LES CHANTIERS DE JEUNESSE
Insigne
général des Chantiers de Jeunesse
Vous pouvez me venir en aide pour compléter ma liste, merci à vous émail
Une partie des photos des insignes chantiers de jeunesses proviennent du site :
Témoignage de Monsieur Gagnoux Louis.
J'ai été en juillet 1941
au Groupement n° 27 ( Mangin ) des Chantiers de la Jeunesse. C' était dans la
vallée de la Barguillère aux environs de Foix ( Ariège ).
Notre seule arme était une pelle ; ce n' était pas dangereux mais utile. Alors
que depuis Sedan (1870), chaque Français faisait sa période au service de la
Nation. Alors ?.
Pouvons-nous imaginer la vie de tous ces jeunes d' alors, déboussolés par la
défaite des armes de leurs ainés, errant avec le grand vide de leur désespoir
comme avenir!. Avez-vous penser à celà, hommes confortablement installés dans le
XXI° siècle ?.
La France entière ne pouvait se réfugier à Londres, avec toutes ses conséquences
pour les Anglais. Heureux ceux qui ont pu réaliser ce destin, leur destin.
Au groupement n° 27 (Mangin), à proximité des premières crêtes, nous logions
tous , mes camarades et moi, en grande camaraderie, dans des baraques faites par
nous en torchis et branchages et, au grand air. Nous n' avons jamais eu de
séances d' intox ou de propagande comme on voudrait nous le faire croire ( ce ne
fut peut-être pas le même esprit pour ceux qui ont vécu sous la coupe de l'
occupation de la zone sud ; à ce moment-là les idées ont changé ).
Il ne faut donc pas mélanger les genres !.
Pour vous rassurer, je peux vous dire qu' au dessus de la porte de ma baraque,
nous avions placé - et sans aucune réaction de la part de nos Cadres ni des
dirigeants qui sont venus nous visiter - notre enseigne " La Revanche ".
Je crois que je devais dire et écrire ces mots sur une période qui n' intéresse
plus personne.
Gagnoux Louis
Le 26/02/2007
Bonjour.
Bravo pour ce témoignage que vous avez recueilli et votre initiative de parler
des Chantiers de Jeunesse. Vous avez raison de rappeler
cette époque où l’on ignorait ce que sont la « repentance » et « l’esprit de
précaution » mais où l’idée de revanche était présente dans
tous les esprits. Nos jeunes d’aujourd’hui ignorent tout, pour la plupart, de ce
qui s’est passé en France sous l’occupation. La défaite
de 1940 avait littéralement mis le pays tout entier en état de choc. Il est donc
vain de nier l’attentisme d’une large partie de la population
française qui en est résulté, mais que faire, comment et avec quoi ? Toutefois,
contrairement à ce que d’aucuns prétendent encore
aujourd’hui, tout le monde ne collaborait pas, tant s’en faut. La résistance a
été spontanée dans une majorité d’esprits (dans certains cas,
rares il est vrai, elle s’est même manifestée avant le 24 juin 1940).
La convention d’armistice avait imposé la réduction ses effectifs de métropole à
100 000 hommes et ceux de l’armée d’Afrique au Maghreb
à 111 655 hommes qui, en 1942, deviendront près de 150 000 plus 16 000 goumiers
grâce aux généraux Weygand, de Lattre, Juin et Koeltz.
La conscription qui n’avait pas été abolie, offrait la possibilité d’envisager
une mobilisation éventuelle de la Jeunesse.
D’où la création des Chantiers de Jeunesse, destinée à regrouper les jeunes pour
les faire se connaître toutes classes sociales confondues,
les instruire dans un cadre paramilitaire, développer leur sens civique, leur
faire acquérir le goût de l’effort et les employer à des tâches d’intérêt
général diverses au profit de la population ou des infrastructures.
C’était aussi une façon déguisée de les préparer, sans le dire, à leur
mobilisation éventuelle au cas où celle-ci redeviendrait possible.
