Mur de l'Atlantique
Le mur de l'Atlantique (Atlantikwall en allemand) est un système extensif de
fortifications côtières, construit par le Troisième Reich pendant la Seconde
Guerre mondiale le long de la côte occidentale de l'Europe et destiné à empêcher
une invasion du continent par les Alliés depuis la Grande-Bretagne.
Ces fortifications s'étendent de la frontière hispano-française jusqu'au nord de
la Norvège (Festung Norwegen). Elles sont renforcées sur les côtes françaises,
belges et néerlandaises de la Manche et de la mer du Nord.
Mur de l'Atlantique
Historique
Naissance et développement
Le 22 juin 1941, le IIIe Reich rompt le Pacte germano-soviétique en déclenchant
l'opération Barbarossa, ce qui ouvre le front de l'Est. Or l'attaque de Pearl
Harbor, le 7 décembre 1941, fait entrer les États-Unis dans la Seconde Guerre
mondiale, l'Allemagne lui déclarant la guerre peu de temps après l'attaque
japonaise.
En septembre 1941, le Generalfeldmarschall von Witzleben, qui commande les
forces allemandes de l'Ouest propose à l'OKW, le haut-commandement allemand, de
construire des positions défensives sur le littoral.
Avec la guerre sur le front de l'Est moins rapide qu'espérée par les Allemands
et l'entrée en guerre des États-Unis, Hitler commence à envisager un possible
débarquement anglo-américain à l'ouest, d'autant que Staline presse les Alliés
occidentaux pour l'ouverture d'un second front en Europe, la Wehrmacht
consacrant alors l’essentiel de ses ressources en hommes et en matériels sur le
front de l'Est.
Le 15 mars 1942, il remplace von Witzleben par le Generalfeldmarschall von
Rundstedt. Le 23 mars il publie sa directive de guerre no 40 qui ordonne toute
une série de mesures afin de renforcer les côtes des pays occupés ou annexés. En
premier lieu, une protection de tous les grands ports, surtout ceux abritant,
sur la façade atlantique, les bases pour sous-marins. Les Allemands sont
persuadés qu'un débarquement ne peut avoir lieu qu'à proximité d'un port afin
d'assurer la logistique des troupes débarquées. Dans cet esprit, il est décidé
l'installation de batteries lourdes et moyennes de la Kriegsmarine responsable
des objectifs marins, la création de points d'appui renforcés autour des ports
tenus par l'armée de terre et à proximité des plages et des digues (les
widerstandsnesten), enfin la Luftwaffe doit assurer la protection antiaérienne
des lieux. Les objectifs doivent être atteints pour la fin de l'année.
L'organisation Todt, le Reichsarbeitsdienst, le service du travail du Reich,
ainsi que les unités du génie de l'armée sont chargés conjointement des travaux.
Le commandement à l'ouest est également l'objet de modifications des compétences
afin de rendre plus homogène la stratégie de défense et de construction du mur2.
Le 15 août 1942 se tient à Berlin une réunion avec des représentants de l'OKW et
de l'organisation Todt.
Quelques jours plus tard, le débarquement de Dieppe conforte les Allemands dans
leur idée que les Alliés tenteront de débarquer près d'un port. Hitler demande
que l'effort soit porté sur les côtes du nord de la France et sur les côtes
belges.
Mais l'intensification des bombardements alliés, des programmes prioritaires
comme les bases pour le lancement des V1 ou la construction de ligne de défense
sur les autres fronts, font que l'organisation Todt prend beaucoup de retard1
dans la construction du mur de l'Atlantique.
Batterie Lindemann en France
Erwin Rommel menant une inspection du mur.
Construction du mur en 1943
Renforcement par Rommel
Avec l'imminence d'un débarquement allié, le décembre 1943, le maréchal Erwin
Rommel se voit confier par Hitler une mission d’inspection du mur. Le 31
décembre, il lui adresse un rapport alarmiste mais réaliste.
