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LE GHETTO DE VARSOVIE

Plan du ghetto en 1940

Photos des arrestations du ghetto de Varsovie

Photos du ghetto

Photos de la destruction du ghetto

l'Organisation Juive de Combat,

Au mois d'octobre 1942, les organisations résistantes se réunissent et créent l'Organisation juive de combat (OJC) avec un commandant de la Hashomer (sionistes), Mordechaï Anielewicz, et un adjoint du Bund, Marek Edelman. L'OJC n'a que très peu d'armes : quelques dizaines de revolvers en mauvais état, des grenades et des cocktails Molotov fabriqués sur place, quelques fusils et un seul pistolet-mitrailleur. Des groupes de combat sont formés qui pratiquent des attentats, attaquent des SS et libèrent des prisonniers. L'OJC règne dans le ghetto qu'elle couvre d'affiches, avec le soutien de la population restante. C'est alors que les Allemands décident d'en finir.
Le 19 avril 1943, à 4 heures du matin, 2000 à 3000 Waffen SS, auxiliaires ukrainiens, lettons et policiers polonais, commencent à pénétrer dans la place. Ils seront rejoints par des troupes motorisées, des blindés et de l'artillerie. A leur grande surprise ils seront accueillis par un déluge de feu venant des quatre coins des rues. Il y aura de nombreux morts et deux chars seront incendiés. Après quelques heures de combats acharnés les assaillants s'enfuient. Ils referont une tentative le lendemain mais sans plus de succès. Ce n'est qu'au troisième essai qu'ils parviendront jusqu'au ghetto central qui sera incendié et littéralement rasé. La moitié des combattants juifs périra pendant les combats. La plupart des survivants décideront de se suicider collectivement et parmi eux, Mordechaï Anielewicz qui était à la tête de l'OJC. Quelques combattants parviendront à s'enfuir par les égouts et rejoindront la Résistance polonaise. Parmi eux Marek Edelman qui a rapporté ultérieurement, de façon émouvante et vivante, l'histoire de l'insurrection.

A.SLAWINSKI

L’existence et la parution de cet article a été rendue possible grâce à la générosité de fondation Brzezie Lanckoronski

En 1940 presque
500,000 Juifs polonais on vécus amassé comme des troupeaux dans une zone de Varsovie ceinturée et verrouillée par la Police allemande et la SS, véritables souverains de la Pologne occupée. Les habitants du Ghetto ont existés dans des conditions de misère indescriptibles, avec la faim et la maladie qui leur coûtèrent beaucoup.

En 1942 la SS commença son programme de "Transfert des populations des Juifs de Varsovie vers les camps du travail de l'Est". Fin 1942, il n’en restait plus que
70,000 dans le Ghetto.

En obtenant des réseaux clandestins Polonais l'évidence que les expulsions étaient en fait dirigées vers les camps de la mort, l’Organisation du Combat juif (ZOB - Zydowska Organizacja Bojowa) décida de se battre contre la SS et la Police qui tentaient de liquider le Ghetto.

Q.: Les batailles du ghetto de Varsovie avaient-elles quelques chances de réussir?

A.: Pas dans un sens militaire. C'était un acte héroïque de défi mais essentiellement suicidaire. C'était une situation fréquemment rencontrée par les Nazis en Pologne occupée : quand l’issue devenait certaine, beaucoup de membres de la résistance ont opté pour la mort au combat. En reprenant les mots d'un des chefs du soulèvement, Marek Edelman: "Le soulèvement était voué à l’échec. C'était un geste symbolique pour une meilleure reconnaissance aux yeux du monde."

Q.: La nation Polonaise n'apporta pas son aide aux combattants du ghetto de Varsovie. Pourquoi?

A.: Un soulèvement national est seulement possible quand une armée de libération approche du site du projet de l'action armée (et encore pas toujours comme le montra le fiasco exemplaire du Soulèvement de Varsovie en 1944!). Sinon Il s'agit en toutes autres circonstances d'un geste futile et coûteux. Il faut en outre se souvenir que les Polonais eux-mêmes subissaient l'occupation, avec des restrictions majeures imposées par les occupants.

Q.: La Garnison de l'Armée de l’Intérieur de Varsovie, qui comptait à ce moment là plusieurs milliers de membres, était-elle capable d'offrir de l'aide aux Combattants du Ghetto?

A.: Une intervention militaire n'était pas possible pour les raisons évoquées précédemment, mais aussi parce que fin 1942 et début 1943, la Garnison de l'Armée de l’Intérieur de Varsovie était pratiquement pas armée.

Q.: Comment une organisation de résistance peut-elle être d’un quelconque usage si elle n'est pas armée?