Saviez-vous que, dès juillet 1940, l’état-major (à Vichy) a mis en place un
organisme en vue de recueillir les prisonniers évadés, de
faire passer en Afrique du Nord ou en Afrique noire le maximum de militaires
(évadés ou originaires des zones interdites notamment) et
de camoufler le maximum de matériels de toutes sortes en prévision d’un avenir
peut-être lointain mais qu’il fallait préparer ?
C’est ainsi qu’ont été créés les chantiers de jeunesse qui ont plus tard
alimenté la résistance ou fourni les personnels nécessaires à la
mise sur pied de la 1e Armée en Afrique du Nord et de nombreux maquis en
métropole (la création du STO à l’initiative des allemands
au prétexte de faire libérer un nombre équivalent de nos prisonniers en
Allemagne a également largement grossi les effectifs de ces derniers).
Deux autres organismes les « Compagnons de France » et « Jeunesse et Montagne »,
non militaires, ont également été mis sur pied afin de
regrouper et d’occuper les nombreux jeunes souvent originaires des zones occupée
ou interdite qui ne pouvaient pas sans risque retourner
chez eux (Alsaciens et Lorrains notamment).
Ces organismes étaient tous dotés d’un encadrement de qualité et animé par le
désir de revanche.
Certes, leurs conditions de vie étaient rustiques, leurs installations peu
confortables et leur alimentation soumise au régime maigreur mais
l’état d’esprit de ceux qui s’y trouvaient était excellent.
Bref, entre l’individualisme forcené des jeunes d’aujourd’hui et la mentalité de
ceux du même âge à cette triste et douloureuse époque, il y
a un abîme qu’il sera difficile de combler.
Bien cordialement à vous.
Colonel (er) Jean Parisot.
Le général Joseph de la Porte
du Theil, polytechnicien, est le fondateur
des Chantiers de Jeunesse qui ont pour mission de regrouper et s’encadrer les
jeunes des classes 39/4 et 40/1 convoqués le 8 juin pour accomplir leur service
militaire mais qui doivent être démobilisés en raison de l’évolution trop rapide
de la situation militaire. Il applique
simplement une conception originale du service national : constituer une réserve
de combattants potentiels (même si leur instruction se fait sans armes) qui,
comme l’expérience le prouvera, fourniront environ 60 % des effectifs de l’armée
d’Afrique en 1943.
Je remercie le Colonel (er) Jean Parisot. Pour cette information
Entre 1940 et 1944, les chantiers de jeunesse désignaient l'organisme français d'éducation pour la jeunesse, qui inculquaient aux petits français les préceptes idéologiques du régime collaborateur de Vichy.
4 juillet 1940 : le Gouvernement de Vichy du Maréchal Pétain crée les Chantiers de Jeunesse, organisation paramilitaire, dont le but avoué était alors d'embrigader la jeunesse française de la "zone libre" durant un stage de huit mois, pour lui inculquer les "valeurs patriotiques" du régime de Vichy. (décrêt du 30 juillet 1940)
Les chantiers de Jeunesse devaient en fait contribuer à former une masse de jeunes hommes disciplinés et encadrés en vue d'une éventuelle reprise des hostilités, ce qui inquiéta les autorités nazies : ils ont été dissouts en 1944 après la déportation de leur fondateur, le Général Jean de La Porte du Theil.
Un des Chantiers de Jeunesse était installé au château de Montry.
L'expérience des Chantiers fut menée également en Afrique du Nord. Six groupements y furent créés. Ils permirent, dès le débarquement allié en Novembre 1942, la mobilisation de cinquante mille jeunes. Après une très courte formation militaire, ceux-ci formèrent une partie importante du Corps expéditionnaire français qui combattit en Tunisie, en Italie, en France et en Allemagne.
Général Joseph de la Porte
du Theil
G 3 à Bourg en Bresse (01)
G 4 à Cormatin (71)
Groupement 5 et Groupement 41 dans le Puy de Dôme
Groupement de Jeunesse N°6 MONTPELLIER
CJF 7 d'Aix les Bains
G 7 « le Fier » à Rumilly (Haute-Savoie).
