HISTORIQUE DES COMMANDOS MARINE

 

Historique:

 

Au début de 1940 fut formé en Angleterre un commandement des opérations combinées. Son premier but fut l'entraînement à la guerre amphibie, et son second de mettre sur pied et d'exécuter des raids sur les côtes ennemies. Pour cela était prévu des troupes et du matériel de toutes armées (terre, air, mer) et de tous les alliés.

En mars 1941, le capitaine de corvette Kieffer réussit à persuader le commandement français à Londres de confier aux Britanniques l'entraînement et l'emploi d'un groupe de volontaires français pour assumer ce genre de missions. Le premier groupe qui vient s'entraîner dans les bases anglaises prend le nom de compagnie de fusiliers marins et est affecté au deuxième commando anglais. C'est là que prit racine cette profonde camaraderie et l'esprit de corps qui unit ces hommes encore aujourd'hui. La compagnie est affecté au numéro 2 commando après un stage à Achnaccary (fin mai 1942). Elle reste compagnie de fusiliers marins commandos et ne prendra officiellement le nom de première compagnie fusiliers marins commandos que le 12 novembre 1942 (note 952 F.N.F.L.).

 

Le 1er bataillon de fusiliers marins commando (1er B.F.M.C.), seule unité française ayant participé au débarquement du 6 juin 1944 est dissous le 1er avril 1946. Avant sa démobilisation son commandant,le capitaine de corvette KIEFFER, avait toutefois réussi à intéresser le secrétaire d'état à la marine et le chef d'état-major de la marine à la création d'une école de fusiliers marins commandos.

 

Le 6 avril 1946 un arrêté réorganise la spécialité de fusilier qui comprendra désormais des gradés et marins fusiliers ayant suivi un stage de formation commando. Le rapport qui accompagne cet arrêté précise que ces commandos doivent constituer une force de débarquement embarquée.

Effectivement dans les mois qui suivent trois commandos sont constitués et embarqués en supplément de l'effectif sur le bâtiment de ligne Richelieu et les croiseurs Duguay-Trouin et Montcalm. Très rapidement il apparaît que cette solution n'est pas viable et dès le mois de mai 1947 les commandos retrouvent leur autonomie.

 

2. Le 19 décembre 1946 une lettre de l'Intendance maritime (n° 2404 INT/3) fixe la composition du sac spécial à délivrer au personnel des commandos. Dans ce sac la coiffure retenue est le béret en drap vert, que les hommes du 1er BFMC avaient reçu l'autorisation de porter en 1942, à l'imitation de leurs camarades britanniques.


Le port d'un insigne sur cette coiffure n'est pas prévu. Une première demande amène une réponse négative de l'état-major général :
"Inutile de prévoir pour l'instant un insigne de grade ou insigne distinctif sur les bérets".

 

 

 

Depuis 1994 les commandos marine font partie des unités spéciales du 1er cercle et mis à disposition du COS, commandement des opérations spéciales.

C.0.S

Description :Créé en 1992, le COS gère environ 1500 hommes regroupés dans le 1er RPIMa de Bayonne, les commandos de la marine, le commando de nageurs de combat Hubert et le commando parachutistes de l'air N° 10.

 

 

Missions :

 

Commando Trepel   ASSAUT EN MER / EXTRACTION

Basé à Lorient, le commando Trepel est spécialisé dans l'assaut. Héritier des unités de la France libre créées pendant la Seconde Guerre mondiale en Grande-Bretagne, ce commando porte le nom du capitaine Trepel qui fut, avec Kieffer, un des créateurs des commandos, et qui disparut lors d'un raid sur la côte hollandaise en février 1944.

Basé à Lorient, ce commando est spécialisé dans l'assaut à la mer (extraction de personnes, assaut par embarcations d'un bâtiment en route libre, combat en milieu clos).

Le commando Trepel a participé entre autres aux opérations suivantes :

Opération Turquoise au Rwanda (1995) ;

opération Badge en Afghanistan (1996) ;

opération Maracuja aux Caraïbes (1997) ;

extraction de ressortissants à Dolissi au Congo-Brazzaville.