A.: Les Unités Partisanes de l'Armée de l’Intérieur qui opéraient dans les forêts de l'Est de la Pologne ont été raisonnablement bien armées, bien qu’équipée d'armes légères. Les unités dans les grandes villes, comme Varsovie, se préparaient pour un éventuel futur soulèvement national. Lors de l'entraînement aux armes, un seul et même pistolet, fusil ou pistolet mitrailleur étaient fréquemment utilisés par des douzaines voir parfois des centaines de soldats. Peu d'armes étaient malheureusement disponibles. Une petite unité spéciale d'actions armées a été bien équipée, mais plusieurs milliers sont restés sans armes. De toute façon, on envisageait que le temps du soulèvement venu, les armes auraient été obtenues par un parachutage des alliés.

Q.: L'Armée de l’Intérieur de Varsovie a-t-elle pu venir en aide aux Combattants du Ghetto d'une quelconque façon?

A.: Oui, en les fournissant des armes. Cependant il y avait des contraintes sévères pour ce type d'action. Citons encore Marek Edelman: "Le mouvement de résistance des Polonais venait tout juste de commencer (1942). Il n'y avait donc rien d'exceptionnel dans le fait que nos efforts portaient sur l’obtention d’armes et des munitions... rencontre des difficultés majeures."

Q.: L’Armée de l’Intérieur a t-elle pu fournir des armes aux Combattants du Ghetto?

A.: Le Q.G.de l'Armée de l’Intérieur n’hésitait pas à fournir des armes au Ghetto de Varsovie en raison du peu d'armes disponibles, et selon eux fournir le Ghetto avec les maigres provisions revenait à diminuer le potentiel armé de l'Armée de l’Intérieur sans permettre pour autant aux insurgés juifs d'être plus prospères.

Une image précise peut nous être renvoyée par le témoignage d'un des chefs présents, Marek Edelman: "À la fin de décembre (1942) nous avons reçu notre premier transport d'armes de l'Armée de l’Intérieur. Ce n'était pas beaucoup, seulement dix pistolets pour le transport tout entier, néanmoins, il nous a pourtant permis de nous préparer pour notre première action majeure".

À la fin de janvier (1943) nous avons reçu du commandement de l'Armée de l’Intérieur 50 pistolets plus grands et 55 grenade à main".

"A ce moment (mars 1943) chaque partisan a été équipé, en moyenne, avec un pistolet (et dix à quinze chargeurs ) quatre ou cinq grenades à main, quatre ou cinq cocktails Molotov. Deux ou trois fusils ont été assigné à chaque région‘'. Pour le Ghetto tout entier, seule une mitrailleuse était présente.

Une part de l'aide a été apportée à l'Organisation pour le Combat Juif (ZOB) par l'Armée de l’Intérieur. Un autre groupe de résistance du Ghetto de Varsovie, L'Union Militaire Juive (ZZW), a obtenu des provisions d'armes, des munitions et des explosifs par l'intermédiaire de deux organisations polonaises liées à l'Armée de l’intérieur : le Corps de la Sécurité (KB) et l'Action pour l'Indépendance des Polonais (PLAN). Quelques provisions ont aussi été envoyées par la Garde Populaire communiste (GL).

Q.: Cette aide était-elle efficace?

A.: Les Combattants de Ghetto ont certainement eu besoin de beaucoup plus d'armes et de munitions. Il faut cependant prendre en compte la pénurie de l'Armée de l’Intérieur ainsi que le danger du transport à travers Varsovie et à l'intérieur du Ghetto (alors complètement bouclé par la Police allemande et ses auxiliaires Lituaniens). Les efforts de l'Armée de l’Intérieur pour aider les insurgés juifs devraient en fait être considérés comme honorable. L'efficacité de cette aide fut résumée ainsi par M. Edelman:

"… concernant les victimes allemandes: plus de mille ont été tués ou blessés et des pertes matérielles terribles ont été affligées aux entreprises de production de guerre allemandes, qui furent mises à feu et détruite par l'Organisation de la Résistance juive."

Bien que ce fût principalement une bataille solitaire, une aide, peut-être d'une nature plus symbolique, a été apportée aux insurgés de Ghetto à travers plusieurs actions armées lors du Soulèvement initié par l'Armée de l’Intérieur et la Garde du Peuple. Ainsi, plusieurs missions armées de libération des survivants du Ghetto furent entreprises avec succès par deux de ces organisations.

De nombreux rapports se sont révélés contradictoires concernant l'ampleur de l'aide apportée aux insurgés juifs par l'Armée de l’Intérieur. Le compte de Marek Edelman paraît néanmoins objectif et reposé sur des faits, il devrait donc être considéré comme fiable.


L'insurrection de Varsovie a été le plus grand soulèvement armé de l'Europe résistante contre l'occupant allemand pendant la deuxième guerre mondiale. Elle a été initié par 20 mille soldats de l'Armée de l'Intérieur clandestine (AK), soit à ce moment, moins de la moitié des forces totales disponibles de l'organisation à Varsovie. Plusieurs centaines de soldats des Forces Armées Nationales (NSZ) et l'Armée Populaire Communiste (AL) les ont rejoints par la suite.

