1944 - JOURNAL DE MARCHE ET
D'OPERATIONS du 11ème REGIMENT DE CHASSEURS D’AFRIQUE -
de la formation du Régiment à la fin de la campagne.
Lieutenant-Colonel LEMOYNE Cdt. le Régiment 1er Février 1943 - 22 août 1945
CHEF d'Escadron EDON Commandant en second 1er Février 1943 - 31 Août 1943
Lieutenant-Colonel d'ELISSAGARAY Commandant en Second 19 Juin 1944 - 14 Février
1945
Lieutenant-Colonel FAYOLIE.. Commandant en Second 19 mai 1944 - 14 Juin 1944
Chef d’Escadron COUET Commandant en Second 17 Avril 1945 - 6 Avril 1945
Chef d’Escadron GASQ Commandant en Second 6 Avril 1945
Lieutenant VIVIER. L’E.H.R. 22 Janvier I943 - 26 Février 1945
Capitaine LAMBERT 26 Février 1943 - 26 Février 1945
Puis Capitaine BARRE Cdt. L’E.H.R.
1er ESCADRON
capitaine POIRIER Cdt. l’ESCADRON 22 Janvier 1943 - 1er Mai 1945
Puis Lieutenant GROJEAN
2ème ESCADRON
Capitaine DUCHESNE Cdt. l’Escadron 22 Janvier 1943 - 18 février 1945
Puis Capitaine BOUDARD
Puis Capitaine BLANIE
Puis Capitaine BOUDARD
3ème ESCADRON
Capitaine CHAUMEIL Cdt. l’Escadron 22 Janvier 1943 – 1er Mars 1945
Capitaine BREITHAUPT Cdt. l’Escadron I 1er mars 1945 - 20 Mai 1946
4ème ESCADRON
Capitaine POTIER Cdt. l’Escadron
Puis Capitaine LAMBERT 26 Février 1943 - 22 Juillet 1945
Il a été constitué par des éléments du 11ème Groupe Autonome Portés de Chasseurs
d’Afrique qui venait d’être dissous et complété au cours des mois de février et
mars.
5 Avril 1943 :
Le Régiment fait mouvement de Marrakech sur le camp d’ AÏN-SIBARRA (Région de
camp Marchand)
Etat Major
Lieutenant Colonel LEMOYNE Commandant le Régiment
Chef d’Escadron EDON Commandant en second
Chef d’Escadron HERAIL Adjoint au Colonel
Capitaine BURDIN Adjoint au Commandant en second
Capitaine GASQ Officier de transmissions
Lieutenant HEBRARD Officier de renseignements
Escadron Hors Rang
Lieutenant VIVIER Cdt. l’Escadron
Capitaine Médecin PRAT CARABIN Service de Santé
Lieutenant Médecin ROBILLOT Service de Santé
Lieutenant BARRE Service des Détails
Aspirant LUYLIER faisant fonction Officier d’Echelon
1er Escadron
Capitaine POIRIER
Lieutenant DESCOUX
Lieutenant DINOMAIS
Aspirant d’ELLOY de BONNINGEN
2ème Escadron
Capitaine DUCHESNE
Lieutenant BOUDARD
Lieutenant BOULAY
Adjudant GREGOIRE
3ème Escadron
Capitaine CHAUMEIL
Lieutenant CLERC
Lieutenant CARNOY
Lieutenant SCHREIBER
4ème Escadron
Capitaine POTIER
Lieutenant GUILLOT
Lieutenant CHEMJ
Adjudant Chef MOULINIER
97 Sous Officiers 739 Brigadiers et Chasseurs.
Le 7 Avril I943 :
Le 11éme R.C.A. est aux ordres du Centre de l’organisation des unités blindées.
Le 23 Avril 1943 :
Arrivée au camp du premier convoi de matériel américain (5 jeeps amphibies).
Le 1er Mai 1943 :
Le C.O.U.B. est dissous. La 2ème Division blindée est créée aux ordres du
Général de VERNEJOUL.
Elle comprend la 1ère Brigade de chars formée par le 1er R.C.A. et le 11ème
R.C.A.