 


 

Depuis 1962, le commando Jaubert continue à participer à de nombreuses opérations. On citera parmi les plus connues ces dernières années :

Oryx en Somalie (1993) ;

Artimon et Iskoutir à Djibouti et en Mer Rouge;

Balbuzard et Sharp Guard en Adriatique;

Germon dans le golfe de Gascogne;

Azalée aux Comores (1995) ;

Alba en Albanie pour récupérer des ressortissants occidentaux et effectuer des reconnaissance de plages avec le commando Hubert (1997).

 


 

 

Le commando de Penfentenyo a entre autres effectué ces dernières années :

des opérations en Bosnie-Herzégovine (1992),

une mission Malebo dans l'ex-Zaïre (1996),

une mission Neptune en mer du Nord ,

plusieurs missions dans les TAAF (Terres australes et antarctiques françaises) dont une avec le commando de Montfort en 1997, une autre à bord du Nîvose en

 janvier-février 2003.


 

Le commando de Montfort a entre autres effectué ces dernières années, l'évacuation de ressortissants occidentaux lors des troubles au Yémen (1994), l'opération Pélican d'évacuation de ressortissants au Congo-Brazzaville avec le 1er RPIMa et le commando Hubert (1997), l'opération Espadon de récupération de ressortissants en Sierra Leone (1997), une mission dans les TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises) avec le commando de Penfentenyo (1997), la mission SFOR en Bosnie-Herzégovine avec le commando Hubert (1997), et plus récemment, les hommes des commandos Hubert et de Montfort se sont illustrés au sein de l'Extraction Force en Macédoine avec leur camarades de la 1ère compagnie de combat du 17ème RGP.

Un drame a endeuillé le commando, le 2 novembre 2001. Son commandant, le lieutenant de vaisseau Henri Thiers, a disparu en mer. Une stèle a été dressée par les hommes du commando de Montfort sur l'îlot de la passe du Goubet au fond du golfe de Tadjourah, là où Henri Thiers a plongé pour la dernière fois.


Commando Hubert  : ACTIONS SOUS-MARINES
Le commando Hubert est créé en 1947. Ses membres fondateurs proviennent de l’Ecole des Fusilliers Marins de Siroco en Algérie et sont déjà parachutistes. Hubert sera le seul commando parachutiste de la Marine jusqu’en 1955, date à la quelle le commando Jaubert le deviendra également. Il faut noter qu’au tout début de la guerre d’Indochine (1944-1945), le capitaine de corvette Ponchardier avait crée un commando parachutiste de l’aéronavale, dans la filiation des SAS britanniques.
 
Le commando Hubert est un commando marine créé en décembre 1947. Il porte le nom du lieutenant Augustin Hubert, tué le 6 juin 1944 à Riva Bella.
A partir de 1953, il devient une unité de nageurs de combat et prend le nom de CASM (Commando d'Action Sous-marine) Hubert. Il est toujours la seule unité de nageurs de combat de la Marine nationale française.
Fort de 90 hommes, il est organisé autour d'une escouade de commandement, trois escouades de combat et un service de soutien.
basé à Saint-Mandrier (Toulon)  CIN
 
informations 

 

Tous les nageurs de combat sont formés à Saint-Mandrier par la marine ( durée du cours 1 an ).les marins brevetés rejoignent automatiquement le Cdo Hubert ou ils reçoivent 1 an de formation avant d'être Ops. 

D'autre part le Cdo Hubert est basé en méditerranée car il peut travailler tout le temps sans être gêné par les marées. en fait le Cdo Hubert est Ops nageurs de combat.

 

Les bérets rouges brevetés rejoignent leurs unités respectives. kélern , qui est en face de l'île longue , la base des sous-marins nucléaires, est une unité de nageurs de combat de l'armée de terre (formés donc à Saint-Mandrier ) sous couvert da la DGSE.