Si les défenses protégeant les ports sont jugées correctes, mais insuffisantes
en cas d'attaque par la terre, les plages restent trop accessibles avec des
points fortifiés pas assez nombreux et trop vulnérables1. Plusieurs batteries
côtières ne sont pas protégées par des casemates de béton et l'ensemble du
dispositif manque de profondeur1.
En janvier 1944, Rommel est nommé commandant du groupe d'armées B chargé de la
défense du nord-ouest de l'Europe, des Pays-Bas jusqu'à la Loire, la zone la
plus probable pour le débarquement allié.
Il ordonne immédiatement le renforcement des défenses. Sous sa direction, une
ligne d'emplacement de tir abrité en béton renforcé le long des plages est
construite, et quelquefois plus à l'intérieur, pour abriter des mitrailleuses,
des armes anti-chars et de l'artillerie légère. Des champs de mines et des
obstacles anti-chars sont posés sur les plages elles-mêmes et des obstacles
sous-marins ainsi que des mines posées juste à la limite de marée. Le but est de
détruire les péniches de débarquement avant qu'elles puissent débarquer leurs
hommes ou véhicules. À l'arrière du littoral, les zones basses sont inondées et
les prairies sont hérissées de pieux (les « asperges de Rommel ») pour éviter
les atterrissages de planeurs.
Cet activisme porte ces fruits. Ainsi entre janvier et mai 1944, 4600 ouvrages
sont construits contre 8478 pour les deux années précédentes. L'organisation
Todt fait passer sa production de béton armé de 357 000 à 722 000 m³.
Pose de poteaux anti-débarquement sur une plage.
La Panzerkontroverse - opposition entre Rommel et von Rundstedt
La stratégie de Rommel vise à repousser les Alliés sur les plages, dès les
premières heures du débarquement1. Le maréchal von Rundstedt en revanche est lui
adepte d'un système de défense plus mobile : des troupes armées et blindées en
retrait dans les terres qui, concentrées, livreraient le combat après le
débarquement car selon lui, les Alliés ne pourraient combattre longtemps sans
disposer d'un port. Von Rundstedt souhaite donc maintenir les Panzerdivisions en
retrait alors que Rommel les souhaite au plus près des côtes. Face à cette
Panzerkontroverse, Hitler ne tranche pas : 3 divisions seront positionnées près
des côtes, le reste à l'arrière.
Main d'œuvre
L'organisation Todt qui a déjà créé la ligne Siegfried le long de la frontière
franco-allemande, est responsable de la supervision de la construction du mur de
l'Atlantique et la conception de ses principales fortifications. Au départ, les
travailleurs sont volontaires : les Allemands ayant besoin d'une main-d'œuvre
spécialisée, ils sont deux à trois fois mieux payés (grâce à des primes de
séparation, de logement ou de bombardement pour les ouvriers travaillant dans
les ports bombardés) que les ouvriers travaillant dans ce secteur et bénéficient
d'une protection sociale supplémentaire. Ensuite, des milliers de travailleurs
forcés : prisonniers de guerre comme les tirailleurs sénégalais, 10 000 Juifs,
jeunes Français voulant échapper au STO en Allemagne, républicains espagnols
réfugiés en France (mais utilisés surtout pour les bases sous-marines) sont
réquisitionnés pour construire ce mur le long des côtes néerlandaise, belge et
française de la mer du Nord, de la Manche et en Vendée ainsi que dans les îles
Anglo-Normandes.
Quand Rommel décide de renforcer le mur, les soldats allemands des unités
stationnées près des cotes sont également mobilisés, au détriment des exercices,
pour participer aux travaux de fortifications et surtout au camouflage et à la
pose d'obstacles.
Collaboration des entreprises françaises
Deux cents grandes entreprises allemandes sous-traitant5 en partie à 15 000
entreprises françaises, sociétés du BTP et cimenteries principalement (1 000 à 1
500 grosses et moyennes entreprises), collaborent à la réalisation des travaux.
