LES CHANTIERS DE JEUNESSE

Insigne général des Chantiers de Jeunesse

Bien que diffusées sur le Net : les dessins, photos et textes constituent une œuvre protégée par le code de la propriété intellectuelle
(loi du 1er juillet 1992)copyright © 1998-2007 Illkirch-Graffenstaden

Vous pouvez me venir en aide pour compléter ma liste, merci à vous émail

Une partie des photos des insignes chantiers de jeunesses proviennent du site :

http://www.leberetvert.com/ 

 


 

Témoignage de Monsieur Gagnoux Louis.

J'ai été  en juillet 1941 au Groupement n° 27  ( Mangin ) des Chantiers de la Jeunesse. C' était dans la vallée de la Barguillère aux environs de Foix ( Ariège ).

Notre seule arme était une pelle ; ce n' était pas dangereux mais utile. Alors que depuis Sedan (1870), chaque Français faisait sa période au service de la Nation. Alors ?.

Pouvons-nous imaginer la vie de tous ces jeunes d' alors, déboussolés par la défaite des armes de leurs ainés, errant avec le grand vide de leur désespoir comme avenir!. Avez-vous penser à celà, hommes confortablement installés dans le XXI° siècle ?.

La France entière ne pouvait se réfugier à Londres, avec toutes ses conséquences pour les Anglais. Heureux ceux qui ont pu réaliser ce destin, leur destin.

Au groupement n° 27 (Mangin), à proximité des premières crêtes, nous logions tous , mes camarades et moi, en grande camaraderie, dans des baraques faites par nous en torchis et branchages et, au grand air. Nous n' avons jamais eu de séances d' intox ou de propagande comme on voudrait nous le faire croire ( ce ne fut peut-être pas le même esprit pour ceux qui ont vécu sous la coupe de l' occupation de la zone sud ; à ce moment-là les idées ont changé ).
Il ne faut donc pas mélanger les genres !.

Pour vous rassurer, je peux vous dire qu' au dessus de la porte de ma baraque, nous avions placé - et sans aucune réaction de la part de nos Cadres ni des dirigeants qui sont venus nous visiter - notre enseigne " La Revanche ".

Je crois que je devais dire et écrire ces mots sur une période qui n' intéresse plus personne.
Gagnoux Louis

Le 26/02/2007

Bonjour.

Bravo pour ce témoignage que vous avez recueilli et votre initiative de parler des Chantiers de Jeunesse. Vous avez raison de rappeler

cette époque où l’on ignorait ce que sont la « repentance » et « l’esprit de précaution » mais où l’idée de revanche était présente dans

tous les esprits. Nos jeunes d’aujourd’hui ignorent tout, pour la plupart, de ce qui s’est passé en France sous l’occupation. La défaite

de 1940 avait littéralement mis le pays tout entier en état de choc. Il est donc vain de nier l’attentisme d’une large partie de la population

française qui en est résulté, mais que faire, comment et avec quoi ? Toutefois, contrairement à ce que d’aucuns prétendent encore

aujourd’hui, tout le monde ne collaborait pas, tant s’en faut. La résistance a été spontanée dans une majorité d’esprits (dans certains cas,

rares il est vrai, elle s’est même manifestée avant le 24 juin 1940).

La convention d’armistice avait imposé la réduction ses effectifs de métropole à 100 000 hommes et ceux de l’armée d’Afrique au Maghreb

à 111 655 hommes qui, en 1942, deviendront près de 150 000 plus 16 000 goumiers grâce aux généraux Weygand, de Lattre, Juin et Koeltz.

La conscription qui n’avait pas été abolie, offrait la possibilité d’envisager une mobilisation éventuelle de la Jeunesse.

D’où la création des Chantiers de Jeunesse, destinée à regrouper les jeunes pour les faire se connaître toutes classes sociales confondues,

les instruire dans un cadre paramilitaire, développer leur sens civique, leur faire acquérir le goût de l’effort et les employer à des tâches d’intérêt

général diverses au profit de la population ou des infrastructures.

