Liste de massacres perpétrés par les forces allemandes en France durant la Seconde Guerre mondiale


Les troupes allemandes et leurs auxiliaires commirent quelques massacres et de nombreuses exécutions en France, à partir de l'invasion de mai 1940 jusqu’à la Libération en septembre 1944. Les victimes furent de natures diverses : hommes, femmes et enfants, civils, tirailleurs sénégalais en 1940 (Chasselay), résistants blessés ou prisonniers (Mont-Mouchet, Vassieux-en-Vercors, Grotte de la Luire), otages et juifs. (Saint-Genis-Laval, Bron, Savigny-en-Septaine).

Si dans la mémoire collective et la littérature historique, le massacre d'Oradour-sur-Glane, avec ses 642 victimes, occupe une place prépondérante, il ne peut occulter l'importance et la sauvagerie d'assassinats collectifs comme ceux commis à Maillé, Tulle, Ascq, Buchères, la vallée de la Saulx et de toutes les autres exactions des troupes allemandes qui firent plusieurs milliers de victimes.

Généralement attribués à la Waffen-SS, ces massacres furent aussi perpétrés par des unités de la Wehrmacht, de la Kriegsmarine, de la Gestapo, du SIPO-SD et par leurs auxiliaires français. La brutalité s'intensifia début 1944, avec les instructions concernant la répression données, le 3 février 1944, à la suite d'une intervention personnelle d'Adolf Hitler, par le général Hugo Sperrle, puis après le débarquement de Normandie, transposant en France la sauvagerie pratiquée sur le front de l'Est et dans les Balkans.

Au total durant la Seconde Guerre mondiale, 6 000 Français furent massacrés ou tués par les Allemands ou leurs alliés, 25 000 furent fusillés, 27 000 résistants moururent en déportation en plus de 76 000 déportés juifs.


Liste chronologique


Mai 1940
Le 24
• Hinges : 10 civils, âgés de 26 à 53 ans, sont exécutés au bord d'un trou d'obus datant de la guerre précédente et ils y sont enterrés.


les 24 et 25
• Massacre du Quesnoy à Beuvry : civils et réfugiés sont massacrés par la 3e Panzerdivision SS Totenkopf.


le 27
• Paradis-Lestrem : 97 soldats britanniques prisonniers issus du deuxième bataillon du Royal Norfolk Regiment sont exécutés par la 3e Panzerdivision SS Totenkopf.


le 28
• Oignies : 80 civils assassinés à la suite d'une bataille qui dure trois jours et un officier anglais brûlé vif.
• Courrières : 45 hommes assassinés, la ville est incendiée et détruite à 90 %.
• Massacre de Esquelbecq : 80 soldats britanniques et français tués, 15 blessés.

Juin 194
le 20
• Chasselay : plusieurs dizaines de soldats Sénégalais prisonniers sont exécutés par la division SS Totenkopf.
• Domptail : 28 à 33 soldats français sont fusillés par des soldats allemands.

Août 1941
Le 29
• Forteresse du Mont-Valérien, à Suresnes : 3 hommes du réseau Nemrod : le capitaine de corvette Honoré d'Estienne d'Orves, le lieutenant Maurice Barlier, officiers de la France libre, et Jan Doornik, officier néerlandais, sont les premiers fusillés du Mont Valérien.

Octobre 1941
Le 22
• Représailles après la mort de Karl Hotz : 48 otages sont fusillés en représailles de l'assassinat du lieutenant-colonel allemand Karl Hotz. 27 prisonniers sont exécutés à Châteaubriant, à la carrière de la Sablière, 16 à Nantes au champ de tir du Bèle, et 5 à Paris, à la forteresse du Mont-Valérien.


Le 24
• Camp de Souge, à Martignas-sur-Jalle : 50 otages, en majorité des communistes, sont fusillés en représailles de l'assassinat d'un officier allemand. Au total 273 personnes sont fusillées au camp de Souge pendant l'occupation.

Décembre 1941
Le 15
• Forteresse du Mont-Valérien, à Suresnes : 70 otages dont 53 Juifs, parmi lesquels 44 viennent du camp de Drancy, sont fusillés.
• Caen : 13 prisonniers communistes sont fusillés par les Allemands.
• Juigné-des-Moutiers : 9 prisonniers du camp de Châteaubriant (camp de Choisel) sont fusillés dans la forêt de la Blisière.

Août 1942
Le 11
• Forteresse du Mont-Valérien, à Suresnes : 88 otages communistes sont fusillés sur ordre de la Sipo-SD, en représailles de la mort de 8 soldats de la Luftwaffe, tués par des grenades.

Septembre 1942
Le 13
• Prison de la Santé à Paris : trois communistes, dont le député Jean Catelas, condamnés à mort par le tribunal d'État du gouvernement de Vichy, sont guillotinés.


Le 21
• Forteresse du Mont-Valérien, à Suresnes : 46 otages sont fusillés sur ordre de la Sipo-SD, en représailles de la mort de 3 soldats allemands et de divers attentats.
• Camp de Souge, à Martignas-sur-Jalle : 70 otages sont fusillés sur ordre de la Sipo-SD dans le cadre des mêmes représailles.

Octobre 1942
Le 5
• Stand de tir de Balard à Paris : 18 FTP sont fusillés.

Novembre 1942
Le 3
• Forteresse du Mont-Valérien, à Suresnes : 6 personnes sont fusillées.