Le 3 Mai 1943 :
Arrivée au camp des onze premiers tanks Destroyers.
Le 9 Mai 1943 :
Le Général de VERNEJOUL adopte comme devise pour la division "FRANCE D'ABORD".
Le 15 Mai 1943 :
Le Lieutenant CUNQ est affecté au 1er Escadron, Le Capitaine LAMBERT Commandant
l’E.H.R, Le Capitaine de LESPARDA l’Etat-Major.
Le Lieutenant GAUTHIER l’Etat Major. Le Lieutenant BREITHAUPT l’E. H. R.
Echelon.
Le 1er Juin 1943 :
Le Lieutenant BLANIE 2ème Escadron. Le Lieutenant GIRARDOT Escadron Hors Rang.
Le Lieutenant RICATTE 2ême Escadron.
Le 24 Juin 1943 :
Le Capitaine BARTHELEMY 3ème Escadron.
Le 29 Juin 1943 :
Sont Promus :
Le Lieutenant VIVIERS Capitaine (passe à l’E.M.),
L’Aspirant CLAUSSE Sous-Lieutenant,
le Lieutenant Médecin ROBILLOT Capitaine.
Le Régiment reçoit des Aspirants et des sous-Officiers de la Garde Mobile.
Son effectif est de 110 S/Officiers et 754 Brigadiers et Chasseurs.
Le 11 Juillet 1943 :
Le Régiment fait mouvement de SIBARRA sur RABAT.
Le 14 Juillet 1943 :
Défilé du Régiment par Unités constituées devant Sa Majesté le Sultan et
Monsieur le Résidant Général.
Le 16 Juillet 1943 :
Le Lieutenant HEBRARD affecté au 4ème Escadron.
Le 19 Juillet 1943 :
Le Cne BARTHELEMY passe du 3éme Esc. à l’E.H.R.
Le Lieutenant GAUTHIER de l’E.M. au 3ème Escadron.
Le Lieutenant RICATTE du 2ème Escadron à l’E.M. Adjoint aux transmissions.
Le Lieutenant BREITHAUPT passe de l’E.H.R. à l’E.M. Chef
Du 3 au 5 août 1943 :
Le Régiment fait mouvement sur SEBDOU.
Le Régiment affecté en réserve générale d’Armée dépend pendant la durée de son
séjour en Algérie de la 1ère D.B.
Le 18 août :
Le 3ème Escadron aux ordres du Capitaine CHAUMEIL fait mouvement sur BEDEAU.
Le 19 août :
Le 3ème Escadron participe aux manœuvres de la 1ère D.B.
Le 25 août :
Le Régiment fait mouvement sur TENIRA.
Le 29 août :
Le 3ème Escadron rejoint venant de BEDEAU.
Le 31 août :
Le Chef d’Escadron EDON QUITTE le 11ème R.C.A. pour rejoindre les Tabors
Marocains.
Le 7 septembre 1943 :
Le 11ème R.C.A. qui était en réserve d’Armée est rattaché à la 5ème Division
Blindée.
Ordre général du N°5 du Général de VERNEJOUL
Le 20 septembre :
Le Capitaine BARTHELEMY et le Lieutenant RICATTE sont mutés du Régiment à l'E.M.G.G.
à Alger.
L’Aspirant LE FAURICHON prend les fonctions d’Officier des Renseignements.
Le 8 octobre 1943 :
L’Aspirant LUYLIER passe à l’E.H.R. venant du 3ème Escadron.
L’Aspirant DAVID EMILE, CONDE DE FRANCE est affecté au 2ème Escadron.
Le 10 octobre :
Le Colonel quitte TENIRA pour RABAT où il doit assister au premier exercice de
Cadres de la 5ème D.B.
Le Régiment est commandé durant son absence par le Chef d’Escadron HERAIL.
Le 15 octobre :
L’Aspirant TERISSE, évadé de France, est affecté au 2ème Escadron et adjoint au
Capitaine chargé des transmissions.
Le 18 octobre :
Le Colonel reprend le commandement du Régiment.