C’était aussi une façon déguisée de les préparer, sans le dire, à leur mobilisation éventuelle au cas où celle-ci redeviendrait possible.

Saviez-vous que, dès juillet 1940, l’état-major (à Vichy) a mis en place un organisme en vue de recueillir les prisonniers évadés, de

faire passer en Afrique du Nord ou en Afrique noire le maximum de militaires (évadés ou originaires des zones interdites notamment) et

de camoufler le maximum de matériels de toutes sortes en prévision d’un avenir peut-être lointain mais qu’il fallait préparer ?

C’est ainsi qu’ont été créés les chantiers de jeunesse qui ont plus tard alimenté la résistance ou fourni les personnels nécessaires à la

mise sur pied de la 1e Armée en Afrique du Nord et de nombreux maquis en métropole (la création du STO à l’initiative des allemands

au prétexte de faire libérer un nombre équivalent de nos prisonniers en Allemagne a également largement grossi les effectifs de ces derniers).

Deux autres organismes les « Compagnons de France » et « Jeunesse et Montagne », non militaires, ont également été mis sur pied afin de

regrouper et d’occuper les nombreux jeunes souvent originaires des zones occupée ou interdite qui ne pouvaient pas sans risque retourner

chez eux (Alsaciens et Lorrains notamment).

Ces organismes étaient tous dotés d’un encadrement de qualité et animé par le désir de revanche.

Certes, leurs conditions de vie étaient rustiques, leurs installations peu confortables et leur alimentation soumise au régime maigreur mais

l’état d’esprit de ceux qui s’y trouvaient était excellent.

Bref, entre l’individualisme forcené des jeunes d’aujourd’hui et la mentalité de ceux du même âge à cette triste et douloureuse époque, il y

a un abîme qu’il sera difficile de combler.

Bien cordialement à vous.

Colonel (er) Jean Parisot.
 


Le général Joseph de la Porte du Theil, polytechnicien, est le fondateur

des Chantiers de Jeunesse qui ont pour mission de regrouper et s’encadrer les jeunes des classes 39/4 et 40/1 convoqués le 8 juin pour accomplir leur service militaire mais qui doivent être démobilisés en raison de l’évolution trop rapide de la situation militaire. Il applique
simplement une conception originale du service national : constituer une réserve de combattants potentiels (même si leur instruction se fait sans armes) qui, comme l’expérience le prouvera, fourniront environ 60 % des effectifs de l’armée d’Afrique en 1943.

Je remercie le Colonel (er) Jean Parisot. Pour cette information


Entre 1940 et 1944, les chantiers de jeunesse désignaient l'organisme français d'éducation pour la jeunesse, qui inculquaient aux petits français les préceptes idéologiques du régime collaborateur de Vichy.

4 juillet 1940 : le Gouvernement de Vichy du Maréchal Pétain crée les Chantiers de Jeunesse, organisation paramilitaire, dont le but avoué était alors d'embrigader la jeunesse française de la "zone libre" durant un stage de huit mois, pour lui inculquer les "valeurs patriotiques" du régime de Vichy. (décrêt du 30 juillet 1940)
Les chantiers de Jeunesse devaient en fait contribuer à former une masse de jeunes hommes disciplinés et encadrés en vue d'une éventuelle reprise des hostilités, ce qui inquiéta les autorités nazies : ils ont été dissouts en 1944 après la déportation de leur fondateur, le Général Jean de La Porte du Theil.
Un des Chantiers de Jeunesse était installé au château de Montry.


L'expérience des Chantiers fut menée également en Afrique du Nord. Six groupements y furent créés. Ils permirent, dès le débarquement allié en Novembre 1942, la mobilisation de cinquante mille jeunes. Après une très courte formation militaire, ceux-ci formèrent une partie importante du Corps expéditionnaire français qui combattit en Tunisie, en Italie, en France et en Allemagne.