Chantiers de Jeunesse 8 groupe à Ausson
CJF 15 : Groupe Jeanne d'Arc
CJF 16 (Var) la devise était <<Qui monte en chantant >> écusson d'épaule (une
alouette prenant son envol)
Chantiers de Jeunesse, quand même, VICHY C21
28ème goupement 10ème goupe- Castillon, basé à Autras
Chantiers de Jeunesse CJF 14 "Du Guesclin" Ausson
Groupement n°13 des Chantiers de la Jeunesse à Cavaillon.
Chantier de la Jeunesse Groupement n°15 d'Agay
Chantier de jeunesse n°17 à Hyères Plage
Gn°22, MESSEIX, Puy de Dôme.
Chantiers de Jeunesse Groupement 27 à Foix Ariège (09)
G n°32 des Chantiers de Jeunesse à Bruères
Chantiers de Jeunesse groupement 34 qui était installé à Mézières en Brenne dans
l'Indre
CHANTIER JEUNESSE 33 GPT VENTOUX (84 vaucluse)
Groupement 34 à Mézières en Brenne (36)
Chantier de jeunesse 35 à Labruguière dans le Tarn
Chantier de jeunesse
Groupement 36 « Montcalm » devenu par la Suite Groupe 47 « Pol Lapeyre » dont le
P.C. (Poste de Commandement) était installé à Casteljaloux dans des baraquements
à l’emplacement laissé libre par la démolition des arènes métalliques, route de
Houeillès et occupé maintenant par les HLM des Arènes..
Chantier de jeunesse.GROUPEMENT 38 ARGELES GAZOST 65.
Chantiers de Jeunesse Groupement n°40 de MURAT
CJF 46 "Ardi Jouinesso"
Chantiers de Jeunesse 103 à Sidi-Ferruch (Algérie)
Chantiers de Jeunesse CJF 105 "Saint Louis"
Chantiers de Jeunesse N°205, appelé CHANTEMERLE Bourg-en-Bresse (Ain)
Chantiers de Jeunesse des Vennes dans l'Ain.
Chantier de jeunesse Saint Girons en Ariège (09)
Chantier de jeunesse FIDES-INTREPIDA
Chantier de Jeunesse dans l’Hérault
Chantiers de Jeunesse à Montmarault (Allier).
Chantiers de Jeunesse à Tabarka (Tunisie)
Chantiers de jeunesse de Kroumirie (Tunisie)
Chantiers de jeunesse de Ain Draham (Tunisie)
chantier de jeunesse d'Afrique n°106(Bir-BouRekba) en Tunisie
Chantiers de Jeunesse à Kasserine
Chantier de jeunesse à Labruguière.Tarn
Chantier de jeunesse. Le trou du rat ,sur la commune de Cheval, Blanc près de
Cavaillon dans le 84
Chantier de jeunesse.de nom de (Chevalier d'Assas) Avèze dans le Puy de Dôme
Chantier de jeunesse. de Rumilly, en Haute-Savoie. Huit camps se répartissaient
à la lisière de la forêt. Leur mission, après avoir monté des baraques en bois,
dites baraques Adrian, qui devaient offrir aux jeunes embrigadés un abri moins
précaire que les tentes de l'armée implantées initialement, était de produire du
charbon de bois dans les forêts voisines. Camp composé principalement
d'Alsaciens démoralisés tant par la défaite que par l'impossibilité de regagner
leur région et leur famille.