Presque dès le début l'Union Soviétique a montré une attitude ouvertement hostile à l'insurrection. Les racines de cette attitude incombaient au dictateur soviétique, Joseph Staline qui avait une idée du futur de Pologne totalement contraire au gouvernement polonais en exil menée par Stanislaw Mikolajczyk. Avec le retour des Puissances de l'Ouest, la Grande-Bretagne et les États-Unis, l'intention de Mikolajczyk était de reconstruire une République Polonaise indépendante. L'idée de Staline était menacée, car son principal objectif consistait à imposer un régime communiste en Pologne par le maintien une apparence de souveraineté au pays. Contrecarrer systématiquement les plans du Kremlin n'étaient pas les seules activités des diplomates du gouvernement polonais dans les capitales de l'Ouest mais aussi la force de l'état clandestin polonais avec sa division militaire. L'Armée de l'Intérieur a compté presque 300 mille individus à l’apogée de son développement en 1944.

Après avoir cessé de maintenir les relations diplomatiques avec le gouvernement polonais en avril 1943, Staline accéléra la formation de structures politiques et militaires communistes en URSS, avec l'idée dans le futur de leur donner l’ordre pour assurer prise de contrôle de la Pologne. Un facteur supplémentaire éveilla l'hostilité de Moscou quand l'Armée de l'Intérieur entama des actions militaires dans les régions de l'est de Pologne occupée par l'URSS depuis les années 1939-1941. Le ministre des affaires étrangères britannique, Anthony Eden, en pris conscience lors de la Conférence de Moscou quand le 29 octobre 1943 il demanda à son homologue soviétique Viacheslav Molotov, s'il pensait que l'Armée de l'Intérieur devrait recevoir leur appui. La réponse fut négative, bien que cette même Armée de l'Intérieur, relayée par Londres, fournissait des informations vitales aux Russes sur le potentiel militaire du Troisième Reich. Sans compter que l'Armée de l'Intérieur menait aussi des actions de sabotage décisives, comme l'interruption des lignes de communication allemandes avec les bases du front de l'Est.

Tout cela n'a pourtant pas retenu Staline d'attaquer violemment l'Armée de l'Intérieur lors de la conférence de Téhéran (28.11. -1.12.1943). Ses accusations sans fondement de collaboration avec les Allemands contre l'Armée de l'Intérieur n'ont pas été contredites par le Premier Ministre britannique Winston Churchill ou le Président américain Franklin D. Roosevelt, bien que complètement informés des faits. Pendant ce temps la direction de l’état major soviétique donnait des ordres pour que ses divisions se déplacent dans les régions de l'est de la République Polonaise, aux dépens de sa lutte avec les Allemands, avec le but de sortir les "bandes de nationalistes " polonais et de provoquer ainsi le conflit avec l'Armée de l'Intérieur.

L’insurrection de Varsovie fut le point culminant de l'opération "Burza" (tempête), dont le but était la libération de l'occupation allemande de la Pologne par l'Armée de l’Intérieur et que les représentants du gouvernement polonais en exil en obtiennent le contrôle. Suite aux contres opérations soviétiques ces actions dans les régions frontalières à l'est de la République de Pologne au printemps et en été 1944 furent un échec. Les détachements de l'Armée de l'Intérieur prirent part à la libération de Wilno (Vilnius) et Lwow (Lvov), mais après la coopération initiale dans la lutte contre les Allemands, les Russes ont désarmé puis ont arrêté et expulsé les troupes polonaises vers les confins de l'URSS. Des Polonais en état de légitime défense attentèrent des actions armées occasionnelles. Les actions ouvertement hostiles de la part de Moscou contre une organisation qui, après tout, était du même côté que les alliés de l'Ouest, ne rencontrèrent pas de réaction significative à Londres ou Washington. On considérait dans ces capitales que le vrai test des intentions soviétiques, serait la conduite de l'Armée Rouge à l'ouest de la Ligne Curzon, c'est à dire, dans des territoires que l'URSS n'a jamais revendiqué.

Cependant, Staline n'a jamais projeté d'autoriser le gouvernement légal polonais basé à Londres en revenir en Pologne. Dans ce but il forma un gouvernement de marionnette, en lui donnant le titre trompeur "Comité polonais de Libération Nationale" (PKWN), annonçant sa formation le 22 juillet 1944. Pour apaiser les doutes de Churchill et Roosevelt de plus en plus inquiété par ce nouvel événement, le dictateur soviétique consenti à recevoir le Premier Ministre polonais Mikolajczyk arrivé à Moscou le 30 juillet 1944.