                                Général Joseph de la Porte du Theil


G 3 à Bourg en Bresse (01)
G 4 à Cormatin (71)
Groupement 5 et Groupement 41 dans le Puy de Dôme
Groupement de Jeunesse N°6 MONTPELLIER
CJF 7 d'Aix les Bains
G 7 « le Fier » à Rumilly (Haute-Savoie).
Chantiers de Jeunesse 8 groupe à Ausson
CJF 15 : Groupe Jeanne d'Arc
CJF 16 (Var) la devise était <<Qui monte en chantant >> écusson d'épaule (une alouette prenant son envol)
Chantiers de Jeunesse, quand même, VICHY C21

28ème goupement 10ème goupe- Castillon, basé à Autras
Chantiers de Jeunesse CJF 14 "Du Guesclin" Ausson
Groupement n°13 des Chantiers de la Jeunesse à Cavaillon.
Chantier de la Jeunesse Groupement n°15 d'Agay
Chantier de jeunesse n°17 à Hyères Plage
Gn°22, MESSEIX, Puy de Dôme.
Chantiers de Jeunesse Groupement 27 à Foix Ariège (09)
G n°32 des Chantiers de Jeunesse à Bruères
Chantiers de Jeunesse groupement 34 qui était installé à Mézières en Brenne dans l'Indre
CHANTIER JEUNESSE 33 GPT VENTOUX (84 vaucluse)
Groupement 34 à Mézières en Brenne (36)
Chantier de jeunesse 35 à Labruguière dans le Tarn

Chantier de jeunesse


Groupement 36 « Montcalm » devenu par la Suite Groupe 47 « Pol Lapeyre » dont le P.C. (Poste de Commandement) était installé à Casteljaloux dans des baraquements à l’emplacement laissé libre par la démolition des arènes métalliques, route de Houeillès et occupé maintenant par les HLM des Arènes..
Chantier de jeunesse.GROUPEMENT 38 ARGELES GAZOST 65.
Chantiers de Jeunesse Groupement n°40 de MURAT
CJF 46 "Ardi Jouinesso"
Chantiers de Jeunesse 103 à Sidi-Ferruch (Algérie)
Chantiers de Jeunesse CJF 105 "Saint Louis"
Chantiers de Jeunesse N°205, appelé CHANTEMERLE Bourg-en-Bresse (Ain)
Chantiers de Jeunesse des Vennes dans l'Ain.
Chantier de jeunesse Saint Girons en Ariège (09)

Chantier de jeunesse FIDES-INTREPIDA
 

Chantier de Jeunesse dans l’Hérault
Chantiers de Jeunesse à Montmarault (Allier).  
Chantiers de Jeunesse à Tabarka (Tunisie)
Chantiers de jeunesse de Kroumirie (Tunisie)
Chantiers de jeunesse de Ain Draham (Tunisie)
chantier de jeunesse d'Afrique n°106(Bir-BouRekba) en Tunisie
Chantiers de Jeunesse à Kasserine
Chantier de jeunesse à Labruguière.Tarn
Chantier de jeunesse. Le trou du rat ,sur la commune de Cheval, Blanc près de Cavaillon dans le 84
Chantier de jeunesse.de nom de (Chevalier d'Assas) Avèze dans le Puy de Dôme
Chantier de jeunesse. de Rumilly, en Haute-Savoie. Huit camps se répartissaient à la lisière de la forêt. Leur mission, après avoir monté des baraques en bois, dites baraques Adrian, qui devaient offrir aux jeunes embrigadés un abri moins précaire que les tentes de l'armée implantées initialement, était de produire du charbon de bois dans les forêts voisines. Camp composé principalement d'Alsaciens démoralisés tant par la défaite que par l'impossibilité de regagner leur région et leur famille.
Chantier de jeunesse au Châtelard (Savoie)
Près de MOISSAC est organisé le « camp de MONTSERVAL VII »
Chantier de jeunesse du Moulin du Lot à Ste-Livrade
Chantiers de jeunesse à St Pons de Thommières dans le département de l'Hérault
Chantiers de Jeunesse de Ménerbes dans le Lubéron
Chantiers de Jeunesse N° 1 à Tronçais
25 avril 1940
Chantiers de Jeunesse à L’Ardoise dans le Gard
Chantiers de Jeunesse à Chamberet en Corrèze
Chantier de Jeunesse à Crotenay, Jura