Chantier de jeunesse au Châtelard (Savoie)
Près de MOISSAC est organisé le « camp de MONTSERVAL VII »
Chantier de jeunesse du Moulin du Lot à Ste-Livrade
Chantiers de jeunesse à St Pons de Thommières dans le département de l'Hérault
Chantiers de Jeunesse de Ménerbes dans le Lubéron
Chantiers de Jeunesse N° 1 à Tronçais
25 avril 1940
Chantiers de Jeunesse à L’Ardoise dans le Gard
Chantiers de Jeunesse à Chamberet en Corrèze
Chantier de Jeunesse à Crotenay, Jura
Le Groupement numéro 1 « Maréchal Pétain » avait été ouvert le 25 avril 1940
G2 "Lyautey" au Camp Colbert à Tronçais, essentiellement Centre d'instruction.
G3 "De Foucault", au Rond Gardien.
G4 "Jehanne d'Arc", spécialisé dans la production du charbon de bois, au Rond de
la Cave.
G5 "Vercingétorix", installé au bourgd'Urçay, pour les réceptions en gare.
G6 "Galliéni", occupé surtout à des travaux de forestage au Rond du Chevreuil.
G7 "Bayard", au Pic, hameau situé à l'est d'Urçay où il créa un stade.
G8 "Faidherbe", aux Forges de Tronçais, le groupe « des sabotiers ».
G9 (Le Roc), à Monestier-de-Clermont
G10 "Bonaparte", au Rond des Chamignoux : travaux agricoles et forestage.
G10 (La Grande Chartreuse), à Saint-Laurent-du-Pont
G10, à Saint-Laurent-du-Pont (Isère)
G11 (Vercors), à Villard-de-Lans
G12 (Belledonne), au Péage-de-Vizille
G13 BONAPART
Selon une note de service du 6
Oct 1940 de ce Chantier de Jenesse n°13 (Groupement Bonaparte)
Le Groupe n° 1 était à CAUMONT ) Inutile au
" 2 VAUCLUSE ) point de vue forestier.
" 3 MAUBEC
" 4 ROBION
" 5 & 6 CHEVAL-BLANC
" 7 Gorges du TROU-du-RAT
" 8 Gorges de REGALON
" 9 & 10 Garrigue de MERINDOL
Merci à Monsieur Jean-Charles RUVIELLA
Ecole
des cadre de L'espido
Anciens
des Chantiers de la Jeunesse
Chantiers
jeunesse2/Groupe 1 Lannes.
Groupement
de chantier de jeunesse N°2
Chantiers
jeunesse2/Groupe 10 Murat.
Chantiers
jeunesse2/CJF 19 Dixmude - Meyrueis.
Groupe
Chantier Jeunesse 2
Groupe
Chantier Jeunesse 2
Chantiers
jeunesse2/Groupe 9 Turenne.
chantiers
jeunesse2/CJF 10 Pour la France et de Bon Cœur St Laurent du Pont.
Chantiers
jeunesse2/CJF 11 Vercors Villars de Lans.
Chantiers
jeunesse2/CJF 22 Joffre Obstinement.
Chantiers
jeunesse2/CJF 3 De Bournaze Bourg en Bresse (Coll René Mechel).
Chantiers
jeunesse2/Groupe 2 Gallieni.
Du
groupement N°7 "LE FIER", il était installé à Rumilly en Hte Savoie
1/ REGAIN
2/ GRAND NORD
3/ HURLE VENT
4/ LA REMONTE
5/ LE DRU
6/ L'EFFORT
7/ SUR LE ROCHER
8/ LE HARDI
9/ LE RENOUVEAU
10/L'ELAN
11/ ESPOIR
Groupement
Chantier de la Jeunesse 4 VAUBAN.
Groupement
Chantier de la Jeunesse VI.
Groupe
Chantier Jeunesse 2/7
Chantier
de la Jeunesse n°7, Groupe 5 LE DRU
Chantiers
jeunesse2/CJF 7 Camp 7 sur le Rocher.
cChantiers
jeunesse2/CJF 7 Camp 2 Grand Nord.
chantiers
jeunesse2/CJF 7 Haute-Savoie un groupement Le Fier Rumilly
Chantiers
jeunesse2/Groupe 4 Kellerman.