Le 8 novembre 1943 :
Sont promus à partir du 26/9/43 dans la cavalerie :
COLONEL : Le Lieutenant Co1onel LEMOYNE.
CHEF D'ESCADRON : le Capitaine GASQ.
Sous-Lieutenant L’Aspirant d’ELLOY de BONNINGHEN.
Dans L'Artillerie :
CHEF D'ESCADRON Le Capitaine BURDIN
Le 30 novembre :
Le Sous-Lieutenant Dentiste ISCOVICI Sylvain est affecté au régiment.
Le 6 décembre 1943 :
L’Aspirant TERISSE est tué accidentellement dans un accident d’auto sur le
parcours TENIRA - ORAN.
Le 10 décembre 1943 :
Le Régiment est réparti en trois Command :
1. C.C.4. Aux ordres du Colonel SCHLESSER (aréa 3 la Macta : 3ème Escadron).
2. C.C.6. Aux ordres du Colonel TRITSCHLER (aréa 2 à Saint-Leu : 4ème Escadron).
3. C.C.5. Aux ordres du Colonel d’OLEON (aréa 4 à Tabia : 2ème Escadron).
L’Etat-Major et le 1er Escadron seront rattachés à ce groupement pour
l’instruction.
Les 2ème et 3ème Escadrons quittent TENIRA et vont stationner, le 1er dans la
forêt de la Macta, le 2ème dans la ferme St Paul.
Le 11 décembre :
L’Etat-Major ; l’E.H.R.; les 1er et 4éme Escadrons font mouvement de TENIRA sur
Ste BARBE du TLETAT.
Le 14 décembre :
Le Mal des Logis Chef DE SALLEMARD Bernard du 4éme Escadron est tué
accidentellement en auto au Km..53 de la route BEL ABBES - ORAN.
Le 15 décembre :
Mouvement sur l’Aréa N° 2 des unités du Régiment rattachées au C.C.6.
Le 25 décembre :
Le Général DE LATTRE DE TASSIGNY visite au cours de l’après-midi les
cantonnements de la 5éme D.B. Il réunit à 22 heures à St DENIS du SIG les
Officiers des différentes unités et leur annonce qu'il prend le commandement de
la 2éme Armée.
Du 6 au 9 Janvier 1944 :
Le Régiment fait mouvement sur MARTIMPREY DU KISS.
Le 15 Janvier :
L’Aspirant LUYLIER du 3éme Escadron est détaché l’Etat-Major du Régiment comme
adjoint au Capitaine des transmissions.
Le 24 janvier :
Le Régiment Colonial de Chasseurs de Chars commandé par le Colonel ROUSSEAU
arrive MARTIMPREY pour y suivre l’instruction auprès du 11ème R.C.A.
Le 5 février 1944 :
Le Chasseur de 1ère classe GUILLERT Gilbert du 1er Escadron se tue
accidentellement 500 mètres au sud de MARTIMPREY sur la route d’OUJDA.
Le 8 février :
Le Lieutenant DINOMAIS du 1er Escadron est affecté au C.O.A.B.23 à RABAT.
Le Régiment Blindé de Fusiliers Marins commandé par le Capitaine de Corvette
MAGGYAR arrive à BERKANE pour y suivre l’instruction auprès du 11ème R.C.A.
Le 26 février :
Le Capitaine VIVIER est rayé des contrôles du régiment.
Le 6 Mars :
Par T.G. 589 E.M.G.G.F.C.A. est promu à titre temporaire pour prendre rang le
25-12-1943 au grade de Capitaine Cavalerie active : Le Lieutenant GAUTHIER
Georges.
Le Lieutenant GAUTHIER du 3ème escadron est affecté à l’Etat Major du Régiment
comme Officier de Renseignement et Chef du Peloton de Commandement.
Le 3 Avril :
Par A.M. n° 2416 Ch du Général commandant Supérieur des T.M. en date du
I7/3/1944, l’Aspirant de PORTAL LOUIS est affecté au 11e R.C.A. Il est désigné
comme chef de peloton au 1er escadron.