Le Soulèvement de Varsovie éclata le 1août 1944 à un moment ou les armées soviétiques approchaient des faubourgs de Praga, sur la rive droite de Varsovie, et laissait entrevoir une entrée prochaine dans la ville. Un des principaux objectifs de l'offensive de l'Armée Rouge, qui commença le 23 juin 1944 depuis la Biélorussie, fut en effet la prise de Varsovie et la formation d'une tête de pont sur la rive gauche de la Vistule. Cependant le déclenchement du Soulèvement a coïncidé avec la contre-attaque allemande qui contrecarra temporairement l'avancée russe sur Varsovie, ce qui permis plus tard de donner un prétexte à la propagande soviétique pour justifier l'inactivité de ses troupes lors du soulèvement.

Les insurgés, ont pris le contrôle de la plupart des plus importants quartiers de Varsovie de la rive gauche de la Vistule. Cependant, ils n'ont pas réussi à prendre les ponts sur la rivière, bien qu'ils aient réussi à paralyser la principale artère d’approvisionnement allemande positionné sur l'autre rive. Le destin de la capitale polonaise était maintenant entre les mains de Staline. Mikolajczyk a du chercher de l'aide pour le soulèvement auprès de lui, dont le succès même menaçait les buts politiques de l'URSS. Le temps commença à manquer aux Allemands et leur lutte simultanée sur deux fronts, les priva de réserves suffisantes. Pour tenter de réprimer le soulèvement, ils envoyèrent au début des troupes de police formées à l'improviste et dans la précipitation.

Au cours de ses pourparlers avec le Premier ministre polonais le 3 août en 1944 Staline exprima ses doutes sur le potentiel militaire de l'Armée de l'Intérieur pour libérer la capitale. Ce même jour, le mauvais temps empêcha les avions alliés décollant des aérodromes de la lointaine Italie, de larguer par avion les armes aux insurgés. Churchill demanda personnellement aux Russes de l’aide, mais le dictateur répondit le 5 août que les rapports qui venaient des Polonais étaient largement exagérés et que l’Armée de l'Intérieur constitué de divers bataillons appelés de manière abusive des divisions, étaient de fait, pas capables de prendre la ville. Quatre jours plus lors du départ de Mikolajczyk, Staline parut mieux informé de la situation à Varsovie et promis son aide, pourtant en réalité son intention était de s'assurer que le soulèvement finira par un échec. L'offensive de l'Armée Rouge lors de l'approche de Varsovie se bloqua net. Pendant tout le mois d'août et la première partie de septembre pas une fois les avions soviétiques n'ont volé sur Varsovie, ce qui permis à plusieurs Stukas allemands de décoller de l'aéroport Okecie, situé à quelques minutes de vol, pour bombarder l’Armée de l'Intérieur impunément. En même temps les aviateurs polonais, anglais et sud-africains qui décollaient d'Italie pour survoler la moitié de l’Europe en subissant de lourdes pertes afin de larguer aux insurgés l’armement et les provisions. Pourtant aucune d'autorisation d'atterrir du côté soviétique du front n'a été accordée, et ce même en cas de panne.

Mi- août, Staline mis à nu son opposition hostile au soulèvement, devant les puissances occidentales quand les diplomates soviétiques ont refusé l'autorisation aux Américains de débuter un transport aérien par 100 bombardiers américains qui partis de bases en Grande-Bretagne avaient pour objectif de lâcher des cargaisons d'armes sur Varsovie pour ensuite atterrir sur les aérodromes d'Ukraine. Une note soviétique reçue par l'ambassade américaine à Moscou déclara: "…le déclenchement du soulèvement de Varsovie dirigé par la population civile est une aventure périlleuse et irréfléchie et le gouvernement soviétique ne peut pas lui accorder son appui."

Cependant même si les explications justifiant la passivité à terre de l'Armée Rouge pouvaient être plausibles, la position de Staline concernant la question de largages des Alliés ne laisse guère d’illusion sur son désir d'échec de l'insurrection. Le dictateur avait donc révélé ses intentions quelque peu prématurément risqua le conflit avec les alliés de l'Ouest en particulier avec la Grande-Bretagne. Ses peurs étaient pourtant exagérées, car un largage aérien, sans supports terrestres, n'aurait pas pu changer radicalement la situation militaire des insurgés qui se détériorait durablement.

Churchill souhaita venir en aide aux insurgés et essaya de persuader les Américains d'appuyer ses efforts à Moscou. Mais l'idée d'adopter une position plus ferme contre l'URSS n'a pas gagné l'adhésion de la Maison Blanche. Le Premier Ministre britannique réussit seulement à persuader Roosevelt d’envoyer une lettre commune le 20.8.1944, à Staline avec une demande de son consentement pour des transports aériens. La réponse du Kremlin était encore une fois négative. L’idée suivante de Churchill voulait que les puissances de l'Ouest mettent Moscou devant le fait accomplis avec l'envoi des avions et les provisions pour les insurgés et en débarquant, si nécessaire, sur les aérodromes soviétiques sans leur demander leur consentement ; Washington s'opposa à cette idée. Fin août 1944 le président américain avait conclu que les alliés de l'Ouest n’étaient plus en mesure de faire quoi que ce soit pour le support aéroporté aux insurgés. L'information au sujet du Soulèvement, et la vision de Staline arrivaient à Roosevelt manipulés par son conseiller Harry Hopkins, sympathisant de l'URSS, et qui fut souvent suspecté de collaboration secrète avec les Russes.