Le 24
• Forteresse du Mont-Valérien, à Suresnes : 8 FTP de la Seine sont fusillés.

Décembre 1942
Le 27
• Forteresse du Mont-Valérien, à Suresnes : 16 résistants du réseau de renseignements Georges France 31 sont condamnés à mort pour espionnage et fusillés.


Le 30
• Saint-Jacques-de-la-Lande : 25 résistants communistes sont fusillés à La Maltière.

Janvier 1943
Le 29
• Nantes : 9 résistants condamnés à mort sont fusillés au champ de tir du Bêle.

Février 1943
Le 8
• Cinq Martyrs du lycée Buffon : 5 lycéens de 17 à 20 ans sont fusillés par les Allemands au stand de tir de Balard pour attentats contre des soldats allemands.


Le 17
• Massacre de Ballersdorf (Haut-Rhin) : 18 hommes dont 12 Ballersdorfois incorporés de force décident de se soustraire à cette incorporation et sont arrêtés aussitôt dans la nuit. Trois d’entre eux seront tués, un seul s’échappera, les 14 autres seront jugés sommairement et 13 seront fusillés le 17 février 1943.

Septembre 1943
Le 7
• Massacre du bois du Thouraud : sept maquisards sont abattus par les Allemands, sept autres et deux paysans sont déportés dans les camps où six d'entre-eux y laisseront la vie.


Le 17
• Forteresse du Mont-Valérien, à Suresnes : 19 FTP brestois sont fusillés.

Octobre 1943
Le 13
• Messeix et Singles : exécution et arrestations.

Décembre 1943
Le 25
• Habère-Lullin : des jeunes réfractaires au STO rassemblés dans le château pour un bal de Noël sont dénoncés et surpris par la Sipo-SD. 25 sont massacrés et leurs corps brûlés, 26 sont arrêtés dont 8 sont déportés.

La Sipo SD

Janvier 1944
Le 5
• Mérenvielle : meurtres le 5 janvier et le 2 juin 1944.


Le 14
• Lanta : exécution.


Le 29
• Malleval : représsion allemande contre le camp de maquisards de Malleval. 15 civils y trouvent la mort, dont 4 en déportation, ainsi que 22 maquisards.

Février 1944
Le 16
• Beyssenac : 34 maquisards sont exécutés par deux compagnies allemandes au Pont Lasveyras, et 5 autres mourront en déportation.


Le 21
• Affaire de l'Affiche rouge : 22 résistants des FTP-MOI sont fusillés à Suresnes, au fort du Mont-Valérien.
• Annecy : 8 prisonniers sont fusillés après jugement de la cour martiale de Vichy.


Le 25
• Thonon-les-Bains : 6 prisonniers sont fusillés après jugement de la cour martiale de Vichy.

Mars 1944
Le 8
• Annecy : 5 prisonniers sont fusillés après jugement de la cour martiale de Vichy.


Le 20
• Annecy : 5 prisonniers sont fusillés après jugement de la cour martiale de Vichy. Un autre est exécuté le 8 avril.


Le 26
• Brantôme : après des tirs de résistants contre la voiture du général Walter Brehmer, ayant causé la mort de deux policiers, des membres du Sipo-SD exécutent 25 détenus de la prison de Limoges, dont des Juifs, ainsi qu'un jeune habitant de la commune.
• Allemans : des soldats allemands incendient une ferme dont les 3 occupants meurent carbonisés.
• La Jemaye : les mêmes abattent un habitant et incendient sa ferme.
• Echourgnac : les mêmes abattent une habitante et brûlent sa maison.
• Ribérac et Mussidan : les Allemands y prennent position ; le général Walter Brehmer installe même son quartier général à Ribérac. Ils sillonnent la forêt de la Double orientale et déclenchent des incendies pour débusquer les maquisards.


Le 27
• Sainte-Marie-de-Chignac : 25 autres détenus des prisons de Limoges et Périgueux, principalement des Juifs, sont fusillés au lieu-dit Rivières-Basses, par des membres du Sipo-SD. Deux blessés parviennent à s'enfuir.


Le 31
• Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac (Dordogne) : le village est entièrement détruit, 3 hommes sont exécutés, 12 civils et 4 gendarmes (qui ne survivront pas) sont déportés en Allemagne.

Avril 1944
Le 1er et le 2
• Ascq : 86 habitants sont fusillés par des hommes de la 12e Panzerdivision SS Hitlerjugend à la suite d’un acte de sabotage contre un train.

12e Panzerdivision SS Hitlerjugend


Le 6
• Tarnac : une compagnie d'une division allemande partant vers la Normandie, fusille quatre Juifs.
• Bugeat : 4 habitants du village sont fusillés par des soldats allemands.


Le 30
• Aussonne : meurtres et destructions.
• Cornebarrieu : meurtre.

Mai 1944
Le 2
• Montpezat-de-Quercy : des membres de la 2e division SS Das Reich tuent 5 personnes et en déportent 15. Le village est pillé et incendié.

2e division SS Das Reich


Le 4
• Annecy : 6 prisonniers sont fusillés après jugement de la cour martiale de Vichy.


Le 7
• Miremont : exécutions les 7, 9 et 14 mai par des membres de la 2e division SS Das Reich puis le 2 juin.1944).
Les 11 et 12
• Lauzès, Orniac, Blars, Grèzes, Latronquière, Sousceyrac, Cardaillac, Gorses, Molières, Le Bourg, Lacapelle-Marival, Terrou, Saint-Céré, Figeac, Lunan et Saint-Félix : dans cette même région, le Lot, les SS font plusieurs centaines de victimes et déportés.