Ainsi, la société Sainrapt et Brice, dirigée par Pierre-Louis Brice, qui fait
l'objet d'un procès retentissant de l'épuration économique. Mais la majorité des
entreprises ne sont condamnées qu'à payer les impôts et taxes sur les bénéfices,
souvent très importants, réalisés pendant l'occupation7. De même, la société des
grands travaux de France, dirigée par Jean Gosselin qui est condamné à la
Libération8, ou encore Campenon Bernard Construction, Lafarge.
Limites du dispositif
À la veille du débarquement, les défenses du mur de l'Atlantique constituent un
important obstacle pour les troupes alliées. Mais même si Rommel a « colmaté »
les principales brèches, le mur de l'Atlantique n'offre pas la profondeur que le
maréchal allemand aurait souhaitée et la seconde ligne défensive, plus en
arrière du rivage, est très incomplète, faute de temps et de moyens. Quelques
mois supplémentaires auraient sans doute permis de parfaire les défenses mais la
supériorité aérienne et navale écrasante des Alliés, les moyens que ceux-ci
allaient engager et, coté allemand, l'absence de réserves immédiatement
disponibles, la mauvaise coordination des commandements ne pouvaient permettre
au seul mur d'empêcher le débarquement.
Le débarquement
Les Alliés attaquent les défenses du mur de l'Atlantique lors du débarquement du
6 juin 1944 en Normandie sur les cinq plages différentes. Ils ont alors fait le
choix de débarquer loin d'un port, ces derniers étant trop solidement défendus,
retenant l'expérience du débarquement de Dieppe de 1942. Ce débarquement a été
précédé les mois précédents de multiples bombardements (sur l'ensemble du
littoral pour empêcher de faire connaître le lieu de débarquement). La veille du
jour J, un intense bombardement des zones de débarquement et des batteries
côtières proches précédera le débarquement des troupes. À l'exception d'Omaha
Beach (où le bombardement fut fait par erreur plusieurs centaines de mètres en
arrière des défenses allemandes) et de quelques batteries plus à l'intérieur des
terres, les défenses côtières allemandes ne résistent guère plus d'une heure au
débarquement des troupes alliées.
Mais les Alliés sont encore confrontés aux défenses du mur de l'Atlantique lors
des combats pour la prise des ports : la prise de Cherbourg fin juin 1944, ou du
Havre début septembre 1944 ainsi que lors de la bataille de l'Escaut en novembre
1944 pour libérer les accès maritimes du port d'Anvers. La sanglante et longue
bataille de Brest entre juillet et septembre 1944 pousse les Alliés à ne pas
s'attaquer aux autres forteresses des ports atlantiques - ce qui deviendra les «
poches de l'Atlantique » - dans lesquelles l'armée allemande s'est retranchée :
Saint-Nazaire, Lorient, La Rochelle, Royan (exception faite de Saint-Malo,
libérée en août 1944) mais surtout, ni aux îles Anglo-normandes et qui ne sont
libérées que le 9 mai 1945, lendemain de la capitulation allemande.
Au total, 10 000 soldats alliés ont trouvé la mort face aux fortifications du
Mur.
Composition
Le mur de l'Atlantique peut se décomposer en 5 ensembles :
• les forteresses protégeant les ports
• les batteries d'artillerie côtières
• les stations radars et d'écoute
• les ouvrages de défenses rapprochées des plages
• les obstacles anti-débarquement des plages et anti mouvement à l'arrière des
défenses
La partie la plus fortifiée et la mieux équipée est le littoral du Pas-de-Calais
car la plus proche de la Grande-Bretagne et le lieu de débarquement supposé le
plus probable.
Standardisation des constructions
L'organisation Todt a normalisé la construction des bunkers suivant leur usage
et leurs contraintes : le Regelbau. Cette normalisation a commencé avant la
guerre et on la retrouve sur la ligne Siegfried, avant d'être affinée et adaptée
à une défense côtière. Elle doit permettre un gain de temps dans la
construction, une optimisation de l'usage des matériaux et une assurance de
qualité de fabrication. Mais cette méthode se révèle toutefois en partie
inefficace du fait qu'il faut adapter les plans au terrain et aux ressources
disponibles.