Le Groupement numéro 1 « Maréchal Pétain » avait été ouvert le 25 avril 1940
G2 "Lyautey" au Camp Colbert à Tronçais, essentiellement Centre d'instruction.
G3 "De Foucault", au Rond Gardien.
G4 "Jehanne d'Arc", spécialisé dans la production du charbon de bois, au Rond de la Cave.
G5 "Vercingétorix", installé au bourgd'Urçay, pour les réceptions en gare.

Aout 1940 sont arrivés en gare d'URCAY les premiers jeunes.
Le "COLONEL" les précédents de peu (accompagné de l'ex-aspirant François BERTRAND


G6 "Galliéni", occupé surtout à des travaux de forestage au Rond du Chevreuil.
G7 "Bayard", au Pic, hameau situé à l'est d'Urçay où il créa un stade.
G8 "Faidherbe", aux Forges de Tronçais, le groupe « des sabotiers ».
G9 (Le Roc), à Monestier-de-Clermont
G10 "Bonaparte", au Rond des Chamignoux : travaux agricoles et forestage.
G10 (La Grande Chartreuse), à Saint-Laurent-du-Pont
G10, à Saint-Laurent-du-Pont (Isère)
G11 (Vercors), à Villard-de-Lans
G12 (Belledonne), au Péage-de-Vizille

G13 BONAPART

Selon une note de service du 6 Oct 1940 de ce Chantier de Jenesse n°13 (Groupement Bonaparte)
Le Groupe n° 1 était à CAUMONT ) Inutile au
" 2 VAUCLUSE ) point de vue forestier.
" 3 MAUBEC
" 4 ROBION
" 5 & 6 CHEVAL-BLANC
" 7 Gorges du TROU-du-RAT
" 8 Gorges de REGALON
" 9 & 10 Garrigue de MERINDOL

Merci à Monsieur Jean-Charles RUVIELLA

Ecole des cadre de L'espido


Anciens des Chantiers de la Jeunesse

Chantiers jeunesse2/Groupe 1 Lannes.

Groupement de chantier de jeunesse N°2

Chantiers jeunesse2/Groupe 10 Murat.

Chantiers jeunesse2/CJF 19 Dixmude - Meyrueis.

Groupe Chantier Jeunesse 2

Groupe Chantier Jeunesse 2

Chantiers jeunesse2/Groupe 9 Turenne.

chantiers jeunesse2/CJF 10 Pour la France et de Bon Cœur St Laurent du Pont.

Chantiers jeunesse2/CJF 11 Vercors Villars de Lans.

Chantiers jeunesse2/CJF 22 Joffre Obstinement.

Chantiers jeunesse2/CJF 3 De Bournaze Bourg en Bresse (Coll René Mechel).

Chantiers jeunesse2/Groupe 2 Gallieni.

Du groupement N°7 "LE FIER", il était installé à Rumilly en Hte Savoie
1/ REGAIN
2/ GRAND NORD
3/ HURLE VENT
4/ LA REMONTE
5/ LE DRU
6/ L'EFFORT
7/ SUR LE ROCHER
8/ LE HARDI
9/ LE RENOUVEAU
10/L'ELAN

11/ ESPOIR

Groupement Chantier de la Jeunesse 4 VAUBAN.

Groupement Chantier de la Jeunesse VI.

Groupe Chantier Jeunesse 2/7

Chantier de la Jeunesse n°7, Groupe 5 LE DRU

Chantiers jeunesse2/CJF 7 Camp 7 sur le Rocher.

cChantiers jeunesse2/CJF 7 Camp 2 Grand Nord.

chantiers jeunesse2/CJF 7 Haute-Savoie un groupement Le Fier Rumilly

Chantiers jeunesse2/Groupe 4 Kellerman.