 

Pour les nageurs de combat formés à Kélerm, il n'y a pas d'unitées précises,  c'est une école de commandos, il sont en stage de "brevet nageur de combat"  et retourne dans leur unité avec le "brevet nageur de combat" et sont  affecté à des "sections nageurs de combat" dans leurs régiments d'origine.  Elle est située entre Quimper et Brest on y pratique l'entraînement  Commandos et nageur de combat pour divers régiments. Cette base est sous couvert de la DGSE donc protégée secret défense ce qui explique le manque d'information sur cette base

 

Le centre d'instruction naval de Saint-Mandrier (CIN Saint-Mandrier) est le plus grand centre d'instruction de la marine. Il accueille en moyenne 1400 élèves ou stagiaires par jour répartis en une soixantaine de classes. Le CIN, dont la mission principale est l'instruction, fonctionne grâce à une infrastructure, une logistique et de nombreux services. Plus de 1000 permanents travaillent quotidiennement pour le bon déroulement de l'instruction.

Le CIN s'étend sur 90 hectares répartis en deux sites reliés par un tunnel : au nord, le site Saint-Georges et au sud le site Cépet. La surface bâtie (45 bâtiments) représente 8 hectares et est desservie par 14 kilomètres de routes. Deux centres de restauration sont installés au CIN : le Bucentaure sur le site Saint-Georges (nord) et Cavalas sur le site Cépet (sud).

 


Groupe de Combat en Milieu Clos (GCMC)

 

Créé en 1994 et héritier de l'ELIS (Elément Léger d'Intervention Spéciale), le GCMC est spécialisé en contre-terrorisme maritime.

Il est commandé par un officier de COFUSCO et se compose de deux officiers-mariniers supérieurs ainsi que de 14 officiers-mariniers subalternes, cet effectif autorisant la mise sur pied de deux équipes à 8 hommes chacune. Ces volontaires sont issus des autres commandos et sélectionnés selon des critères rigoureux.

En cas de besoin, le GCMC peut être complété par des éléments brevetés CTM (Contre Terrorisme Maritime) d'autres commandos, tout particulièrement le groupe B du commando Hubert, ainsi que par des éléments du GIGN (Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale). Ce fut le cas en avril 2000, lorsque le GCMC, appuyé par Hubert captura Momcilo Krajisnik, "bras droit" de Radovan Karadzic et inculpé par le Tribunal Pénal International de crimes contre l'humanité. L'opération, assez complexe, impliqua également des éléments appartenant aux 54ème Régiment de Transmissions (interception des communications) et 13ème Régiment de Dragons Parachutistes (renseignement par moyens humains). Le GCMC est spécialisé dans l'assaut nautique. Il utilise des embarcations rigides type Hurricane pour aborder un navire. En cas de mauvais temps, l'hélicoptère devient alors indispensable.

 


 

Commando Guillaume

A l'initiative et sous l'impulsion du Général GRACIEUX,  un CDO est formé et entrainé à BAYONNE, au sein de la 1° DEMI - BRIGADE DE PARACHUTISTES COLONIAUX. Après un entraînement dans les Pyrénées, une cinquantaine de PARAS engagés et appelés sont sélectionnés avec à leur tête le Lieutenant Jean-Marie GUILLAUME. Ils débarquent à ALGER le 19 Janvier 1957, se voyant attribuer comme mission principale,  la protection du Général SALAN .
Le Lieutenant, chef du CDO, réussit à négocier et à obtenir des missions sur le terrain. Recherches de renseignements- embuscades- coups de main .
Retournant ainsi les modes d'action des rebelles contre eux. Le bilan du CDO est là pour en témoigner. Hélas le Lieutenant GUILLAUME est tué lors d'un accrochage le 22 Mars 1957, dans la région de MOUZAIAVILLE et à compter de ce jour, comme prévu avant le départ de BAYONNE, (le nom du CDO sera celui du 1° mort). Le CDO porte désormais le nom de COMMANDO GUILLAUME avec comme devise, "OBSERVE ET FRAPPE" .
Le Lieutenant GUILLAUME est remplacé par le Lieutenant louis TITOULET qui sera lui aussi tué le 7 Juillet 1957. Ensuite c'est le Lieutenant de vaisseau Pierre GUILLAUME frère du 1° mort qui prend le commandement.