Chantier de
jeunesse Lyautey
Chantier
de la Jeunesse n°7 LE FIER
Chantier
de la Jeunesse Savoie Le Chatelard en Bauges groupement n°8
chantiers
jeunesse2/CJF 8 Bauges - Le Chatelard (Savoie). Je remercie Monsieur Michel
Germain pour les informations dont il me fait part.
Je voudrais tout d'abord vous féliciter pour votre site
Ensuite vous donner quelques infos concernant ma région sur laquelle j'ai un peu
travaillé comme vous le verrez avec mon site
En Savoie Le Chatelard en Bauges groupement n°8
En Haute-Savoie un groupement Le Fier (Rumilly et non Aix les Bains n°7
il y avait également en montagne 3 "Jeunesse et Montagne" un sur le plateau des
Glières commandé par le fils La Roque, un aux Contamines-Montjoie et un
troisième à Montroc (Chamonix) où il y eut une catastrophe de montagne
Michel Germain
Je vous conseil vivement de faire une visite sur le site
de Monsieur Michel Germain, vous y trouverai ses romans, le Témoignage
d'Huguette, son film, ses œuvres historiques, le var, sa région, son histoire,
l'Indochine autrefois, puis le Viêt-Nam autrefois (réédition de 1994). Et ses
autres parutions
http://michelgermain.site.voila.fr
7e
Regt de Chasseurs d'Afrique Chantiers de Jeunesse
CJF
7 Groupe 8 LE HARDI
CHANTIER
DE LA JEUNESSE 9, LE ROC
9, LE ROC
Chantier
de jeunesse 10 pour la France et de bon coeur
CHANTIER
DE LA JEUNESSE les bisons
Chantier
Jeunesse 11 VERCORS Groupe SIDI BRAHIM
chantiers
jeunesse2/CJF 12 Belledonne A force d'honneur Vizille (Isere).
Chantier
Jeunesse 12-11
Chantier
jeunesse 14chantiers 2/CJF 14 Du Guesclin Die - Drome.
Chantier
jeunesse n° 15
Chantier
Jeunesse 18 ASSAS
Chantier
Jeunesse 19 Mayrueis
Chantier
Jeunesse 23
Chantier
Jeunesse 24 Pourquoi Pas
Chantier
de jeunesse 26
Chantier
Jeunesse 27
Chantier
Jeunesse 27
Chantier
de Jeunesse groupement 29 Formiguères
Chantier
de jeunesse Foch 30
Chantier
de jeunesse n) 31
chantiers
jeunesse2/CJF 32 Jacques Cœur (Cher).
chantiers
jeunesse N° 32 Jacques Coeur
cChantiers
jeunesse 2/CJF 33 Le Ventoux- A cœur vaillant rien d'impossible. Nyons (Drome).
Chantiers
jeunesse2/CJF 34 Mézières-en-Brenne des aout 1940.
Chantier
Jeunesse 35
Groupe 1 Chantier 36 - Chantiers de Jeunesse
chantiers
jeunesse2/CJF 39 Foucauld Montmarault (Allier).
Groupement
40 de MURAT
Chantier
Jeunesse 43
43
Groupe/6 Alu
chantiers
jeunesse2/CJF 44 France toujours Tarbes.
chantiers
jeunesse2/CJF 46 Suffren Ardi Jouinesso.
Chantiers
jeunesse2/GROUPEMENT 107.
L'Afrique
du Nord
Groupement
des Chantiers Marine
Ecole
des Chefs Alpes Jura PSICHARI
Ecole
des Cadres Uriage
Chantier
de Jeunesse Ecole Régionale des chefs AUVERGNE.
CHANTIERS
DE JEUNESSE
Chantier
LYAUTEY
Chantier
de jeunesse Roland Gt 25 Lunas Hérault
RACO-PACEJO
Estérel
Meurthe
et Moselle
centre
Hertaut des Jeunesse et Montagne
Centre PEPIN
Centre
GUILLAUMET
Centre
ASSOLANT
École Régionale des chefs (Auvergne).