Les forteresses
Après le raid sur Dieppe, les Allemands renforcent considérablement la
protection des ports, les transformant en Festungen, forteresses. Ils sont en
effet persuadés que les Alliés chercheront à s'emparer d'un port dès le
débarquement ou dans ces tout premiers jours pour acheminer les renforts,
l'approvisionnement et le matériel lourd. Les principaux ports de la Manche et
de la mer du Nord se voient ainsi protégés par plusieurs batteries lourdes, le
port et la ville attenante sont quadrillés de bunkers divers. Enfin la
protection du port est renforcée par une ou deux lignes de défense en arc de
cercle à l'arrière pour les protéger d'une attaque terrestre.
Les batteries d'artillerie côtières
Un des canons de 152 mm de la batterie de Longues-sur-Mer en Normandie.
Les batteries d'artillerie, dans les forteresses ou sur la côte, représentent la
raison d'être du mur : empêcher les navires d'approcher et de soutenir un
débarquement de plus petites embarcations. C'est autour d'elles que se
développent des défenses plus légères. Sur la zone entre Cherbourg et le
Pas-de-Calais, elles couvrent l'ensemble des zones de débarquement possibles. On
en compte ainsi 24 entre Cherbourg et Le Havre.
Une batterie se compose généralement d'un - ou plusieurs - canons de marine
autour duquel on construit un bunker de protection (généralement dans cet ordre
pour les canons de marine au vu de leur taille imposante). Ces canons ont une
portée de plusieurs dizaines de kilomètres. Certaines batteries lourdes
construites dans le Pas-de-Calais, comme la batterie Todt, peuvent tirer leurs
obus jusque sur le territoire anglais. Le principe d'implantation d'une batterie
moyenne (de la Kriegsmarine ou de la Wehrmacht) est simple : quatre casemates,
orientées par deux ce qui permet d'augmenter l'angle de tir. Un poste de
direction de tir, placé à l'avant des casemates (comme à Longues) ou décalé
(fort de l'Ève à Saint-Nazaire). Les abris pour munitions sont construits à une
distance déterminée (ni trop loin afin de maintenir un approvisionnement rapide,
ni trop près à cause des risques de bombardements de la zone). Les capacités de
stockage sont en fonction du type des casemates. Enfin les abris pour le
personnel servant les pièces d'artillerie, et les abris annexes comme les
citernes, puits protégés, abri pour groupes électrogènes, abri sanitaire…
Quelques cuves pour canons de DCA ainsi que des ouvrages de défense rapprochée
complètent l'ensemble qui est clôturé et protégé par des champs de mines plus ou
moins importants.
Les postes de direction de tir.
Ces bunkers sur plusieurs niveaux abritent les
instruments électroniques et optiques (télémètres) nécessaires à l'orientation
du tir des canons de la batterie.
Les tobrouks.
Ces petits bunkers individuels, appelés Ringstand en allemand, c'est-à-dire
abri/emplacement circulaire, prennent le nom de tobrouk, Tobruk en allemand,
après le siège de Tobrouk par Rommel. Ils désignent un petit abri ouvert sur
l'extérieur dans la partie supérieure par un trou. Les personnels affectés dans
les tobrouks sont généralement équipés de mitrailleuses MG 34 ou MG 42. Les
tobrouks peuvent également être modifiés, afin de permettre l'installation d'une
tourelle de char de modèles anciens, ou de prises de guerre. L'armement de ces
dernières est le plus souvent modifié par l'intégration de matériel allemand.
Le tobrouk peut être recouvert d'une cloche d'acier ou comme ici d'une
tourelle de char.