Le 10 Avril :
En exécution des prescriptions de la note de service n°3539 E.M.G.G./JR en date
du 8/4/44 le Régiment livre des véhicules de combat (T.D, Half-Tracks et Scout
Cars) au Régiment Blindé de Fusiliers Marins.
Le 13 Avril :
Le Général de Gaulle, Chef du C.F.L.N. passe en revue la Division Blindée.
Le 21 Avril :
Par décret du 3.4.44 est promu à titre temporaire pour prendre rang du 25 Mars
1944 au Grade de Capitaine d'Active : Le Lieutenant BREITHAUPT Lucien du 11e
R.C.A.
Le 24 Avril :
Le Sous Lieutenant Dentiste ISCOVICI Sylvain est affecté au R.T.S. à Alger.
Le 2 Mai :
Le Régiment fait mouvement sur le camp d’instruction de Bedeau.
Le 4 mai :
Par A.M. n°2309 du 26/04/1944, le sous Lieutenant MASSIAS est affecté au
Régiment 3ème Escadron en exécution des prescriptions de la note de service n0
8991 CGF de Monsieur le médecin Général Inspecteur du service de Santé en date
du I3/4/1944. Le Médecin Capitaine ROBILLON est remis à la disposition du
Service de santé du 19ème Corps d’Armée.
Le 6 Mai :
Le Colonel LEMOYNE partant en permission à Casablanca, Le commandement du
Régiment est assuré par le Chef d’escadron HERAIL.
Le 8 Mai :
En exécution des prescriptions de la note de service n° 1998 et 99 du 28/2/44,
le médecin auxiliaire MAUPAS est affecté au 11ème R.C.A. venant des Sapeurs
Pompiers d’Alger.
Le 11 Mai 1944 :
Le Colonel LEMOYNE rentrant de permission reprend le commandement du Régiment.
Le 17 Mai :
Le Lieutenant-Colonel FAYOLLE par A.M. 5711 8GJCA du 9/ 5/1944 du Commandant
Commissaire la Guerre est affecté au Régiment en qualité de Commandant en
second.
Le 23 Mai :
En exécution des prescriptions de la note de service 1108-4 de le Régiment
reçoit au S.C.A.M.A. d'Oran 29 Tank- Destroyers.
Décès de MOHAMED ben LARBI Mle.663 de l'E.H.R. survenu à la suite d’une maladie
à l’hôpital de Mekhnès
Le 23 Mai :
Par A.M. SDP/C A du 19/3/44 du commissaire de la guerre, le Chef d'Escadrons
HERAIL est affecté au 6ème Régiment de Spahis Marocains.
Le 31 Mai :
Le colonel LEMOYNE partant en mission le commandement du Régiment est assuré par
le Colonel FAYOLLE.
Le Lieutenant-Colonel FAYOLLE partant en mission, le commandement est assuré par
le Chef d’Escadrons GASQ.
Le 6 Juin :
Le Colonel LEMOYNE rentre de mission.
Le 9 Juin :
Le régiment se porte dans la région des trois marabouts OUED EL HALLOUF
Le chasseur Madani ben Hadj Mle 8I9 du 1er Escadron se tue accidentellement
(noyade)
Le 19 Juin :
Par A.M. n° 5 : DB 6290 du 12 juin 1944 du Commissaire à la guerre, le
Lieutenant-Colonel d’ELISSAGARAY est affecté au Régiment en qualité de
Commandant en second.
Le 4 Juillet 1944 :
Par décret du 27 Juin 1944 est promu titre temporaire pour prendre rang du 25
Juillet 1944 Infanterie Active au grade de Capitaine :
Le Lieutenant BOUDARD du 11ème R.C.A.
Cet officier est muté du 2ème escadron à l’Etat-Major du Régiment (Adjoint au
Lieutenant-Colonel Commandant en second).
Le 31 Juillet :
Par A.M. n° 4671 en date du 29/7/44 le Général Commandant la 5ème D.B. a
prononcé la mutation de l’Aspirant VIGNAIS du 3ème Escadron du 11ème R.C.A. au
5ème G.E.R.