Réquisition par l'État du domaine de Lespinet pour y installer l'Ecole des
Cadres des Chantiers de Jeunesse de la région Pyrénées Gascogne.
En 1940, le Massif Central compta 11 chantiers de jeunesse sous l’autorité du
commissaire régional Bousquet : 1 (qui portait le n° 40) à Murat dans le Cantal,
4 dans le Puy de Dôme, 2 dans l’Allier, 1 dans l’Indre, 1 dans le Cher, 1 dans
la Loire, 1 en Corrèze. Par la suite, fin 1942, 5 autres chantiers en provenance
du Languedoc furent repliés sur le massif central dont 3 dans le Cantal à Maurs,
Mauriac et Vic sur Cère
Ouverture en Brenne d'un « chantier de jeunesse » par le gouvernement
de Vichy. 6 novembre 1940
En 1940 on note la présence d'un chantier de jeunesse vers Pont du Gard à la
carrière Pellier
A partir de l'été 1940, les
jeunes d'Afrique du Nord sont soumis au service dans les Chantiers de Jeunesse (CDJ),
créés par le régime de Vichy du maréchal Pétain, à la même enseigne que leurs
concitoyens de métropole. Dans sa vingtième année, chaque français, s'il ne
s'est pas encore acquitté de ses devoirs militaires, doit alors rejoindre
pendant huit mois l'un des 43 camps des CDJ, installés en zone libre ainsi qu'en
AFN. Ces CDJ, avec peu de moyens, constituent un substitut du service militaire
sans armes, comparable à du scoutisme. Au Maroc, les Chantiers de Jeunesse sont
regroupés au camp Boulhaut (groupement 101 surnommé « Weygand »). Fin 1942, les
40 000 cadres, appelés et anciens appelés des CDJ d'Afrique du Nord joueront un
rôle important dans la réorganisation de l'armée d'Afrique...
Trois sous-groupements naissent dans l'Hérault, à Lodève, à La-Borie- Noble,
dans l'Escandorgue, et du côté de Saint-Étienne-de-Gourgas. Le sous- groupement
de Saint-Guilhem-le- Désert - baptisé "les Africains" - est créé dix mois plus
tard, le 23 juin 1941, à la demande de l'administration des Eaux et Forêts.
Trois groupes sont dans des camps sur les collines qui dominent l'Hérault. Le 4
(Lyautey) occupe le lieu-dit Terre-Graine, le 8 (Bournazel) est à Malefosse et
le 12 (Foucauld) se trouve au lieu-dit Le Cabrier.
Dans les Chantiers de jeunesse, le travail est considéré avant tout comme un
outil éducatif, de la levée des couleurs jusqu'au couvrefeu. Il s'agit de
produire quelque chose d'utile pour le pays, sans rentrer dans des questions de
rentabilité. " En un peu moins de deux ans, les requis civils de Saint-Guilhem
vont ainsi tracer une route dans la plaine de l'Estagnol, planter des pins sur
les collines, créer des coupe-feu pour neutraliser les incendies et participer
aux vendanges vers Villeneuvette. " Mais la discipline est rude et tout écart
est durement sanctionné. Pierre Mazier évoque le sort de conscrits pris en
flagrant délit de maraudage. " Les coupables, à genoux, sont tondus au petit
matin devant la troupe rassemblée avant d'aller méditer huit jours en cellule
"au pain de l'angoisse". "
Poursuivant sur l'état d'esprit qui anime ces jeunes gens, il indique : " Les
chefs, anti-Allemands, mais aussi anti-gaullistes, sont tenus de jouer, souvent
en apparence, le jeu de la révolution nationale, car ils sont volontaires et
rémunérés. En fait, ils sont attentistes, bien décidés toutefois à s'engager
quand le moment sera venu. Cultivateurs, ouvriers et étudiants sont d'accord sur
un point : ils sont persuadés qu'ils perdent leur temps et seraient bien plus
utiles ailleurs. Ils comptent les jours qui les séparent de la quille. "C'est du
quarante au jus", s'écrient-ils matin et soir. "
Le 10 avril 1943, le sous-groupement des Africains doit, sur ordre de
l'occupant, quitter Saint-Guilhem pour Andabre. Les fortunes seront diverses.