Le 15
• Fouesnant : 15 hommes ; des résistants du groupe Vengeance, des FTPF, deux déserteurs russes de la Wehrmacht, sont fusillés par les Allemands dans le marais de Mousterlin. Deux autres exécutions ont lieu, l'une le 23 juillet, l'autre le 10 août.


Le 17
• Urau : meurtres et arrestations.


Le 21
• Frayssinet-le-Gélat : 3 femmes sont pendues et 11 hommes fusillés par les SS.


Le 23
• Galié : meurtres et destructions.


Le 25
• Lantilly : 23 maquisards du groupe Henri Bourgogne sont exécutés sommairement par les Allemands.


Le 28
• Vaussujean (Saint-Sébastien) : 7 résistants sont abattus et 3 autres (dont Victor Renaud) livrés à la Milice.


Le 31
• Saint-Jacques-de-la-Lande : 9 résistants sont fusillés à La Maltière.

Juin 1944
• Cadours : meurtre.
Le 1er
• Limogne-en-Quercy, Cadrieu et Frontenac : 9 civils sont tués par les SS.


Le 2
• Pibrac : crimes de guerre le 2 puis le 11 juin.


Le 3
• Linac, Viazac et Bagnac-sur-Célé : 19 habitants sont fusillés par les SS.
• Chaum : assassinat.


Le 5
• Ugine : les SS massacrent 28 habitants.


Le 6
• Caen : 87 prisonniers de la maison d’arrêt dont au moins une femme sont exécutés.
• L'Épine (Marne) : 7 résistants condamnés à mort sont fusillés par les Allemands.


Le 7
• Castelculier : 2 résistants sont tués et 4 otages civils exécutés. Le château de Laclotte et la ferme de la famille Afflatet sont brûlés par les Allemands.
• Saint-Pierre-de-Clairac : 11 patriotes français sont fusillés et massacrés par la Gestapo d'Agen et des éléments de la 2e division SS Das Reich.
• Saint-Germain-la-Blanche-Herbe : 11 soldats canadiens prisonniers sont exécutés ce jour et 7 autres le lendemain dans les jardins du château de l'Abbaye d'Ardenne.


Le 8
• Issendolus : 44 personnes sont massacrées par les SS et 70 autres déportées.
• Montgueux : 15 résistants sont fusillés par l'armée allemande au Trou de Chirac.
• Rennes : 32 résistants, dont 9 républicains espagnols, sont fusillés par les Allemands à la caserne du Colombier.
• Rouffilhac et Carsac-Aillac : 29 habitants dont des femmes et des enfants sont massacrés par les SS.
• Saint-Floxel : un soldat tue 8 femmes et enfants cachés derrière un abreuvoir.


Le 9
• Bretenoux : 20 civils dans la population et 18 résistants FFI de l'AS Corrèze. 2 civils seront aussi portés disparus.
• Tulle : 99 hommes sont pendus, puis, dans les jours qui suivent 149 sont déportés dans les camps de concentration nazis. Au total, l'action de membres de la 2e panzerdivision SS Das Reich et du SD fait 213 victimes.
• Argenton-sur-Creuse : 56 habitants dont des femmes et des enfants, et des membres des FFI sont massacrés dans les rues en fin d’après-midi par des membres d'une compagnie du régiment Der Führer de la 2e panzerdivision SS Das Reich et 11 sont fusillés le lendemain.
• Janaillat : 31 jeunes maquisards sont exécutés au lieu-dit Poteau de Combeauvert par un bataillon du 4e régiment de Panzergrenadier Der Führer appartenant à la 2e panzerdivision Das Reich.


Le 10
• Oradour-sur-Glane : 642 habitants, dont 247 enfants, sont abattus ou brûlés vifs par les hommes du 1re bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e panzerdivision SS Das Reich45.
• Villiers-le-Duc : 37 maquisards fusillés par les troupes nazies, en forêt domaniale de Châtillon-sur-Seine
• Issoudun : 11 personnes sont tuées.
• Marsoulas et Mazères-sur-Salat : 32 civils dont 6 femmes et 12 enfants sont tués par les SS.
• Betchat : deux civils sont tués, un FFI fait prisonnier est exécuté, plusieurs maisons sont incendiées le 10 puis dans les jours suivants
• Bagnères-de-Bigorre, Pouzac et Trébons : du 10 au 12 juin, 57 habitants dont des femmes et des enfants, sont massacrés par un bataillon du régiment Deutschland de la 2e panzerdivision SS Das Reich .
• Mont-Mouchet: les 10 et 11 juin, environ 100 civils et 238 résistants sont tués par les troupes nazies.
• Ussel : 47 jeunes résistants sont abattus, les blessés étant achevés.
• Ruynes-en-Margeride, Clavières : 36 civils sont victimes des troupes d'un Sicherungsbataillon de la Wehrmacht et du 19e SS-Polizieregiment.
• Laffite-Toupière : assassinat commis par des éléments de la 2e panzerdivision SS Das Reich.
• Martres-Tolosane : exécutions et massacres le 10 juin commis par des éléments de la 2e panzerdivision SS Das Reich puis nouveaux assassinats les 8 et 18 août.
• Saint-Michel : crimes de guerre, exécutions commis par des éléments de la 2e panzerdivision SS Das Reich.
• la Ferté-Saint-Aubin et Marcilly-en-Villette : La Gestapo fusille 17 jeunes étudiants parisiens tentant de rejoindre le maquis puis un deuxième groupe de 13 résistants puis encore 12. Le lendemain le propriétaire du château de Marcilly et 12 jeunes sont envoyés à Dachau et 8 sont morts en déportation. La Gestapo envoya aussi 6 habitants de Ligny-le-Ribault en camps de concentration et 2 y moururent.
• Mary (Saône-et-Loire) : 10 civils fusillés, 3 maquisards tués et 3 civils déportés suite à l'attaque allemande contre le maquis du Mont-Saint-Vincent qui tourna en faveur de la Résistance.