Chantier de jeunesse Lyautey

Chantier de la Jeunesse n°7 LE FIER

Chantier de la Jeunesse Savoie Le Chatelard en Bauges groupement n°8

chantiers jeunesse2/CJF 8 Bauges - Le Chatelard (Savoie). Je remercie Monsieur Michel Germain pour les informations dont il me fait part.

Je voudrais tout d'abord vous féliciter pour votre site
Ensuite vous donner quelques infos concernant ma région sur laquelle j'ai un peu travaillé comme vous le verrez avec mon site
En Savoie Le Chatelard en Bauges groupement n°8
En Haute-Savoie un groupement Le Fier (Rumilly et non Aix les Bains n°7
il y avait également en montagne 3 "Jeunesse et Montagne" un sur le plateau des Glières commandé par le fils La Roque, un aux Contamines-Montjoie et un troisième à Montroc (Chamonix) où il y eut une catastrophe de montagne

Michel Germain

Je vous conseil vivement de faire une visite sur le site de Monsieur Michel Germain, vous y trouverai ses romans, le Témoignage d'Huguette, son film, ses œuvres historiques, le var, sa région, son histoire, l'Indochine autrefois, puis le Viêt-Nam autrefois (réédition de 1994). Et ses autres parutions
http://michelgermain.site.voila.fr

 

7e Regt de Chasseurs d'Afrique Chantiers de Jeunesse

CJF 7 Groupe 8 LE HARDI

CHANTIER DE LA JEUNESSE 9, LE ROC

9, LE ROC

Chantier de jeunesse 10 pour la France et de bon coeur

 

CHANTIER DE LA JEUNESSE les bisons

Chantier Jeunesse 11 VERCORS Groupe SIDI BRAHIM

chantiers jeunesse2/CJF 12 Belledonne A force d'honneur Vizille (Isere).

Chantier Jeunesse 12-11

Chantier jeunesse 14chantiers 2/CJF 14 Du Guesclin Die - Drome.

Chantier jeunesse n° 15

Chantier Jeunesse 18 ASSAS

Chantier Jeunesse 19 Mayrueis

Chantier Jeunesse 23

Chantier Jeunesse 24 Pourquoi Pas

Chantier de jeunesse 26

Chantier Jeunesse 27

Chantier Jeunesse 27

Chantier de Jeunesse groupement 29 Formiguères

Chantier de jeunesse Foch 30

Chantier de jeunesse n) 31

chantiers jeunesse2/CJF 32 Jacques Cœur (Cher).

chantiers jeunesse N° 32 Jacques Coeur

cChantiers jeunesse 2/CJF 33 Le Ventoux- A cœur vaillant rien d'impossible. Nyons (Drome).

Chantiers jeunesse2/CJF 34 Mézières-en-Brenne des aout 1940.

Chantier Jeunesse 35

Groupe 1 Chantier 36 - Chantiers de Jeunesse

chantiers jeunesse2/CJF 39 Foucauld Montmarault (Allier).

Groupement 40 de MURAT

Chantier Jeunesse 43

43 Groupe/6 Alu

chantiers jeunesse2/CJF 44 France toujours Tarbes.

chantiers jeunesse2/CJF 46 Suffren Ardi Jouinesso.

Chantiers jeunesse2/GROUPEMENT 107.

L'Afrique du Nord

Groupement des Chantiers Marine

Ecole des Chefs Alpes Jura PSICHARI

Ecole des Cadres Uriage

Chantier de Jeunesse Ecole Régionale des chefs AUVERGNE.

CHANTIERS DE JEUNESSE

Chantier LYAUTEY

Chantier de jeunesse Roland Gt 25 Lunas Hérault

RACO-PACEJO Estérel

 

 

Meurthe et Moselle

 centre Hertaut des Jeunesse et Montagne

Centre PEPIN

Centre GUILLAUMET

Centre ASSOLANT

 



École Régionale des chefs (Auvergne).