 

Lt GUILLAUME Jean-Marie:  BAYONNE 1956 – mars 1957
Tué lors d'un accrochage près de Mouzaiaville le 22 mars 1957

Le commando Guillaume était, en janvier 1957, composé de cinquante-huit hommes, dont un officier et seize sous-officiers. Il sera rattaché au début de l’année 1960 au GCPRG (Groupement de commandos parachutistes de réserves générales). Lors de la dissolution du GCPRG, le 1er mai 1961, il sera alors rattaché au 3e RPIMa, changeant son indicatif « amarante » en celui de « violet »                
Sa dissolution définitive interviendra le 1er janvier 1963. Grâce en partie à l’action du colonel Renoirt, le 18 octobre 2003 le Groupement de  commandos  parachutistes du 3eRPIMa reprenait les traditions, le fanion du commando Guillaume, et son inaltérable devise :   OBSERVE   ET   FRAPPE

site de l'amical des anciens 

Ce site met à l'honneur les parachutistes du commando Guillaume pendant la période "Guerre d'algérie" de 1956-1962.

D'un point de vue technique, un réel travail d'archiviste : plus de 1000 photos, des liens vers des articles de journaux, des anecdotes, et enfin des

 chants militaires

 

Historique :Le groupe de commandos  parachutistes du 3ème RPIMa reprend les traditions du « commando Guillaume ».
Le 18 octobre 2003, à Carcassonne, la prise d'armes marquant la célébration de la St Michel a eu pour point d'orgue la reprise des traditions du « Commando Guillaume » par le groupe de commandos parachutistes du 3ème RPIMa.
Créé à Bayonne en 1956, le Commando embarque pour l'Algérie avec à sa tête le lieutenant Guillaume. Dans cette contrée d'Afrique du nord, il s'illustre dans la bataille d'Alger en apportant un concours décisif. Il est fréquemment engagé. Au cours d'un accrochage, le lieutenant Guillaume est tué le 22 mars 1957 près de Mouzaiaville.
Parce que promesse avait été faite que le Commando porterait le nom du premier qui tomberait au champ d'honneur, cette unité allait désormais s'appeler « Commando Guillaume ».
C'est alors que le frère du disparu, le lieutenant de vaisseau Guillaume, le fameux "crabe-tambour" personnage de légende de la guerre d'Indochine demande à être mis à la disposition de l'armée de terre dans le but de reprendre le commandement du Commando. L'intérim est assuré par l'adjudant Bizet puis par le lieutenant Titoulet. Ce dernier perd la vie lors d'un accrochage à l'oued Fodda.
Lorsque le lieutenant de vaisseau Guillaume est blessé en 1958, à la tête du Commando, il est relevé par le lieutenant Dominique dont l'adjoint est le lieutenant Hamel qui deviendra par la suite officer général.

Unité du « 3 »,le Commando s'illustre une nouvelle fois lors de l'opération BIZERTE au cours de laquelle les 2ème et 3ème RPIMa réduisent un ennemi bien supérieur en nombre.

Les résultats exceptionnels obtenus en opération par le « Commando Guillaume » forcent l'admiration et le respect et lui donnent la réputation d'unité d'élite à la devise légendaire : « observe et frappe ».
Le « Commando Guillaume » sera dissout le 1er janvier 1963, soit 5 mois après son retour en france et son fanion déposé dans la salle d'honneur du 3ème RPIMa.
En cette matinée d'octobre 2003, lorsque le GCP du « 3 » aux ordres du capitaine BERGER s'est mis en place aux côtés des anciens du « Commando Guillaume » et lorsque le fanion de ce dernier est passé des mains du général HAMEL aux mains du chef du GCP, l 'émotion qui régnait était à la hauteur de la glorieuse et héroïque histoire de cette unité hors du commun.

Désormais, le devise « observe et frappe » a trouvé une nouvelle voie, celle de commandos parachutistes du 3ème RPIMa dont les membres chercheront en toutes circonstances à se montrer dignes du lourd héritage légué par leurs grands anciens.

historique du frère du lieutenant Pierre guillaume qui a repris le commandement du commando

Lt de Vaisseau GUILLAUME Pierre: Fin juillet 1957 – mars 1958
Le fameux crabe tambour, figure de légende de la guerre d'Indochine,
blessé le 27 Novembre 1957 

Les mémoires de guerre de celui qui inspira le fameux Crabe Tambour, corsaire des temps modernes, homme de conscience et d’honneur.