Cependant, Washington consenti à publier le 30 août 1944 une déclaration commune avec Londres pour reconnaître le statut des insurgés en tant que combattants militaires. Dés le début, Churchill n'avait pas eu de doutes à propos du sujet, et le délai de presque un mois résultait avant tout de l'attente de la décision américaine. Moscou qui visait l'élimination de l'Armée de l'Intérieur, n'a évidemment jamais projetée de se conformer avec cette déclaration.

L'attitude hostile du Kremlin envers l'insurrection de Varsovie a engendré le 4 XI 1944 des critiques tranchantes de l'URSS lors de la session du cabinet de guerre britannique. Les Ministres ont publié une lettre directe à Staline dans laquelle ils ont exprimé leur inquiétude sur sa politique en désaccord avec l'esprit de l'alliance anti-allemande. Churchill envisagea en représailles de restreindre l'appui logistique vers l'URSS, mais il fut retenu par le Bureau des Affaires Etrangères. Les vues similaires ont été exprimées dans les cercles américains par un jeune diplomate prometteur, George Kennan. Roosevelt était néanmoins loin de partager l'outrage des Anglais, et le lendemain il envoya un curieux télégramme au chef britannique ou il déclarait, citant l'information fournie par l'intelligence américaine, que les insurgés avaient lâché Varsovie et que le problème était ainsi résolu de lui-même.

Mis en colère par la position soviétique le gouvernement britannique encouragea la presse à faire un rapport sur les raisons du manque d'appui les alliés de l'Ouest. Pour la première fois depuis l'affaire Katyn qui avait été étouffée efficacement, les journaux britanniques ont écrit ouvertement sur le désaccord de l'alliance sur la question polonaise. Les voix des quotidiens les plus importants se sont fait échos des très justes inquiétudes des politiciens et diplomates britanniques sur les intentions de Staline, et jamais il n'eut de plus grande inquiétude pour les futures relations de l'après-guerre. L'insurrection de Varsovie n'a pas menacé les relations entre les puissances de l'Ouest et l'URSS. Sous contrainte, Moscou consenti à contrecœur le 9 septembre 1944 de permettre aux avions alliés le largage aérien des provisions, mais sa position initiale restait la même.

La propagande soviétique ne laissa aucun doute a ce sujet. La Radio de Moscou menaça les chefs du déclenchement de l’insurrection, y compris Tadeusz Bor-Komorowski commandant en chef de l'Armée de l'Intérieur, de procès assortis de peine de mort, une fois que l'Armée Rouge entrera à Varsovie. Pourtant, Staline mena un jeu d'illusions envers les alliés de l'Ouest. Le 10 septembre il arrangea la prise du quartier de Praga sur la rive droite de Varsovie-ce qui pris quatre jours aux Russes, et instruisit l'armée de l'air soviétique pour commencer l’approvisionnement aérien des insurgés. Celui-ci fut entrepris de nuit par des avions PO- 2, des petits bi-plans qui larguèrent les armes et les munitions en volant bas et sans parachutes ainsi souvent détruites dés l'atterrissage. Le travail fut complété par les avions alliés qui partirent d'Italie pour fournir 100 tonnes de provisions aux insurgés avec une perte de 250 aviateurs dans l'opération.

Devenant enfin possible à partir du 18 septembre 1944, plus d’une centaine de forteresses volantes américaines B-17 laissèrent tomber au-dessus de Varsovie 1330 cargaisons d’armes, de munitions et autres vivres, pour débarquer ensuite sur le côté soviétique du front. Cependant, cette aide arriva trop tard et eu un effet limité ( approximativement 400 cargaisons seulement sont parvenues aux insurgés), comparé au fait que les régions de Varsovie entre les mains de l'Armée de l'Intérieur avaient considérablement diminué depuis la mi-août.

Les actions des Soviétiques portés sur la rive droite de la Vistule ont permis au commandement de l’insurrection de cesser les pourparlers avec les Allemands au sujet de la capitulation. L'espoir d’une aide s'avérait sans fondement. Plusieurs régiments le 15-19 septembre de la dite Première Armée Polonaise, forces armées initiales d'une Pologne communiste formée par l'URSS, essayèrent de saisir les têtes de pont de la rive gauche de Varsovie. Mais ceux-ci subirent de lourdes pertes au final. Approximativement 2000 furent tués ou disparurent avec pour résultat le fiasco de l'opération mal engagée avec des effectifs trop faibles et la privation d'un support optimal d’artillerie.

