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Une école fondée par Himmler
LES FILLES SS D’OBERNAI
Trois mille auxiliaires féminines SS venus de tout le Grand Reich allemand ont été formés à Obernai dans une école fondée et surveillée par Himmler.
L’ institution disparu dans la nature en novembre 1944.
En novembre 1944, un épisode méconnu de la guerre a pris fin en Alsace. Durant deux ans et demi, les SS avaient formé environ trois mille jeunes filles et femmes à Obernai dans une école SS du Reich (Reichsschule SS). A l’arrivée des chars alliés, l’ école en question se volatilisa. Une dirigeante de l’ école écrivit alors à Himmler à propos de cette retraite précipitée : <<Notre retraite vers le Rhin, quelle aventure, mais je me suis sentie vraiment dans mon élément. La bataille tout autour puis, Dieu soit loué, une tempête violente et, au milieu de tout cela : nous ! Et quelle camaraderie entre nous, les filles ont eu un comportement très honorable, chantant à travers la boue et la pluie, comme il se doit pour une auxiliaire SS.>>
Les auxiliaires féminins n’ ont rien de commun avec les surveillantes des camps de concentration. Elles étaient plutôt des imitation plus ou moins réussies des auxiliaires que l’ on trouvait dans divers camps de la Wehmacht. Elles avaient les mêmes fonctions que ces dernières : en prenant en charge des tâches non guerrières, elles permettaient de libérer ainsi les SS pour le service armé. Himmler lui-même s’ occupait de l’ organisation de ce corps féminin ; Seule différence avec les filles de la >Wehmacht : les <<dames SS>> étaient soigneusement sélectionnées car elles représentaient des épouses potentielles pour les SS. L’ école d’ Obernai était organisée comme un couvent.
Dans son livre Frauen zu den Waffen ? (les femmes doivent-elles prendre les armes?), paru chez Wehr & Wissen, l’ historien allemand Franz Seidler décrit l’ école et la formation de ces femmes à Obernai. C’ est en mai 1942 qu’ Himmler et le SS Gruppenführer Sachs se mirent d’ accord sur l’ emplacement de l’ école. Après conflits avec l’ Ortsbauernfürer, les SS acquirent une aire de quatre-vingt hectares à coté des châteaux d’ Oberkirch et de Léonarsau (de Dietrich), dont les propriétaires furent interdits d’ accès parce que les domaines pouvaient être réquisitionnés en tant que << propriété du Reich >>. Les meubles furent réquisitionnés sur place et dans le canton de Molsheim. Les plus beaux auraient été mis de coté par le médecin personnel d’ Hitler.
L’ implantation de l’ école près de Strasbourg répondait également à des motifs politiques. Les Alsaciens, politiquement peu sûrs, (unzuverlässig) et très critiques envers l’ Allemagne (Deutstum), devaient ainsi apprendre ce qu’ est le << edles deutsches Frauentum >> (la fierté féminine allemande). Les relations entre les femmes SS et les habitants, amicales au début, se dégradèrent au long de la guerre : refus de servir dans les magasins, ect. A la fin, les réactions furent carrément hostiles.
La sélection des filles était très rigoureuse. Elles devaient avoir entre dix-sept et trente ans, être plus grande que 1 m 65 et répondre à << toutes les exigences qui pouvaient être demandées à de futures épouses de membres de la SS >>. Les veuves de SS devaient être choisies en priorité. Par contre , les candidates paysannes, aides ménagères, aide soignantes devaient être refusées pour des opérations d’ importance stratégique. Avec le temps, les critères de sélections évoluèrent (quarante ans et 1 m 58), puis l’ école fut même ouverte à des étrangères. En 1944, le corps d’ auxiliaires féminins SS comptait dans ses rangs quinze musulmanes, parentes d’ officiers de la Waffen-SS, division Handshan.
L’ école était dirigée par le chef de brigade SS Dufais et les Alsaciens Dilcher (Standartenführer) et Mutschler (Obersturmbannfürer). Himmler a visité l’ école deux fois. Pour lui, elle représentait le << germe des SS féminins >>. Il voulait faire de son armée de femmes un équivalent du Lotta finlandais.
Pas de barbelés, de miradors, de sentinelles, mais le règlement était très stric pour les pensionnaires. Pas de vacances, pas de permission nocturne. En cas de visite masculine, il fallait l’ autorisation de la directrice. Tout ne se passa pas selon les idées des dirigeants SS. Il y eu des plaintes pour << flirts exagérés >> quand les pensionnaires, surnommées les Blitzmadel dans la commune, allaient acheter fruits et légumes chez l’ habitant. On disait également que les filles discutaient avec les prisonniers du camps du Struthof qui travaillaient à Obernai. D’ autres auraient été vues en train de jouer du jazz à la gare de Strasbourg. Puis vinrent les chars de Leclerc.
Et la fin de l’ école.
femmes de la SS
Gertrud Scholtz-Klink | |||
Gertrud Scholtz-Klink est un membre ardent du parti de Treusch de née de Gertrud Scholtz-Klink ( février 9, 1902 - mars 24, 1999) Nazi et chef des femmes de Reich. Elle a épousé un ouvrier postal à l'âge de dix-huit et a eu six enfants avant qu'il soit mort. Ses idées et ses regards germaniques lui ont fait d’elle une candidate parfaite pour les socialistes nationaux. Elle a joint la partie allemande socialiste nationale d'ouvriers ( NSDAP ) et par 1929 est devenue chef de la section des femmes dans Baden. Adolf Hitler en 1933 a nommé Scholtz-Klink en tant que le chef des femmes de Reich de la ligue des femmes de Nazi. En bonne oratrice, sa tâche principale devait favoriser la supériorité masculine et l'importance de la grossesse. Dans un discours elle a précisé que "la mission de la femme est d'administrer dans la maison et dans sa profession les besoins de la vie dès le début le moment passé de l'existence de l'homme." En juillet 1934 elle a été nommée à la tête du bureau des femmes dans l'avant de travail allemand. Scholtz-Klink a eu la responsabilité de persuader des femmes de travailler pour le bien du gouvernement de Nazi. En 1938 elle a argué du fait que "la femme allemande doit travailler et travailler, physiquement et mentalement elle doit renoncer au luxe et au plaisir." Bien qu'elle apprécie elle-même une existence matérielle confortable. Car elle était une femme, elle a été habituellement laissée hors des réunions plus importantes dans la société a domination masculine du troisième Reich et a été considérée comme étant un grand leader. En 1940 elle est mariée pour la troisième fois, au Obergruppenführer Heissmeyer et a fait des voyages fréquents pour rendre visite à des femmes aux camps de concentration politiques. Après que la guerre elle du entrer dans la clandestinité et se cacher, elle a été arrêtée en 1948. Cette même année elle a été condamnée par une cour militaire française à dix-huit mois de prison. Ses citations "aucune femme de Nazi ne sera jamais motivée pour travailler pour l'argent" "bien que notre arme soit mais une cuillère en bois, elle doit devenir aussi puissante que d'autres armes"
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Bund Deutscher Mädel en Allemagne | |||
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Frauenuniformen 1939-1945 | |||
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Divers uniformes féminins de la Wehmacht |
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