Au cours du mois de Juillet, le 11ème R.C.A. est passé du type I au type II. Le
Régiment perd environ 200 hommes.
Il comprend théoriquement :
30 Officiers,
99 Sous Officiers dont 6 S/Officiers Indigènes,
439 Hommes de troupe,
144 Chasseurs Indigènes.
20 Août 1944 :
Le Lieutenant GIRARDOT de L’E.H.R. est affecté au 12ème G.E.R.D.B. et détaché à
compter de ce jour.
Le Lieutenant MARSAUCHE du 12ème G.E.R.D.B. est détaché au 11ème R.C.A. et est
affecté au 4éme Escadron comme chef de Peloton.
Le 31 Août :
Par AM n° 5387/I du 27/8/44 , le Général Commandant la 5ème D.B. a prononcé la
mutation du Sous Lieutenant GUINARD du 5ème P.E.R. au 11ème R.C.A. Ilest affecté
provisoirement au 3ème Escadron en réserve de cadre.
Le 15 Septembre :
Le Régiment quitte son cantonnement pour se rendre à l’area 52 à ASSI ben OKBA.
Le 25 Septembre :
Le Régiment quitte la zone d’attente pour ORAN où a lieu son embarquement.
Sur L.S,T. 358 11ème R.C.A. l’E.M. 14E.H.R. Officier T.Q.M. : Capitaine GAUTHIER
de l’E.M.
Sur L.S.T. 502 11ème R.C.A. (3éme et 4ème Escadron) Officier T.Q.M. : Lieutenant
SCHREIBER
Sur L.S.T. 294 11ème R.C.A. (1er, 2ème et 3ème Escadron) Officier T.Q.M. :
Lieutenant DESCOUST du 1er Escadron.
Les 3 L.S.T. font partie d’un convoi de 27 L.S.T.
Du 26 au 30 Septembre :
Cinq jours de traversée ORAN-MARSEILLE.
A la veille de la campagne de France le Régiment se présente de la façon
suivante:
Colonel LEMOYNE Pierre Colonel commandant.
Colonel d’ELISSAGARAY Robert Commandant en second.
Chef d’Escadron BURDIN Emile Chef d’E.M. Adjoint Technique du chef de Corps pour
l’artillerie et 3éme Bureau
Chef d’Escadron GASQ André Chef du Service Auto et 4éme Bureau.
Capitaine de LESPARDA Philippe F.F. Chef d’Escadron Adjoint.
Capitaine GAUTHIER Georges Officier de Renseignements.
Capitaine BREITHAUPT Lucien Adjoint au 4ème Bureau
Capitaine BOUDARD Pierre Adjoint au Commandant en Second
Aspirant LUYLIER Pierre Officier de Transmission.
Aspirant LE FOURICHON Pascal F.F. Officier de Liaison.
Sous Officiers Français : 10
Adjudant-Chef MOULINIER Georges.
Adjudant GARRIVET Guy.
Sous-Officier Indigène : 1
Hommes de troupe français : 34 Indigène : 7 Effectif : 52
ESCADRON HORS RANG
Capitaine LAMBERT Jean CAPITAINE Commandant
Capitaine PRAT CARABIN Paul Médecin chef
Adjudant MAUPAS Charles Médecin Auxiliaire
Lieutenant BARRE Gabriel Officier des détails.
Lieutenant CARNOY André Chef du Peloton d’Echelon.
Sous-Lieutenant CLAUSSE Roger Officier d’Approvisionnement.
Aspirant GAL Robert F.F. Officier Z
Sous-Officiers français : 18
Adjudant-Chef QUENAUD Tiburce
Adjudant Chef ALFESTON George.
Adjudant Chef CHAUMEIL Louis
Adjudant FILLINGER René
Adjudant GELE George.
Sous-Officiers Indigène : 1
Hommes de Troupe Français : 50 Indigène : 22 Effectif : 91
1er ESCADRON DE RECONNAISSANCE.