Réquisition par l'État du domaine de Lespinet pour y installer l'Ecole des Cadres des Chantiers de Jeunesse de la région Pyrénées Gascogne.

En 1940, le Massif Central compta 11 chantiers de jeunesse sous l’autorité du commissaire régional Bousquet : 1 (qui portait le n° 40) à Murat dans le Cantal, 4 dans le Puy de Dôme, 2 dans l’Allier, 1 dans l’Indre, 1 dans le Cher, 1 dans la Loire, 1 en Corrèze. Par la suite, fin 1942, 5 autres chantiers en provenance du Languedoc furent repliés sur le massif central dont 3 dans le Cantal à Maurs, Mauriac et Vic sur Cère

Ouverture en Brenne d'un « chantier de jeunesse » par le gouvernement
de Vichy. 6 novembre 1940

En 1940 on note la présence d'un chantier de jeunesse vers Pont du Gard à la carrière Pellier

              

                                                


A partir de l'été 1940, les jeunes d'Afrique du Nord sont soumis au service dans les Chantiers de Jeunesse (CDJ), créés par le régime de Vichy du maréchal Pétain, à la même enseigne que leurs concitoyens de métropole. Dans sa vingtième année, chaque français, s'il ne s'est pas encore acquitté de ses devoirs militaires, doit alors rejoindre pendant huit mois l'un des 43 camps des CDJ, installés en zone libre ainsi qu'en AFN. Ces CDJ, avec peu de moyens, constituent un substitut du service militaire sans armes, comparable à du scoutisme. Au Maroc, les Chantiers de Jeunesse sont regroupés au camp Boulhaut (groupement 101 surnommé « Weygand »). Fin 1942, les 40 000 cadres, appelés et anciens appelés des CDJ d'Afrique du Nord joueront un rôle important dans la réorganisation de l'armée d'Afrique...


Trois sous-groupements naissent dans l'Hérault, à Lodève, à La-Borie- Noble, dans l'Escandorgue, et du côté de Saint-Étienne-de-Gourgas. Le sous- groupement de Saint-Guilhem-le- Désert - baptisé "les Africains" - est créé dix mois plus tard, le 23 juin 1941, à la demande de l'administration des Eaux et Forêts. Trois groupes sont dans des camps sur les collines qui dominent l'Hérault. Le 4 (Lyautey) occupe le lieu-dit Terre-Graine, le 8 (Bournazel) est à Malefosse et le 12 (Foucauld) se trouve au lieu-dit Le Cabrier.
Dans les Chantiers de jeunesse, le travail est considéré avant tout comme un outil éducatif, de la levée des couleurs jusqu'au couvrefeu. Il s'agit de produire quelque chose d'utile pour le pays, sans rentrer dans des questions de rentabilité. " En un peu moins de deux ans, les requis civils de Saint-Guilhem vont ainsi tracer une route dans la plaine de l'Estagnol, planter des pins sur les collines, créer des coupe-feu pour neutraliser les incendies et participer aux vendanges vers Villeneuvette. " Mais la discipline est rude et tout écart est durement sanctionné. Pierre Mazier évoque le sort de conscrits pris en flagrant délit de maraudage. " Les coupables, à genoux, sont tondus au petit matin devant la troupe rassemblée avant d'aller méditer huit jours en cellule "au pain de l'angoisse". "
Poursuivant sur l'état d'esprit qui anime ces jeunes gens, il indique : " Les chefs, anti-Allemands, mais aussi anti-gaullistes, sont tenus de jouer, souvent en apparence, le jeu de la révolution nationale, car ils sont volontaires et rémunérés. En fait, ils sont attentistes, bien décidés toutefois à s'engager quand le moment sera venu. Cultivateurs, ouvriers et étudiants sont d'accord sur un point : ils sont persuadés qu'ils perdent leur temps et seraient bien plus utiles ailleurs. Ils comptent les jours qui les séparent de la quille. "C'est du quarante au jus", s'écrient-ils matin et soir. "
Le 10 avril 1943, le sous-groupement des Africains doit, sur ordre de l'occupant, quitter Saint-Guilhem pour Andabre. Les fortunes seront diverses. Certains parviendront à s'enfuir, d'autres subiront de plein fouet les rigueurs du STO, d'autres cueillis sur place seront expédiés Outre-Rhin…
Dans une étude d'octobre 2002 pour la Fédération des amicales régimentaires et anciens combattants (Farac), René Mascaro prétend : " Les slogans ont la vie dure. Il a suffi qu'un jour on écrive que "les Chantiers de jeunesse ont servi de réservoir pour la main d'œuvre française en Allemagne" pour que cette opinion devienne un fait historique. En réalité, il a été établi après plusieurs études que le pourcentage des CJF partis au STO n'a pas dépassé 2,44 % du total. "