Le 11
• Mussidan : des membres du SD de Périgueux fusillent 52 personnes à Mussidan, parmi lesquelles Raoul Grassin, le maire de la commune, en représailles à une tentative de sabotage de la voie ferrée par la résistance.
• Orville : 10 habitants sont fusillés.
• Fusillés de Saint-Julien-du-Verdon : 11 résistants sont fusillés par la Gestapo.
• Rostrenen : 2 otages pendus dans le bourg.


Le 12
• Valréas : des membres du groupe de combat Unger de la 9e division blindée de la Wehrmacht tuent 26 civils et 27 résistants.
• Jeu-les-Bois : 17 hommes sont tués.
• Murat : quatre otages sont fusillés sur le bord de la route, par le SS Hugo Geissler, qui sera mitraillé, en représailles, par des maquisards
• Saint-Lys, Bonrepos-sur-Aussonnelle et Saiguède : 9 maquisards sont tués et 12 civils exécutés par des unités de la 2e division SS Das Reich.
• Lormes : huit otages civils fusillés à la suite de l'attaque d'un convoi allemand qui traversait la ville.


Le 13
• Revin : 105 résistants capturés après l'encerclement du maquis des Manises (encadré par Jacques Pâris de Bollardière) sont exécutés.
• Plestan : 31 otages dont 7 Nord-Africains sont abattus par la Gestapo et la Feldgendarmerie dans le bois de Boudan.

La Feldgendarmerie


Le 14
• Houeillès : bombardement de Houeillès par trois avions allemands tuant 2 personnes dont une femme.


Le 15
• Rieumes : meurtre.
• Vieugy : 15 maquisards et civils sont exécutés.


Le 16
• Lannion : plusieurs exécutions de maquisards (11 exécutions le 16 juin ; 7 le 03 juillet ; 6 le 06 juillet)
• Saint-Didier-de-Formans : trente-deux résistants dont l'historien Marc Bloch et Lucien Bonnet sont fusillés par la Gestapo et la Milice. Ils sont conduits en pleine nuit depuis la prison Montluc à Lyon jusque dans un champ avoisinant le lieu-dit les Roussilles.


Le 18
• Vieugy : 10 maquisards et civils sont exécutés.


Le 20
• Houeillès : 5 civils et 2 résistants alsaciens (Léon Krepper et Léon Richer) sont abattus.
• Coussay-les-Bois : trois jeunes de Coussay sont fusillés par les SS en représailles contre une attaque d’un convoi allemand.


Le 21
• Mouleydier : le village est pillé et incendié par les SS. 22 maquisards sont fusillés.
• Boulogne-sur-Gesse : meurtres le 21 juin puis le 17 août.


Le 23
• Dunes : à la suite d'une dénonciation les SS pendent 12 personnes et en abattent 4 autres.
• Saint-Sixte : Trois familles tziganes, soit 14 personnes, sont assassinées à 5h du matin par l'unité SS de Valence d'Agen.
• Saint-Jacques-de-la-Lande : 10 résistants, en majorité des FTP, sont fusillés à La Maltière15.


Le 24
• En représailles à l'exécution de Hugo Geissler, 115 Muratais sont raflés et déportés à Neuengamme par la Légion des Tatars de la Volga de la Brigade Jesser.


Le 25
• Thauvenay : 16 civils dont 6 jeunes et un enfant de sept ans, sont abattus et vingt-trois habitations incendiées.


Le 26
• Dun-les-Places : 27 civils sont tués par les SS. Les maisons sont ensuite pillées et incendiées les 27 et 28 juin.


Le 27
• Castelmaurou : assassinats le 27 juin puis le 16 juillet.
• Saint-Sauvant : 27 maquisards qui viennent d'être faits prisonniers par des soldats allemands et des miliciens, sont exécutés.


Le 28
• Villemur-sur-Tarn : meurtres, incendies, pillages et crimes de guerre le 28 juin 1944 puis le 1, 3, 7, 20, 21, 24, et 27 juillet et le 20 et 21 août 1944.
• La Magdelaine-sur-Tarn : meurtre.
• Le Born : meurtres.
• Montastruc-La-Conseillère : crimes de guerre.


Le 30
• Saint-Jacques-de-la-Lande : 21 résistants, dont des membres des Corps Francs Vengeance du Morbihan et des FTP, sont fusillés à La Maltière.

Juillet 1944
Le 1er
• Toulouse : meurtres au cours du mois de juillet et le 22 août.
• Donzy : 8 civils tués selon le monument commémoratif.


Le 2
• Muret : meurtres le 2 puis le 6 et le 8.