Capitaine POIRIER Albert Capitaine Commandant
Lieutenant CUNQ Jean Chef du peloton de Pionniers
Lieutenant DESCOST Gabriel Chef du Peloton de reconnaissance
Sous-Lieutenant D’ELLOY DE BONNINGEEN Henri Chef du Peloton de reconnaissance
Aspirant de PORTAL Louis Chef du Peloton de reconnaissance
Aspirant de FRANCE DE TERCANT David Adjoint au Capitaine Commandant
Sous Officiers Français : 12
Adjudant SCHMIDT René
Sous-Officier Indigène : 1
Hommes de Troupes Français : 72
Hommes de troupes Indigène : 32 Effectif : 117.
2ème ESCADRON DE TANK DESTROYERS
Capitaine DUCHESNE Jean marie Capitaine Commandant
Lieutenant BOULAY Emile Chef de peloton
Lieutenant BLANIE Maurice Chef de peloton
Aspirant GIRARD-BON Henri Chef de peloton
Aspirant MORISSON Charles Adjoint à Chef de peloton
Aspirant MARTIN Jean-Léopold Adjoint à Chef de peloton
Sous officiers Français : 20
Adjudant Chef GREGOIRE René
Adjudant STOCK Jean
Adjudant PEREZ-BAQUER Robert
Sous-Officier Indigène : néant
Hommes de troupe français : 81 Homnes de troupes indigènes : 24 Effectif : 125
3ème ESCADRON DE TANK DESTROYERS
Capitaine CHAUMEIL Jean Capitaine Commandant
Lieutenant SCHREIBERT Robert Chef de peloton de Combat
Sous-Lieutenant MASSIAS René Chef de peloton de Combat
Sous-Lieutenant GUINARD Lucien Adjoint au Capitaine
Aspirant CHARUIT Georges Chef de peloton de Combat
Aspirant BARANGER Guy Adjoint chef de peloton
Sous-Officiers français : 19
Adjudant TH0MAS André
Adjudant DIBAR Jean-Louis
Effectif : 129
4ème ESCADRON DE TANK DESTROYERS
Capitaine POTIER André Capitaine Commandant
Lieutenant CHENU Pierre Chef de peloton de Combat
Lieutenant GUILLOT Louis Chef de peloton de Combat
Lieutenant MARSAUCHE Pierre Chef de peloton de Combat
Aspirant COMITI François Adjoint Chef de peloton
Sous-Officiers Français : 20
Adjudant De FONTENAY André
Adjudant COULON Armand
Sous-Officier Indigène : néant
Hommes de troupe Français : 80 Hommes de troupe Indigènes : 28 Effectif : 128
Le 1er Octobre 1944 :
Débarquement à MARSEILLE dans le vieux Port et départ sur EYGUIERES.
Le 9 octobre :
Le Régiment fait mouvement sur :
Etat-Major – E.H.R. BREURAY
1er Escadron MERSUAY
2e Escadron FAVERNAY
3e Escadron EQUEVILLIER
4e Escadron VILLEDIEU
La Division est en réserve de la 1ère ARMEE FRANCAISE.
Le 1er Novembre :
Par ordre n° 396/u.s.du Général Commandant la 5ème D.B., l’Escadron POTIER 4ème
Escadron, cantonné à VILLEDIEU est alerté à 20 heures et mis aux ordres du
Lieutenant-Colonel RENAUDEAU d’ARC Commandant le 6ème Régiment de Chasseurs
d’Afrique lequel fait partie du Combat Command n° 6.
Départ à 22 heures par CONFLANS, PLOMBIERES, REMIREMONT.
Le 2 Novembre :
Le 4ème Escadron moins un Peloton est intégré dans le grouppement du Lieutenant
Colonel GAMBEZ de la brigade de Choc.
Le peloton CHENU reste affecté au groupement RENAUDEAU D’ARC.
Le but de l’opêration est de séparer des positions ennemies du HAUT DU TÔT,
Foret de LYRIS, Tête de la NEUVE, ROCHE, MENAURUPT, La ROCHE des DUCS.
Le 5 Novembre :
A 7 heures, début de l’opération conduite par le général GUILLAUME Commandant la
3ème D.I.A. à la disposition duquel est mis une partie du C.C.6.
