerre entre l'Allemagne et la russie. Son anti-communisme est plus fort que son anti-germanisme.
Il est trés actif dans la collaboration, s'engage dans la milice. Sous l'occupation, il prend la parole tous les jours à l'antenne de Radio Paris pour défendre la collaboration, attaquer la France libre et les français libre du de gaulle. Il participe à une guerre des ondes qui se déroule entre les radios de la France libre (Radio Londres ...) et les radios de la France occupé (Radio Paris ...). Il se bat particuliérement contre Pierre Dac et Maurice Schuman. Il est surnommé le goebbels français.
Le 6 janvier 1944, il devient secrétaire d'état de l'Information et de la propagande du gouvernement de Vichy.
Le COMAC reçoit l'ordre d'enlever ou à défaut d'exécuter cet orateur qui sait si bien parler aux français. Charles Gonnard, dit Morlot est chargé de la mission. Accompagné d'un groupe de résistance, ils exécutent Philippe Henriot le 28 juin 1944 à 5h30 au Ministére de l'information, 10 rue Solférino.
Mort pour notre liberté