Ils peuvent recevoir un ensemble de matériels assez variés, mais c'est la
version Vf 58c, pour MG qui est la plus construite. D'autres peuvent abriter un
mortier de 5 cm ou 8 cm, un lance-flammes, du matériel de transmission optique…
La longue liste des tobrouks est modifiée en Bauform (« position de montage »)
pour une meilleure identification. Chaque Bauform correspond alors à un seul
ouvrage. Ainsi, pour chaque type de tourelle de char, tant allemande que de
prise de guerre, celui-ci a un numéro.
Obstacles
Le but des obstacles sur les plages est d'empêcher l'approche des barges de
débarquement. On retrouve donc suivant les plages des réseaux de pieux en bois
surmontés de mines Teller ,des trépieds formés de troncs d'arbres équipés de
lames d'acier (« casse-noisettes »), des poteaux en acier assemblés ressemblant
à des portes d'étables (« portes belges ») , des « hérissons tchèques », des
plots en bétons et des fils de fer barbelé viennent compléter le dispositif
défensif. Plus de 500 000 obstacles sont ainsi répartis sur les plages. Les
sorties de plages sont protégées par des dents de dragons, des murs ou des
fossés anti-chars1.
L'arrière des côtes est aussi protégé. Rommel fait inonder les abords bas des
rivières. Sur les terrains dégagés pour prévenir l'atterrissage de planeurs, il
fait planter des poteaux de 2 à 3 mètres1 (les Rommelspargel, « asperges de
Rommel ») pour éviter l'atterrissage de planeurs. 5 à 6 millions de ces pieux
seront ainsi plantés à l'arrière du littoral.
Troupes
Les troupes statiques utilisées pour défendre les plages et les côtes sont de
faible valeur combative, souvent des hommes déclarés inaptes au combat des
unités mobiles. On y trouve également des étrangers combattant sous l'uniforme
allemand, principalement d'anciennes troupes soviétiques.
Les troupes à plus grande valeur combattante se trouvent beaucoup plus à
l'intérieur des terres.
Quelques chiffres
Le mur de l'Atlantique ou Atlantikwall, déployé par les Allemands du printemps
1942 au printemps 1944 mesure 4 000 km de long environ.
15 000 ouvrages y sont prévus, échelonnés le long des côtes qui se décomposent
en :
4 000 ouvrages dits principaux.
1 000 casemates pour canons antichars
10 000 casemates diverses
En avril 1943
3 670 ouvrages étaient bâtis et
2 530 en cours de construction.
En juillet 1943
8 000 installations permanentes sont terminées
En juin 1944 en Normandie, le mur est très inégalement terminé. Le long des 500
km côtes on peut compter
1 643 ouvrages bétonnés terminés
79 en voie d'achèvement
289 en cours de construction.
Ce qui correspond, en moyenne, à 4 ouvrages au kilomètre linéaire.
La construction du Mur mobilise 291 000 travailleurs forcés (nombre maximum au
printemps 1943), les soldats allemands du génie civil (correspondant à 10 % de
cet effectif) servant de cadres.
Il nécessite 13 millions de m3 de béton pour construire du Danemark à Bidassoa
(frontière espagnole)
12 000 ouvrages tels que forteresses, bases sous-marines, blockhaus, bunkers,
cuves à canons…
200 000 obstacles hérissaient les plages normandes tels que les hérissons
tchèques, asperges de Rommel, champs de mines…
300 000 soldats
4 000 pièces d'artillerie, avec une très grande diversité de calibres. Une très
grande partie de ces pièces est une récupération des territoires occupés, avec
les munitions correspondantes parfois en quantités limitées.
Les bunkers affaissés à Saint-Clément-des-Baleines sur la côte nord de l'île
de Ré en Charente-Maritime
Cloche blindée à Aleth, protégeant le port de Saint-Malo avec les impacts
d'obus américains tirés pendant la libération de Saint-Malo.
Le fort de la Crèche à Wimereux défendant le port de Boulogne-sur-Mer
Bunkers renversés sur la plage de Leffrinckoucke en France
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