Né le 11 août 1925 à Saint-Servan, le Lieutenant de Vaisseau Pierre Guillaume, marin et soldat d’exception, disparut en décembre 2002 au terme d’une existence intense et mouvementée. Originaire d’une famille de militaires, cet ancien élève de l’Ecole Navale fut envoyé à plusieurs reprises en Indochine et c’est en tant que Lieutenant de Vaisseau qu’en 1954, il rallie pour la troisième fois ce pays, où il participe aux opérations militaires contre le Viet-Minh et à la fameuse évacuation des catholiques du Tonkin. Il décide ensuite de rentrer en France en traversant l’Océan indien en solitaire et à bord d’une jonque, ce qui lui vaudra de nombreuses aventures. En 1957, fait exceptionnel, il change d’arme, quitte la Marine pour l’Infanterie coloniale et prend, en Algérie, la tête d’un commando de parachutistes coloniaux : « Le commando Guillaume », à la tête duquel son frère a été tué quelques mois auparavant. En 1958, il réintègre la Marine et, en 1960, il est nommé à l’état-major interarmées du Commandant en chef des armées françaises en Algérie. Pendant le putsch, il est adjoint marine du général Challe. Il est arrêté et condamné à quatre ans d’emprisonnement avec sursis. Il repart alors en Algérie pour devenir l’adjoint du Général Jouhaud. En mars 1962, il est arrêté, jugé et condamné à huit ans de détention criminelle. Il sera libéré le 1er avril 1966. A sa sortie de prison, il rejoint la vie civile et occupe diverses fonctions dans des sociétés d’affrètement maritime et d’armement de bateaux. En 1978, il arme le bateau qui permet à Bob Denard et son équipe de débarquer aux Comores. Il se consacre ensuite au renflouement de bateaux. Entre 81 et 87, il se rend en Arabie Saoudite, où il s’occupe des systèmes de défense maritime. Durant ses dernières années, il s’attaque à la rédaction de ses mémoires avec la collaboration d’Elisabeth Escalle, qu’il charge de les faire publier après sa mort.

Le Commando GUILLAUME de nos jours

 Le groupe de commandos parachutistes du 3°RPIMa est composé d’une vingtaine de commandos répartis dans deux équipes. Constituant un instrument de combat et d'acquisition du renseignement très performant aux ordres du chef de corps, le GCP peut être engagé par saut opérationnel à grande hauteur (4000 m) et est en mesure d'exécuter des missions d’appui à l'engagement opérationnel du régiment engagé dans l'urgence, de renseigner et de mener des actions de type commando à caractère furtif dans la profondeur du dispositif ennemi.

Les commandos parachutistes peuvent être projetés sur très court préavis depuis le territoire national ou toute autre plate-forme d'entraînement et d'exercice dans le monde.

La sélection de ces hommes est réalisée parmi les meilleurs éléments du régiment. Formés dans un premier temps pendant 14 semaines au sein des régiments de la brigade parachutiste afin de maîtriser tous les savoirs faire propres aux commandos parachutistes, les militaires du rang et sous officiers doivent obtenir impérativement "le brevet moniteur commando" et les officiers "le brevet d’instructeur" au cours d’un stage de 4 semaines au Centre National d’Entraînement Commando (CNEC) de MONTLOUIS. Le succès dans ces deux premières phases leur permettra d’effectuer le stage de Saut Opérationnel à Grande Hauteur dispensé par l’Ecole des Troupes Aéroportées de PAU. A l’issue de l’obtention du brevet de chuteur opérationnel, ils rejoignent enfin le commando.

 

Historiques des missions des commandos marines

1956 Crise de Suez 

1960-1961 Protection rapprochée du général de Gaulle par le commando Hubert 

1968 protection du président de la République durant les événements de mai 1968.