A ce moment ,la situation de l’Escadron est la suivante :
(A) Le Capitaine, le peloton de commandement, le peloton GUILLOT et le peloton
MARSAUCHE (Groupement GAMBEZ).
Position de départ : 300 mètres Ouest du col, 1 kilomètre du HAUT DE TOT
(derrière l’Escadron de chars PLACAS du 6ème R.C.A.
Axe d’opération du groupement : CREMONVILLERS, HAUT DU TOT, LA SCIERIE, FERME DE
LYRIS, LE FAUT DES COURS.
(B) Peloton CHENU (Groupement RENAUDEAU D’ARC, à droite du Groupement GAMBEZ)
Position de départ : SAPOIS.
Axe d’opération du Groupement : SAPOIS, MENAURUPT (01), VIEUX-MONT (2). A gauche
sous-Groupement du Commandant VALION, au Nord peloton MARSAUCHE, au Sud
sous-Groupement du Capitaine LEFORT, peloton GUILLOT.
Dans la journée le peloton GUILLOT Soumis à des tirs d’artillerie et de mortier
et minen appuie la progression
D’un peloton de char sans avoir à intervenir directement. Le soir, il
s’installera en position d’attente au HAUT DU TOT. Il en est de même pour le
peloton MARSAUCHE qui suit d’abord le peloton GUILLOT puis appuie aux ordres du
Capitaine FOUCAUCOUET (F.F.I.) la progression de l’infanterie ; il passera la
nuit sur la même position d’attente,
Le peloton CHENU par contre, placé aux ordres directs du Capitaine BES DE BRECQ
du 6ème R.C.A. fait partie d‘ un détachement blindé (2 pelotons de Chars, 1
peloton de T.D. une sectîon d’ infanterie du R.M.L.E., 1 section du Génie, 1
batterie d’Artillerie). Chaque groupe de T.D. dans cette opération est placé en
appui d’un peloton de Médium.
L’attaque partie à 8 heures de SAPOIS appuyé par des feux d’Artillerie intenses,
portant sur des observatoires et des positions dominantes de l’ennemi. Les chars
et les T.D du peloton de tête protégés par la section d’Infanterie et le groupe
de protection à pied neutralisent au canon et la mitrailleuse les résistances
situées de part et d’autres de la route et en lisière des bois sur le CHANA et
le SEUCHAU. Poursuivant sa progression sur l’axe, le Peloton appuie la marche
par des tirs à la mitrailleuse de 50. Des prisonniers sort capturés par
l’infanterie.
Le débouché de MANAURUPT est retardé par un tir d’artillerie sur ce village,
prenant à partie 2 automoteurs ennemis aperçus par l’avion d’observation
d’artillerie (les engins s’enfuient vers le col du PHENY et ne seront plus
rencontrés).
Le peloton débouche sur MANAURUPT vers 16 h 30.
Un char du 6ème R.C.A. est manqué par un coup de 75 PAK venant de l’école de
MANAURUPT à 900 mètres de là.
Cette arme est aussitôt repérée et neutralisée par un char et le T.D. NAVARRE
qui était embossé pour protéger la progression vers le village.
A 17 heures 30, le peloton de tête atteint le VIEUX-MONT où ordre lui est donné
de stopper.
Entre MENAURUPT et le VIEUX-MONT, les fantassins trouveront le canon de 75 PAK
avec un de ses servants tué et un autre blessé ; un mortier de 75 à roues et un
canon de 150 intacts abandonnés précipitamment par les allemands.
C’est ce jour que l’Aspirant COMITI aura l’honneur de marquer la première action
d’éclat du Régiment et dont voici le récit :
" Au moment ou les chars et les T.D. neutralisent les résistances en lisière des
bois sur le CHANA et le SEUCHAU, l’Aspirant COMITI s’éloigne des chars pour
prendre à partie les allemands qui s’enfuient dans les bois. Seul, il tombe
soudain nez a nez avec un abri de mitrailleuse ennemi, enterré et camouflé ;
avec un sang froid magnifique, il détruit ses occupants à la carabine et à la
grenade défensive. il en tue 3 et en blesse 3. Pris à partie par un second abri
de mitrailleuse, il arrive à se replier jusqu’aux chars grâce à la protection de
ceux-ci qui avaient aperçu sa situation difficile. Montant sur un T.D., il
indique l’objectif à tous les chars en tirent dessus à la mitrailleuse de 50 ;
Il obtient bientôt la reddition de ce nid de résistance.