S'il fut tour à tour professeur au lycée de Nîmes et ingénieur des chemins de fer, Pierre Mazier est un peu l'historien des Chantiers de jeunesse (CDJ). Après avoir rédigé diverses monographies, il fut l'auteur de L'espelido, paru en 1989 aux éditions Lacour, recueil relatant l'histoire des CDJ en Languedoc- Roussillon.
Dans la conférence qu'il donnera, intervention d'une demi-heure suivie d'échanges avec le public, il évoquera un "fait historique" méconnu. Il s'agit d'une rencontre intervenue le 10 juin 1942 alors que le général de la Porte du Theil, qui a pris entre-temps le titre de commissaire-général, visite le sous-groupement de Saint-Guilhem-le-Désert.
Il y aurait eu, à cette date, une entrevue entre le commissaire général et le général de Lattre de Tassigny, qui commandait à cette époque la région militaire de Montpellier. Une réunion si secrète qu'il n'en est resté aucune trace. Pourtant, ils auraient jeté les bases d'une attaque possible contre les Allemands. "
Pierre Mazier a tiré cette information dans Le Cacouac. " C'est un manuscrit imprimé qui a été écrit par Grangé. S'il se levait surtout contre les Encyclopédistes et les idées nouvelles du XVIIIe siècle, il évoque aussi cette entrevue à Saint-Guilhem car il a assisté à l'inspection en sa qualité de chef de sous-groupement intérimaire. Son recueil est un témoignage d'une grande valeur sur la vie dans les Chantiers car il y a infiniment de détails. " Pierre Mazier ne cache pas qu'il a essayé de faire rééditer ce manuscrit.
Ancien des CDJ lui-même (il y est resté huit mois entre Lodève et Roqueredonde), Pierre Mazier estime que " le temps n'est pas encore venu de faire une thèse sur le sujet car il y a toujours ceux qui pensent qu'il s'agissait de former des gens à l'image de la doctrine du gouvernement de Vichy et ceux qui évoquent une armée camouflée ".



École Régionale des chefs (Auvergne).

En 1940, le Massif Central compta 11 chantiers de jeunesse sous l’autorité du commissaire régional Bousquet : 1 (qui portait le n° 40) à Murat dans le Cantal, 4 dans le Puy de Dôme, 2 dans l’Allier, 1 dans l’Indre, 1 dans le Cher, 1 dans la Loire, 1 en Corrèze. Par la suite, fin 1942, 5 autres chantiers en provenance du Languedoc furent repliés sur le massif central dont 3 dans le Cantal à Maurs, Mauriac et Vic sur Cère

Ouverture en Brenne d'un « chantier de jeunesse » par le gouvernement
de Vichy. 6 novembre 1940

En 1940 on note la présence d'un chantier de jeunesse vers Pont du Gard à la carrière Pellier 


Fresques encore visible du chantier de jeunesse Philippe Pétain à Lascours commune de St jean du Gard (30).

PHOTOS: Monsieur J - MAUDUY

 

 

PHOTOS: Monsieur J - MAUDUY


Bien que diffusées sur le Net : les dessins, photos et textes constituent une œuvre protégée par le code de la propriété intellectuelle
(loi du 1er juillet 1992)copyright © 1998-2007 Illkirch-Graffenstaden

 

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