1972 à 1975 Protection de l'Île Longue (Brest)(début de la Force Océanique Stratégique

1974 à 1975 Opération Décan 1 au lac Amer ; déminage des sites du 15 novembre 1974 au 25 décembre 1975 (Canal de Suez)

???? Opération Décan 2 au lac Amer ; déminage des sites du 8 mars au 11 avril puis du 11 avril au 15 mai.(Canal de Suez)

1980 Mission aux Seychelles 

1982 à 1986 Missions Olifant au Liban

1983 Opération Acanthe. La 2ème Cie de combat du 17ème RGP accueille à Beyrouth, de juin à septembre 1983, 2 équipes de nageurs de combat.(Liban)

1984 mission DIODON IV, septembre 1983 à février 1984, commando De Monfort (Liban).

1984 Mission DIODON V,du 20 février au 31 mars, commando Trepel(Liban).

1985 Mururoa 

1987 Seychelles 

??? Opération Victor : Assaut de la grotte d'Ouvéa tenue par des rebelles indépendantistes ayant pris des gendarmes en otage. Opération combinée avec la 2ème Cie du 17ème RGP et le GIGN.(Nouvelle-Calédonie)

??? Opération Oside aux Comores. Opérations Basilic, Capselle puis Médor.(Liban).

1995 Opération Artimon de contrôle de l'embargo envers l'Iraq ; implication épisodique jusqu'en 1995.(Golfe Arabo-Persique)

1990 Opérations Glycine puis Hortensia.(Liban) 

1990 Participation aux opérations menées dans le cadre de la Guerre du Golfe (embargo, déminage, ...).(Koweït)

1991 Opération Badge.(Liban) : Exfiltration du général Michel Aoun de l'ambassade de France du Liban (août ).

1992 Évacuation de ressortissants étrangers.(Somalie)

1992 Reconnaissance de plages et de ports durant la mission Hortensia.(Haïti)

 ??? Mission Isboukir. (Djibouti)

1992 Participation du commando de Penfentenyo aux opérations en Bosnie-Herzégovine 

1993 Opération de contrôle de l'embargo Balbuzard et Sharp Guard, et de soutien aux forces terrestres engagées en ex-Yougoslavie à partir de 1993; implication épisodique jusqu'en 1996.(Mer Adriatique)

???? Mission Oryx en effectuée par le commando Jaubert dans le cadre du COS (Somalie)

1994 Évacuation des ressortissants occidentaux par le commando de Montfort. (Yémen)

1994 Durant l'opération Turquoise, protection des populations civiles assurée par le commando Trepel au sein d'une mission du COS. (Rwanda)

1995 Protection des installations de tir contre Greenpeace durant l'opération Nautile.(Mururoa)

1995 Mission Azalée menée par le commando Jaubert avec d'autres unités du COS.(Comores)

1996 Mission Badge par le commando Trepel. (Afghanistan

1996 Mission Salamandre et IFOR. (Bosnie-Herzégovine

1996 Mission Malebo par le commando de Penfentenyo. (ex-Zaïre

1997 Mission Alba pour récupérer des ressortissants et effectuer des reconnaissances de plages par les commandos Jaubert et Hubert. (Albanie

????Mission SFOR par les commandos de Montfort et Hubert.

1997 Mission Pélican assurée dans le cadre du COS par les commandos de Montfort et Hubert. (Congo)

1997 Mission Espadon : récupération de ressortissants par le commando de Montfort. (Sierra Leone

1997 Mission Neptune) par le commando de Penfentenyo. (Mer du Nord)

1997 Mission Maracuja par le commando Trépel

1997 Mission TAAF TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises) par les commandos de Montfort et de Penfentenyo 

1998 Mission Iroko.(Guinée-Bissau)

1998 Mission Malachite. (Congo)

1999 Mission KFOR en Macédoine et au Kosovo.(Macédoine

2000 Capture à Pale, par le commando Hubert et le GCMC, de Momcilo Krajisnik, bras droit de Radovan Karadžić et inculpé par le Tribunal Pénal International de crimes contre l'humanité (3 avril ). (Bosnie-Herzégovine)

1997 mission dans les TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises) avec le commando de Penfentenyo 

1997 participation à la traque des criminels de guerre dans le cadre de la SFOR en Bosnie-Herzégovine avec le commando Hubert et le GCMC 

 

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