Le 3
• Estang : neuf fusillés à la suite des représailles d'un accrochage avec le maquis (les allemands ayant perdus 9 soldats au cours du combat).


Le 6
• Bazus : assassinats, incendies et vols, le 6, 7 et 15 juillet puis le 20 et 21 août.
• Bessières : crimes de guerre.


Le 7
• Le Cheylard : la Wehrmacht tue entre 30 et 50 civils lors d’une opération contre un centre de résistance.
• Meilhan : une colonne de la Wehrmacht (plusieurs centaines d'hommes) attaque par surprise à l'aube le maquis de Meilhan (environ 90 hommes). Après 3 heures de combat inégal, tous les survivants (mêmes blessés) sont torturés et assassinés. Le massacre n'est pas fini : les Allemands raflent 4 hommes (qui n'étaient pas maquisards) dans des fermes voisines et les exécutent. Sur le chemin du retour à Lannemezan, les SS capturent et exécutent 3 autres hommes. Des maquisards de Meilhan, seuls 16 ont parvenu à s'échapper, 76 ont été assassinés.
• Saint-Sauvant : 30 SAS de l’opération Bulbasket et un pilote de l’US Air Force, prisonniers de guerre, sont fusillés par la Wehrmacht dans la forêt de Saint-Sauvant, à l’aube.
• Broualan : 4 habitants sont tués ou mortellement blessés par des miliciens.
• Saint-Rémy-du-Plain : 8 hommes du maquis de Broualan sont torturés puis abattus à la mitraillette par des miliciens.


Le 8
• Portes-lès-Valence : 32 personnes sont fusillées.
• Magnac-Laval : 19 personnes sont massacrées par des miliciens.


Le 9
• Ramonville-Saint-Agne : assassinats.


Le 10
• Bélâbre : 46 hommes dont plusieurs maquisards de Chauvigny, sont massacrés.
• Montréjeau : meurtres le 10 juillet puis le 7 août.
• Ploumagoar : 17 résistants sont fusillés dans le bois de Malaunay, dont l'abbé Fleury, Jean Métairie, les responsables briochins du mouvement Défense de la France. Certains d’entre eux ont été enterrés encore en vie.


Le 11
• Dompierre-sur-Mont : 22 habitants sont fusillés.
• Charchilla : 16 habitants sont fusillés.


Le 12
• Plumelec : 6 parachutistes SAS français, 8 maquisards et 3 paysans sont fusillés sommairement au village de Kerihuel.


Du 12 au 22
• Dortan : 36 habitants de Dortan et d’Oyonnax sont tués ; des habitants et des résistants sont torturés au château de Dortan ; des femmes sont violées. Le village est totalement incendié par la Wehrmacht.


Le 14
• Marcy : le 14 juillet 1944, au cours d'un accrochage avec la brigade Jesser, trois résistants (Henri Cayet, Pierre Orluc, Auguste Stein) de la 238e compagnie FTPF trouvent la mort à Marcy et six autres sont déportés. Avant de partir, les nazis incendient le village.
• Saucats : 13 Résistants installés dans La ferme de Richemont sont encerclés et massacrés au canon par une cinquantaine de miliciens et une quarantaine d'Allemands de divers corps de Bordeaux (Douaniers, SD et Gendarmerie) appuyés par une colonne d'artillerie. Un quatorzième résistant sera fusillé au fort du Hâ . Ils avaient entre 17 et 23 ans
• L'Hermitage-Lorge : massacre de 36 résistants et otages, pendus ou fusillés par la Wehrmacht. Au total, 55 corps seront extraits du charnier de la Butte-Rouge. Les corps portaient pour la plupart des marques de torture.


Le 15
• Bourg Lastic : une colonne Jesser fait 23 fusillés, 28 déportés
• Verrières : une autre colonne Jesser assassine 3 résistants (balles dans le dos)
• Alleyrat et La Rochette situés à quelques kilomètres au nord d’Aubusson sont incendiés par le groupement Coqui.


Le 16
• Vieugy : 8 maquisards et civils sont exécutés.


Le 18
• Signes : 29 résistants, principalement de Marseille, mais aussi des Basses-Alpes ou du Var, sont fusillés et enterrés, certains encore vivants, dans un vallon, dénommé aujourd'hui Vallon des fusillés entre le Camp et Signes dans le Var. Ces résistants, la plupart responsables régionaux (comme le colonel Robert Rossi), avaient été arrêtés à la suite d'une trahison (rapport Antoine) et torturés au siège de la Gestapo de Marseille. Le Charnier de Signes, devenu nécropole nationale, ne sera découvert qu'après la Libération.


Le 20
• Vif : en représailles à une embuscade, les Allemands exécutent 11 otages.
• Cormelles-le-Royal : les six membres d'une famille ayant décidé de rentrer chez eux malgré l'ordre d'évacuation allemand sont retrouvés et fusillés par les SS.


Le 21
• Vassieux-en-Vercors : 82 habitants dont des femmes, des enfants et des vieillards, et 120 combattants des FFI, sont massacrés et le village est détruit à 97 %.
• Seyssinet-Pariset : 10 Polonais et Français, raflés à Grenoble par la milice et la Gestapo, sont fusillés.


Le 22
• Saint-Sozy (Souillac) : 8 résistants FFI pris en embuscade et abattus par la division SS das Reich.


Le 23
• Saint-Gingolph : six otages dont l'abbé Louis Rossillon sont fusillés.