Les largages soviétiques pour les insurgés, leur accord au transport aérien allié, les tentatives de débarquement à travers la Vistule, tout cela auraient pu donner l'impression que l'URSS avait changé son avis au sujet d'un soulèvement qu'elle semblait enfin soutenir. Cependant, la vérité était bien autre. Le représentant PKWN à Moscou, Stefan Jedrychowski, allait d'ailleurs bientôt devoir s'en rendre compte. Le 23 septembre 1944 il tenta un accord avec Molotov sur les lignes directrices de la propagande communiste concernant le soulèvement. Le représentant PKWN avait commis une méprise en pensant que l'attitude de l'URSS avait changé. Voila ce qu'il entendra de Molotov : "Le Commissaire du peuple Molotov me demanda d’emblée si j'étais en phase avec la vue du gouvernement soviétique sur les événements à Varsovie (c.à.d. la provocation anti-soviétique de l'Armée de l'Intérieur). J'ai répondu que je connaissais ce point de vue et que je l'ai jugé pour être en rapport avec la première phase du Soulèvement de Varsovie. À ceci j'ai reçu la réponse que la vision originale n'avait pas changée". Ces mots ont été prononcés par le subalterne de Staline seulement quelques jours après que les survivants de l'opération désastreuse de la première Armée étaient revenus à Praga, quarter de la rive droite de Varsovie.

Privé de l'espoir d’une aide réelle, les insurgés furent forcés le 2 octobre 1944, de signer l'accord de reddition après 63 jours de lutte solitaire contre les Allemands. Ceux-ci continuèrent dans les mois suivants leur entreprise de dévastation systématique de Varsovie. L'Armée Rouge entama l’offensive suivante sur le territoire de la Pologne centrale en janvier 1945, ainsi, les Allemands ont été enfin forcés de quitter les ruines de la capitale polonaise le 17 janvier 1945.

L'absence d'aide pratique du côté soviétique pour le Soulèvement de Varsovie était l'aboutissement logique de Staline de son plan directeur motivé par la formation d'un gouvernement vassal d'une Pologne apparemment indépendante. La destruction par les Allemands de la plus grande scène de lutte pour l'indépendance polonaise a créé un scénario du rêve pour Staline et pour le PKWN qui dépendait de lui et, qui le 31 décembre dans la dernière nuit de 1944, était reformé en un Gouvernement Temporaire conformément à leur planification.

Jacek Tebinka


L'Armée Rouge entra en Pologne en janvier 1944 à la poursuite des Allemands. Les Soviétiques refusèrent de reconnaître la légitimité des autorités du Gouvernement Polonais en Exil basé à Londres. Dans leur progression ils désarmèrent les détachements de l'Armée de l’intérieur (AK) qu'ils ont rencontré le long du chemin et qui sont restés loyaux à leur gouvernement. Tout cela persuada les autorités polonaises pour revenir à un concept qui avait été établi plus tôt, d'organiser un soulèvement dans la capitale – Varsovie. Le Commandant en chef polonais, le Général Tadeusz Komorowski (pseudonyme "Bór") expliquera plus tard: "En combattant partout, nous ne pouvions pas rester passifs sur notre propre terre… La nation qui veut vivre dans la liberté, ne peut pas être passive aux moments ou son destin se décide."

Le 26 juillet 1944, le Gouvernement Polonais en Exil autorisa le Général Bór-Komorowski et le délégué de l’intérieur – J. S. Jankowski de commencer l'action armée pour libérer Varsovie. Les radios soviétiques demandaient aussi un soulèvement. Avec nouvelles des forces soviétiques à l'approche de la ville, le Général Bór-Komorowski Général donna l'ordre du soulèvement le 31 juillet 1944. Cet ordre a été donné au Colonel Antoni Chrusciel (pseudonyme: "Monter") qui publia le planning du soulèvement pour commencer à 17 heures, le 1er août 1944.

Les forces de l'Armée de l’Intérieur du District de Varsovie comptèrent approximativement 50,000 soldats dont 23,000 étaient prêts au combat. Leur force de frappe le 1er août était la suivante: mille fusils, 300 pistolets automatiques, 60 mitrailleuses, 7 pistolets mitrailleurs, 35 pistolets antichar et bazookas PIAT, 1700 pistolets, et 25 000 grenades. Au cours des combats ultérieurs plusieurs armes ont été obtenues après des crashs et par la capture de l'ennemi (incluant plusieurs véhicules restaurés). Ainsi, les ateliers des insurgés étaient occupés à produire pendant ce temps: 300 pistolets automatiques, 150 lance-flammes, 40 000 grenades, plusieurs mortiers et bazookas, et même une voiture restaurée.

Au cours du combat contre les Allemands, des détachements des formations de résistance polonaises plus modestes se sont jointes. Elles provenaient principalement de l’Armée Populaire, la Garde Populaire, les Corps de la Sécurité et les Forces Nationales Armées, soit un total de 1700 individus.