Certains parviendront à s'enfuir, d'autres subiront de plein fouet les rigueurs
du STO, d'autres cueillis sur place seront expédiés Outre-Rhin…
Dans une étude d'octobre 2002 pour la Fédération des amicales régimentaires et
anciens combattants (Farac), René Mascaro prétend : " Les slogans ont la vie
dure. Il a suffi qu'un jour on écrive que "les Chantiers de jeunesse ont servi
de réservoir pour la main d'œuvre française en Allemagne" pour que cette opinion
devienne un fait historique. En réalité, il a été établi après plusieurs études
que le pourcentage des CJF partis au STO n'a pas dépassé 2,44 % du total. "
S'il fut tour à tour professeur au lycée de Nîmes et ingénieur des chemins de
fer, Pierre Mazier est un peu l'historien des Chantiers de jeunesse (CDJ). Après
avoir rédigé diverses monographies, il fut l'auteur de L'espelido, paru en 1989
aux éditions Lacour, recueil relatant l'histoire des CDJ en Languedoc-
Roussillon.
Dans la conférence qu'il donnera, intervention d'une demi-heure suivie
d'échanges avec le public, il évoquera un "fait historique" méconnu. Il s'agit
d'une rencontre intervenue le 10 juin 1942 alors que le général de la Porte du
Theil, qui a pris entre-temps le titre de commissaire-général, visite le
sous-groupement de Saint-Guilhem-le-Désert.
Il y aurait eu, à cette date, une entrevue entre le commissaire général et le
général de Lattre de Tassigny, qui commandait à cette époque la région militaire
de Montpellier. Une réunion si secrète qu'il n'en est resté aucune trace.
Pourtant, ils auraient jeté les bases d'une attaque possible contre les
Allemands. "
Pierre Mazier a tiré cette information dans Le Cacouac. " C'est un manuscrit
imprimé qui a été écrit par Grangé. S'il se levait surtout contre les
Encyclopédistes et les idées nouvelles du XVIIIe siècle, il évoque aussi cette
entrevue à Saint-Guilhem car il a assisté à l'inspection en sa qualité de chef
de sous-groupement intérimaire. Son recueil est un témoignage d'une grande
valeur sur la vie dans les Chantiers car il y a infiniment de détails. " Pierre
Mazier ne cache pas qu'il a essayé de faire rééditer ce manuscrit.
Ancien des CDJ lui-même (il y est resté huit mois entre Lodève et Roqueredonde),
Pierre Mazier estime que " le temps n'est pas encore venu de faire une thèse sur
le sujet car il y a toujours ceux qui pensent qu'il s'agissait de former des
gens à l'image de la doctrine du gouvernement de Vichy et ceux qui évoquent une
armée camouflée ".
École Régionale des chefs (Auvergne).
En 1940, le Massif Central compta 11 chantiers de jeunesse sous l’autorité du
commissaire régional Bousquet : 1 (qui portait le n° 40) à Murat dans le Cantal,
4 dans le Puy de Dôme, 2 dans l’Allier, 1 dans l’Indre, 1 dans le Cher, 1 dans
la Loire, 1 en Corrèze. Par la suite, fin 1942, 5 autres chantiers en provenance
du Languedoc furent repliés sur le massif central dont 3 dans le Cantal à Maurs,
Mauriac et Vic sur Cère
Ouverture en Brenne d'un « chantier de jeunesse » par le gouvernement
de Vichy. 6 novembre 1940
En 1940 on note la présence d'un chantier de jeunesse vers Pont du Gard à la
carrière Pellier
Fresques encore visible du chantier de jeunesse Philippe Pétain à Lascours commune de St jean du Gard (30).
PHOTOS: Monsieur J - MAUDUY
PHOTOS: Monsieur J - MAUDUY