Le 24
• Savigny-en-Septaine : 36 Juifs de Saint-Amand-Montrond dont 8 femmes, sont jetés, vivants ou tués par balles, dans un puits par la Gestapo.
• Puits de Guerry (Soye-en-Septaine, Cher) : premier massacre, 25 hommes réfugiés juifs d'Alsace-Lorraine, jetés un à un vivants dans un puits et écrasés sous des pierres.


Le 25
• Saint-Germain-d'Esteuil : 3000 Allemands attaquent une centaine de FFI du maquis de Vigne Oudide. Une quarantaine de résistants sont tués sur place, certains, faits prisonniers, sont torturés et exécutés. Plusieurs témoignages font état d'exécutions sommaires d'habitants le lendemain dans le village de Liard par les troupes allemandes.


Le 26
• Bayons : 21 résistants et 3 adolescents sont assassinés.


Le 27
• Saint-Germain-du-Salembre : 29 maquisards et la quasi-totalité des habitants du hameau sont massacrés par les nazis.
• Grotte de la Luire : 35 blessés du maquis du Vercors sont assassinés.
• La Chapelle-en-Vercors : Le village est incendié et bombardé par l'armée allemande. Seize jeunes otages sont exécutés dans la cour d'une ferme (qui s'appelle aujourd'hui la Cour des Fusillés).
• Lyon : la Gestapo fusille 5 résistants place Bellecour.
• Chard : le village est attaqué par le groupement Coqui qui tue 6 FFI et fait 17 prisonniers qu’il fusille et achève.
• Gargilesse-Dampierre (Indre) : une compagnie de la colonne Stenger massacre 12 résistants et civils.


Le 28
• Auterive : meurtre21.
• Rouffiac-Tolosan : meurtres.


Le 31
• Bellegarde-Sainte-Marie : assassinats et destructions.


Août 1944
• Fonsorbes : meurtres.
Le 3
• Erquy : 5 otages et 6 résistants fusillés.
• Pluduno : 3 civils abattus, dont 2 femmes.


Le 4
• Le Vigeant : 12 jeunes résistants de Millac sont fusillés par des nazis et des miliciens.
• Saint-Pol-de-Léon : 25 hommes, dont le maire et un adolescent de 17 ans, sont massacrés par la Wehrmacht.


Le 5
• Quimper : les nazis incendient un commerce de Gourvily et fusillent les membres de la famille qui tentent de s’en échapper, Jean-Louis Lejeune, 67 ans ; son épouse Anna, 64 ans ; Marie-Renée Le Quillec, épouse Lejeune, 33 ans, qui attend un enfant, et Marianne Le Jeune, épouse Le Toullec, 32 ans.


Le 7
• Gouesnou : des hommes de la 3e brigade antiaérienne de la Kriegsmarine massacrent 42 habitants, dont des femmes et des enfants, au lieu-dit de Penguerec.
• Langon (Ille-et-Vilaine) : 6 maquisards sont surpris par des soldats allemands au Port-de-Roche et fusillés.
• Pleubian : 21 jeunes résistants, capturés au sémaphore de Crec'h Maout, sont fusillés. La veille, 4 passants avaient été abattus dans la commune voisine de Lanmodez.
• Langrolay-sur-Rance : tir d’un obus sur la foule (8 victimes civiles).
• Saint-Yorre : 11 résistants fusillés au lieu-dit « La goutte Grandval ».


Le 8
• Guipavas : Au lieu-dit Creac'h Burguy, sept hommes sont rassemblés dans le village puis abattus par des parachutistes allemands dont la division commandée par le général Ramke venait d'arriver pour défendre Brest.
• Puits de Guerry (Soye-en-Septaine, Cher), 2e massacre : 7 femmes, 1 jeune fille et trois hommes, réfugiés juifs d'Alsace-Lorraine, sont jetés un par un vivants dans un puits et écrasés par des pierres (soit 36 victimes avec celles du premier massacre du 24 juillet).


Le 9
• Saint-Julien-de-Crempse : 17 civils de 18 à 80 ans, ainsi que 11 maquisards, sont massacrés par les SS.


Le 10
• Saint-Gaudens : exécutions, crimes de guerre et destructions le 10 et du 19 au 21 août.
• Vieugy : 7 maquisards et civils sont exécutés.


Le 11
• Forteresse du Mont-Valérien, à Paris : 93 prisonniers du camp de Royallieu sont fusillés.
• Herran : meurtres.


Le 12
• Longny-au-Perche : 5 otages pris au hasard dans le village sont fusillés.
• Signes : au même endroit que le 18 juillet, 9 autres résistants sont fusillés par les mêmes individus et dans les mêmes conditions (rapport Antoine de la Gestapo de Marseille). Parmi eux, François Pelletier, officier parachuté chargé des liaisons maritimes à Saint-Tropez et l'officier américain Muthular d'Erecalde qui attendait son embarquement avec lui.
• Villenouvelle : vols, incendies et meurtres le 12 et du 16 au 21 août.