Les forces allemandes sur la rive gauche de la Vistule représentaient 15 à 16,000 hommes, avec initialement approximativement une garnison de 10 à 11,000 hommes aux ordres du Général Stahel. Le premier jour du Soulèvement, les Polonais réussirent à prendre une partie considérable de la rive gauche de Varsovie mais les tentatives pour prendre les ponts sont restées vaines. La lutte sur la rive droite faiblissait le 2 août. L'avancée territoriale maximale de l’insurrection fut atteinte le 5 août 1944, (voir Carte 1), alors que les renforts allemands avançaient.

 

Les grands renforts allemands arrivèrent déjà le 3 et 4 août (plusieurs milliers d’agents de police et SS). Le Reichsfuehrer SS Himmler publia l'ordre suivant: «Chaque habitant devrait être tué, aucuns prisonniers ne seront fait. Varsovie sera rasée jusqu’au sol et ainsi la totalité de l'Europe aura un exemple terrifiant.»

 

Le premier objectif des Allemands était de parcourir les rues d'est en ouest à travers la ville vers les ponts de la Vistule, et par la suite, fermer et détruire les régions insurgées. En particulier celles qui étaient accostées à la rivière. Un coup allemand a été délivré le 5 et 6 août de la direction du quartier de Wola, vers le pont Kierbedz. Ce qui divisa les régions contrôlées par les forces de L’Armée de l’Intérieur. Particulièrement dans le quartier Wola, ou les forces allemandes ont perpétré des exactions massives sur la population civile dans les régions occupées, (approximativement 25 à 30,000 personnes exécutées en peloton d'exécution). Les régions contrôlées par les insurgés se scindèrent en trois au cours de la bataille:

 

Dés les premiers jours du Soulèvement, une forme de normalité de substitution s’est mise en place pour assurer le quotidien - avec un système de distribution de la nourriture, et un service postal assuré par les scouts. La station de radio insurgée Blyskawica "Éclairer" inaugura ses émissions le 8 août.

 

Pendant ce temps, les Allemands ont systématiquement renforcé leurs armées à Varsovie avec le Général SS Erich von dem Bach Zalewski qui pris en charge la répression du soulèvement. Le 20 août, ses forces ont été augmentées approximativement de 25,000 hommes. Périodiquement, des détachements de trois divisions de panzer–les 25e, les 19e et les «Divisions Hermann Goering»–sont entrée en action. En plus des bombardiers, les Allemands ont utilisé des nombreuses sous unités de sapeurs, les mines autopropulsées "Goliath", des conteneurs explosifs utilisés pour démolir des fortifications, des dispositifs de lancement de fusée et enfin la plus lourde des artilleries (avec notamment les mortiers "Karl"de 600mm).

 

Le dernier siège de la résistance est tombé dans le quartier de Ochota le 11 août, simultanément les forces de l'Armée de l’Intérieur furent expulsées hors du quartier de Wola. Le 19 août, les Allemands lancèrent un assaut massif sur la Vieille Ville. L’Armée de l’Intérieur a fait deux tentatives vaines, le 20 et 22 août, pour percer les redoutes allemandes, sur le territoire ouvert qui sépare la Vieille Ville du quartier Zoliborz. 400 morts et blessés furent comptabilisés. Les détachements insurgés étaient beaucoup plus efficaces dans les zones aménagés, ce qui compensait dans une certaine mesure la supériorité matériels allemands. Les plus grands succès de l’insurrection, courant août, fûrent les prises de la forteresse allemande retranchée dans le bâtiment de la Compagnie du Téléphone polonais (PAST -a) sur la rue Zielna le 20 août, et le centre de police dans la rue Krakowskie Przedmiescie ainsi que la station du téléphone 11 rue Piusa XI, le 23 août.

 

Déjà en août les insurgés exploitaient largement le réseau des canaux d'égout pour communiquer sous les régions contrôlées par l’ennemi. Ainsi, lorsque le combat pour la Vieille Ville diminua le 2 août, la plupart des défenseurs fuirent par ces canaux 4 500 au centre ville et 800 à Zoliborz.

 

Les forces insurgées ont été supportées par un appui aérien commencé dans la nuit du 4 à 5 août 1944. La RAF réalisa un total de 116 sorties, l'armée de l'air polonaise – 97. Les pertes pendant ces missions étaient considérables: la RAF perdit 19 avions, les Polonais 15 soit juste 16% et 15% respectivement. Les plans des vols allers et retours des Forteresses Volantes Américaines avec des haltes pour ravitailler et décoller des bases soviétiques derrière le Front de l'Est, ont été neutralisés par ces derniers.

 

Jusqu'au 10 septembre 1944, les armées soviétiques massées à quelques kilomètres à peine à l'extérieur de Varsovie sont restées complètement impassibles, laissant à la Luftwaffe un espace aérien totalement libre pour détruire en toute impunité la ville. La propagande soviétique a décrit le soulèvement comme un conflit qui perturbait des opérations de l'Armée Rouge.

