5èLe 1er décembre 1953, le bataillon de marche d’Afrique devient le bataillon de marche du 5ème régiment d’infanterie coloniale régiment d'infanterie coloniale

Collection insigne: Gilles Witz

 5ème régiment d'infanterie coloniale

Période 1er Mars 1890 – 1958
Pays France
Branche Armée de terre
Type Infanterie Coloniale
Rôle Infanterie
Garnison Cherbourg, Lyon.
Inscriptions
sur l’emblème Bomarsund 1854
Pei-Ho 1860
Puebla 1863
Sontay 1883
Lorraine 1914
Champagne 1915
La Somme 1916
Picardie 1918
Indochine 1945-1946-1953-1954
Guerres Première Guerre mondiale
bataille de France
Guerre d'Indochine.
Batailles 1914 - Bataille de la Chipotte
Fourragères aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
Décorations croix de guerre 1914-1918
trois palmes
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
une palme
l’ordre du million d’éléphants et du parasol blanc
médaille de bronze du règne


Le 5ème régiment d’infanterie coloniale est une unité de l'armée de terre française créée le 1er mars 1890, à Cherbourg sous le nom de 5ème régiment d'infanterie de marine par dédoublement du 1er régiment d'infanterie de marine.

Création et différentes dénominations


Le 1er mars 1890 : création, à Cherbourg, du 5ème régiment d'infanterie de marine par dédoublement du 1er régiment d'infanterie de marine. C'est pour cela que son drapeau porte les inscriptions, Bomarsund 1854, Pei-Ho 1860, Puebla 1863, Sontay 1883.
Historique des garnisons, campagnes et batailles
le 1er janvier 1901 : le 5ème régiment d'infanterie de marine prend l'appellation de 5ème régiment d'infanterie coloniale le régiment prend garnison à Lyon en 1912.
En 1914 : casernement à Lyon, appartenant à la 2ème brigade coloniale ; 1re Division Coloniale. Il s’illustre lors de la Première Guerre mondiale pendant laquelle il perd 10 952 hommes dont 238 officiers. Cité trois fois à l’ordre de l’armée, il obtient le droit au port de la fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918.


Première Guerre mondiale


Rattachements :
• 76ème division d'infanterie d'octobre 1914 à juin 1915
1914
• 3, 4 et 5 septembre : Vosges :
• Bataille du col de la Chipotte
• Larifontaine
• Bataille de Morhange
• Bataille de Sarrebourg
1915
• Juillet, août : Opérations en Argonne
• 25-30 septembre : Seconde bataille de Champagne : Souain
1916
• Bataille de la Somme
• Juillet : Barleux, Belloy-en-Santerre
1917
• Avril-mai : Le Chemin des Dames
• 25 septembre : Verdun : Les Chambrettes
1918
12-23 juillet, 8 août: Mailly-Raineval
• 12 septembre Les Éparges
• 7-10 novembre : Hauts-de-Meuse


Entre-deux-guerres


Dissout en 1924, le 5ème RIC est hâtivement recréé à Bourges en 1939 avec des éléments de réserve.


Seconde Guerre mondiale


En avril 1940, le régiment reçoit d’Afrique occidentale française un contingent sénégalais et devient le 5ème régiment d’infanterie coloniale mixte sénégalais. Engagé dans la campagne de France à partir du 17 mai avec 3 000 hommes, il combat vaillamment, mais le 23 juin les 680 survivants, sans munitions, sont contraints de se rendre. L’ennemi accorde aux officiers le droit de conserver leurs armes et rend les honneurs militaires aux débris du régiment.


Après guerre


Le 5ème RIC renaît le 1er mai 1945 à Ceylan, par changement d’appellation du Corps Léger d'Intervention (CLI) créé à Alger en 1943. Il s'illustre lors de la reconquête de l’Indochine française et reçoit sa quatrième citation à l’ordre de l’armée avant d’être de nouveau dissout le 30 juin 1946. Le 1er février 1947, le 5e bataillon parachutiste d’infanterie coloniale reçoit la garde du drapeau du 5ème RIC.
Le 1er décembre 1953, le bataillon de marche d’Afrique devient le bataillon de marche du 5e régiment d’infanterie coloniale et rejoint la l’Indochine avant de devenir le 1er septembre 1955 le 5e bataillon d’infanterie coloniale.
Le 1er décembre 1958, le 5ème régiment interarmes d'outre-mer est créé. Il hérite des traditions et de l’emblème du 5e régiment d’infanterie coloniale.

Traditions


La fête des troupes de marine
Elle est célébrée à l'occasion de l'anniversaire des combats de BAZEILLES . Ce village qui a été 4 fois repris et abandonné sur ordres, les 31 août et le 1er septembre 1870.
« Et au Nom de Dieu, vive la coloniale »
Les Marsouins et les Bigors ont pour saint patron Dieu lui-même. Ce cri de guerre termine les cérémonies intimes qui font partie de la vie des régiments. Son origine est une action de grâce du Révérend Père Charles de Foucauld, missionnaire, voyant arriver à son secours les unités coloniales un jour où il était en difficulté avec une tribu locale.

Drapeau


Les noms des batailles s'inscrivent en lettres d'or sur le drapeau1:
• Bomarsund 1854
• Pei-Ho 1860
• Puebla 1863
• Sontay 1883
• Loraine 1914
• Champagne 1915
• La Somme 1916
• Picardie 1918
• Indochine 1945-1946-1953-1955
Décorations
Sa cravate s'orne de la croix de guerre 1914-1918 trois palmes et de la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs avec 1 palme et des décorations octroyées par le roi du Laos, l’ordre du million d’éléphants et du parasol blanc et la médaille de bronze du règne.

 

Retour la coloniale