Le 13
• Tourouvre : 18 habitants sont massacrés et une cinquantaine de maisons sont détruites par des SS appartenant à une unité pas clairement identifiée. Longtemps attribué à la 2e panzerdivision SS Das Reich, le massacre aurait finalement peut-être été perpétré par des membres de la 12e Panzerdivision SS Hitlerjugend.
• Montlaur : vols et massacres le 13, 15, 18, 20 et 21 août commis par des éléments de la 2e panzerdivision SS Das Reich.
Le 14
• Prémilhat : Massacre de la Carrière des Grises (42 otages de la prison de Montluçon sont fusillés).
• Grenoble : 20 maquisards du Vercors sont fusillés.
• Blasimon : Bas du village - "Le 14 Août 1944, ici, après avoir été torturés, ont été lâchement assassinés par la gestapo allemande et par la milice de Vichy quatre soldats des Forces Françaises de l'Intérieur : Duprat René, Gonthier Marcel, Mescur Théophile, Schuster Albert."


Le 15
• Longeville : les troupes allemandes tuent 6 maquisards au combat et ils achèvent et brûlent 7 autres maquisards.
• Boussens : meurtres le 15 puis le 18 août.
• Savignac-de-Duras : 4 jeunes maquisards sauvagement torturés, assassinés puis pendus.
• Fusillés de l'Ariane : 21 résistants, dont 3 femmes, et 2 collaborateurs sont fusillés à la mitraillette par les Allemands à Nice. Deux autres résistants avaient été fusillés au même endroit le 22 juillet.
• Fusillés de la villa Montfleury à Cannes : 8 résistants dont une femme, sont exécutés par la Gestapo.
• Blasimon : "Ici, a été pendu le 15 Août 1944 par la gestapo allemande et par la milice de Vichy Teillet Roger, 25 ans, soldat des Forces Françaises de l'Intérieur."


Le 16
• L'Isle-en-Dodon : meurtre commis par des éléments de la 2e panzerdivision SS Das Reich.
• Fusillés de la cascade du bois de Boulogne : 35 FFI et FTP, âgés de 17 à 22 ans sont fusillés par les Allemands dans la nuit du 16 au 17, peu avant les combats de la Libération de Paris.


Le 17
• Sainte-Radegonde : 30 personnes sont fusillées.
• Pointis-de-Rivière : assassinat.
• Villefranche-de-Lauragais : meurtres, incendies et vols du 17 au 21 et le 28 août.


Le 18
• Saint-Michel-de-Livet : une famille de 7 personnes est assassinée par des SS.
• Nérondes : une douzaine d’habitants sont massacrés et plus de trente maisons brûlées.


Le 19
• Plaisance du Touch : arrestation et assassinats le 19 et le 21 août.
• Farges (Ain) : incendie du hameau d'Asserans ; les habitants sont brutalisés et les frères Mathieu fusillés.


Le 20
• Saint-Genis-Laval : 120 internés de la prison Montluc, dont des résistants et des Juifs, sont assassinés par la Sipo-SD et la Milice française.
• Saint-Astier : 21 otages sont fusillés le soir, au lieu-dit les Quatre-Routes, en représailles à des combats qui ont opposé des résistants aux allemands. 3 autres personnes sont exécutées dans les environs.
• Villaudric : assassinats et vols le 20 et 21 août 15 civils et 4 FFI sont tués, 8 personnes sont blessées.
• Ligueil (Indre-et-Loire) : des soldats allemands fuyant vers l'est ont pris en otage à Ligueil 3 personnes membres de la Croix Rouge : Aimé Papillault, Albert Bertrend et Jean Poulin pour protéger leur fuite. Ils ont été accrochés par le maquis au lieu-dit « la Blanchardière », en bordure d'un petit bois, sur la route de Loches. Les trois otages ont été tués. Il existe une plaque commémorative sur la place de Ligueil.
• Fort de Romainville, Les Lilas : 11 personnes, dont une femme, sont exécutés.


Le 21
• Bron : 109 Juifs sont massacrés par les nazis.
• Comblanchien : Dans la nuit du 21 au 22 août 1944, 52 maisons sont brûlées et 8 habitants sur 530 sont tués et 9 hommes déportés.
• Bouloc: meurtres.
• Fronton : meurtre et vols.
• Rimont : Après un accrochage avec des maquisards, un instituteur en vacance âgé de 28 ans et 10 habitant âgés de 44 à 78 ans, sont exécutés par des troupes allemandes et le village est détruit par incendie.


Le 22
• Creney-près-Troyes : 49 détenus de la maison d'arrêt de Troyes sont exécutés par la Gestapo dont plusieurs Français de la Gestapo de Rennes.
• Vaux et Maurens (Haute-Garonne) : meurtres et vols.
• Charmont (Val-d'Oise) : au lieu-dit La Fosse rouge, les troupes allemandes en retraite fusillent 15 otages originaires des communes d'Aincourt, d'Arthies et de Charmont.


Le 23
• Méré : 4 civils sont tués à la baïonnette par des SS revenus dans le village après sa libération par les Américains.


Le 24
• Buchères : 68 civils dont 35 femmes, 10 enfants de moins de 10 ans, des bébés de 6 à 18 mois, 5 vieillards de plus de 70 ans sont assassinés par les SS et le village est incendié par deux compagnies de la 51e brigade blindée de grenadiers SS.