 

Entre le 3 et 6 septembre, les Allemands ont poussé les insurgés hors de Powisle, et la lutte pour Czerniaków commença le 12 septembre. C’est seulement le 10 septembre que les Russes ont commencé à entamer des actions contre les Allemands dans la région de Varsovie. Quelques provisions étaient larguées des airs et les avions de combat soviétiques ont commencé à chasser des bombardiers allemands du ciel de Varsovie. Ce qui a persuadé la direction de l’Armée de L’Intérieur de cesser les négociations initiées par la capitulation. Dans les circonstances dominantes, l'aide soviétique sans enthousiasme vis-à-vis du soulèvement était soutenu parce que cette lutte affaiblissait les Allemands et les Polonais à l’avantage seulement des Soviétiques.

Dans la période du 13 au 15 septembre, les armées soviétiques associées à des détachements subordonnés de la Première Armée Polonaise, expulsèrent les Allemands hors de la rive droite de la ville. Après une longue période d'attente du consentement soviétique, une opération de frappe aérienne constituée par 107 Forteresses Volantes Américaines a alors débarqué en Ukraine le 18 septembre. Entre le 16 et 19 septembre, les premiers détachements de l'Armée polonaise assurèrent des atterrissages sur plusieurs sites de la rive gauche de Varsovie (dans Czerniaków, Powisle et Zoliborz) mais en raison d’un support russe inadéquat, ces têtes de pont étaient intenables. Les derniers groupes d'insurgés de l’Armée de L’Intérieur et les soldats de la Première Armée Polonaise luttèrent à Czerniaków le 23 septembre (quelques-uns d’entre eux réussirent à s'échapper par les égouts ou en arrière, à travers la Vistule). Les Allemands qui obtinrent le contrôle des bas quartiers de Sadyba et Sielce dans la partie sud de la ville, engagèrent une offensive le 24 septembre pour réprimer les insurgés dans la région Mokotów. Son évacuation par les égouts a été décidée le 26 septembre. Un jour plus tard, les derniers défenseurs capitulèrent. Une forte attaque allemande contre Zoliborz commença le 29 septembre (principalement avec la 19e Division Panzer) et menèrent à la capitulation de ce quartier, le jour suivant.

 

Les deux mois de lutte pour Varsovie furent un supplice terrible pour les habitants de la ville, surtout pour ces centaines de milliers de civils qui cherchaient refuge dans les caves. Les dizaines de milliers de morts et blessés, les maladies, le manque d'eau et la faim constituaient la réalité des dernières semaines de la Varsovie insurgée. Le 1er octobre 1944, face à une défaite inévitable, le Commandant en chef de l’Armée de L’Intérieur le Général Tadeusz Bór-Komorowski qui était aussi depuis le 30 septembre le Commandant en chef des Forces Armées Polonaises, nomma son successeur de la résistance clandestine Polonaise; le Général Leopold Okulicki (pseudonyme "Niedzwiadek")

 

Un accord de cessez-le-feu fut signé dans la nuit du 2 au 3 octobre à Ozarów prés de Varsovie. Plus de 15 000 insurgés furent envoyés en captivité avec le Général Bór Komorowski. Approximativement 18 000 insurgés ont été tués et 6,000 blessés sérieusement pendant le combat. Aussi, plus de 150,000 civils ont péri des suites des combats. Les Allemands ont perdu approximativement 10 000 individus, morts ou blessés. Après la capitulation, les Allemands ont continués à détruire systématiquement les bâtiments encore debout dans la ville. En janvier 1945, quand l’Armée Rouge repris son offensive, ils avaient déjà démoli 70 pour cent de la ville.

 

Staline interdit l'aide Allié pour Varsovie levant ainsi son masque et révélant brutalement au monde la vraie nature de sa politique envers la Pologne. En même temps, les 63 jours de bataille pour Varsovie, en dépit de la défaite militaire, ont prouvé la volonté des Polonais de lutter pour la souveraineté de leur propre état. L'allocution adressée au Conseil de l’Unité Nationale (RJN) et le Conseil Intérieur des Ministres (KRM) a été adressé sur ce thème à la nation polonaise le 3 octobre 1944 : "Le Soulèvement de Varsovie a encore mis la question polonaise sur le devant de la scène du monde lors de la phase définitive de la guerre, pas comme un problème de marchandage de coulisse diplomatique, mais comme une question concernant une grande nation, la lutte sanglante et sans concession pour la liberté, l’unité et la justice sociale des peuples et des nations, pour les principes nobles de la Charte Atlantique, pour tout ce pourquoi la meilleure partie du monde lutte aujourd'hui.

 

Tadeusz Kondracki 

 


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carte-varsovie-treblinka.jpg (43504 octets)carte Varsovie et Treblinka

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