Le 25
• Maillé (Indre-et-Loire) : 124 habitants, âgés de 3 mois à 89 ans, sont massacrés, et le village est incendié (entièrement détruit, il sera reconstruit quasiment à l'identique), vraisemblablement par des hommes du Feld-Erstatz-Bataillon (bataillon de réserve) de la 17e Panzer Grenadier Division SS Götz Von Berlichingen.
• Châtillon-sur-Indre : des maquisards et des civils sont fusillés,
• Cerizay : bombardement par une colonne allemande. 5 victimes civiles et 173 maisons incendiés.
• Tournan-en-Brie (Seine-et-Marne) : 11 jeunes résistants fusillés par les Allemands dans le bois de La Hotte. Monument des fusillés de Villeneuve-Saint-Denis, CD 21. À la veille de la Libération, des Allemands en retraite massacrent 11 jeunes Français appartenant à la résistance de Tournan, qui furent surpris et capturés à la Bretèche d'Hermières dans la maison de l'un d'entre eux, le garde des Eaux et Forêts Jambois : René Allais, Pierre Bisson, Lucien Cotel, André Dupré, Michel Haby, Roger Havard, Henri Jambois, Claude Kieffer, Roger Marty, Christian Michel et Christophe Planté./>
• Chatou (Yvelines), l'affaire des 27 martyrs, moment tragique de la Libération qui a vu le massacre de 27 civils et résistants.


Le 26
• Civray : la Wehrmacht en retraite commet des exactions.
• Col du Petit-Saint-Bernard : 28 hommes des villages de la Tarentaise sont fusillés par la Wehrmacht en repli vers l'Italie.
• Ligueil (Indre-et-Loire) : 3 maquisards faits prisonniers sont fusillés par l’armée allemande et, le lendemain, un autre maquisard prisonnier, son épouse et ses 3 enfants de 11 à 15 ans sont exécutés.
• La Celle-Guenand (Indre-et-Loire) : 10 victimes = 2 maquisards tués au bourg et 8 civils tués au lieu-dit Repinçay, sur la route de Saint-Flovier, par une colonne de la Wehrmacht qui avait fait halte la veille au Grand-Pressigny (sans victime).
• Chalautre-la-Petite : Un contingent de la Wehrmacht, stationné à Chalautre-la-Petite, prend 22 habitants du village en otages, en représailles de la capture de deux des leurs par une patrouille américaine. Les otages, emmenés hors du village sur la route de Sourdun, sont fusillés ; treize d'entre eux meurent.


Le 29
• Massacre de la vallée de la Saulx : 86 hommes sont tués par des Allemands de la 3e division de Panzer-Grenadiers, une unité de la Wehrmacht lors de leur passage dans les villages de Couvonges, Robert-Espagne, Beurey-sur-Saulx, Mognéville dans le département de la Meuse.
• Bengy-sur-Craon : 8 personnes sont fusillées et des fermes sont incendiées.
• Saint-Cyr : 6 civils français, Michel Dubois, Désiré Berger, Roger Moine et ses trois fils Jean, Roger et Claude, sont exécutés par des soldats allemands après qu'ils ont été réquisitionnés pour dégager des troncs d’arbres couchés sur une route. Quelques jours plus tard, plusieurs auxiliaires féminines de l'armée allemande faites prisonnières par des des parachutistes français du 3e SAS., sont confiées au Maquis comme otages. Elles seront fusillées en représailles, dans le cimetière du village, par leurs geoliers.
• Montferrier-sur-Lez (Hérault) : 6 travailleurs revenant de leur journée sont abattus par les membres d'une colonne de la Wehrmacht (11e Panzerdivision) au bord de la route, au carrefour du Fescau, contre le mur d'une grange. Un monument rappelle aux passants, sur la route de Mende, ce triste exploit de la Wehrmacht en fuite.


Le 30
• Tavaux-et-Pontséricourt : 20 habitants, femmes, vieillards, enfants, sont massacrés par les SS. 86 maisons sont pillées et incendiées.


Le 31
• Plomion : 14 habitants de 16 à 72 ans sont fusillés par les SS.


Septembre 1944

Plaque rappelant l'exécution de 27 résistants le 8 septembre 1944, rue aux Raz à Autun.
Le 1
• Tourcoing : Départ du Train de Loos qui emmène en déportation en Allemagne 871 prisonniers politiques détenus dans les prisons de Béthune, de Valenciennes et dans la Prison de Loos-lez-Lille. Seuls 275 survivants reviendront.


Le 2
• Étreux : au hameau du Gard, à la suite d'une embuscade de la Résistance, les Allemands arrêtent et fusilllent 36 hommes et brûlent de nombreuses maisons.


Le 3
• Lorgies : 14 habitants du village sont arrêtés par les Allemands et fusillés dans le bois Fréteur.


Le 5
• Zegers Cappel (Nord) Plusieurs F.F.I. sont tués lors d'un combat; les résistants survivants sont ensuite fusillés.


Le 8
• Autun : 27 résistants sont fusillés par les Allemands, dans les jardins d'une école de la ville, rue aux Raz.


Le 16
• Bergues (Nord): Avant de se retirer vers Dunkerque, les allemands ont préalablement miné une maison qui explose quand son propriétaire veut rentrer chez lui ; il y a plusieurs dizaines de victimes civiles qui fêtaient leur libération dans la rue.
• Ferrières (Charente-Maritime) : les Allemands, tuent 9 civils dont le maire du village, et 15 maquisards du régiment Ricco. Ils incendient 7 maisons du hameau de Chanteloup.


Les 20 et 21
• Basse-sur-le-Rupt : 86 maquisards sont fusillés par les nazis.


Le 27
• Étobon : 39 habitants sont fusillés par les SS et 27 autres sont emmenés puis, pour 9 d’entre eux, fusillés près de Belfort, et les 18 autres, déportés


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