Bilan de cette action : 4 tués, 5 prisonniers, 2 mitrailleuses, 2 fusils lances
grenades et de l’armement individuel".
Le 4 Novembre :
Le peloton GUILL0T entre dans la composition du point d’appui de la SOTIERE, il
y est en bute au tir de l’artillerie ennemie. blessé : le chasseur de 2ème
classe MUSTAPHA ben LIAZIL Mle.609
Le peloton MARSAUCHE entre dans la composition du point d’appui de la Scierie,
COLLET ; il est également en butte aux tirs d’artillerie. 1 blessê : le
brigadier LACOSSE Mle.93. Le peloton CHENU participe aux bouchons antichars de
VIEUX-CHARMONT. blessé : le chasseur de 2éme classe BESSOU Mle 323.
Le 5 Novembre :
Les pelotons GUILLOT et MAPSAUCHE reviennent en position d’attente au HAUT du
TOT.
Le peloton CHENU demeure sur ses emplacements de la veille.
Le 6 Novembre :
L’opération est terminée. L’Escadron est relevé entre 9 et 10 heures.
Le chasseur ASDESSELEM ben DJILALI Mle 567 du 3ème Escadron meurt
accidentellement le 6 Novembre 1944.
Pour le reste du régiment R.A.S. jusqu’au 9 Novembre.
Le 9 Novembre :
Une reconnaissance est effectuée dans la région de VIETHREY en exécution de la
note de Service n° 412/3 T.S. de la division.
Le 12 Novembre :
En exécution de la note de Service n° 428/3 T.S. de la division, les 2ème et
3ème Escadrons font mouvement.
Pour les deux escadrons le point initial est PORT sur SAONE à 20 h 30. Ces deux
escadrons, par ordre particulier n° 147 du Général Commandant la 1ère Armée
Française.
Sont mis à la disposition du 1er R.C.A., ils sont tous deux destinés
à renforcer les feux d'artillerie de ce C.A. et sont affectés au Groupement du
Colonel CERISIER dont le P.C. est à COURCHATON.
Le chef d'Escadron BURDIN commandera les deux escadrons constitués en
Groupements pour les opérations d'artillerie.
Leurs missions consisteront dans des tirs de neutralisation et d'interdiction
dans la zone : GRANGES la VILLE, MALVILLERS, SAULNOT, CHAVANNE et CORCELLES de H
-40 à H +3h.
Le Groupement sera dissous le 14 novembre à 21 h. Le régiment étant alors
fractionné et chaque fraction ayant des missions très différentes, les
opérations seront décrites ci-dessous pour chacune d'elle successivement.
Le 14 novembre :
Par convention communiquée par message chiffré de la division, le jour "J" est
fixé au 15 novembre.
P.C. - 1er ESCADRON - E.H.R.
Du 12 au 13 novembre :
R.A.S. Stationnement à BREUREY et MERSUAY.
Le 14 novembre :
Ces unités font mouvement pour stationner à ORNEMANS - ROCHE sur LINOTTE - SORAN
(En exécution de l'ordre de mouvement n° 636/3 T.S. de la division.
Le 17 novembre :
Déplacement pour stationner à MANCENANS et APPENANS en exécution de l'ordre n°
463/3 T.S.
Le 18 novembre :
Déplacement pour stationner à Ste SUZANNE.
Le 24 novembre :
L'ordre d'opération n° 6 de la Division prescrit la formation du Groupement :
Eléments disponibles de 1ème R.C.A., le R.E.C., et deux chars
de protection du Q.G. (soit 10 canons d'assaut) sous les ordres du Colonel
LEMOYNE qui est chargé d'assurer la sécurité des itinéraires : SEPPOIS -
LARGITZEN - HIRTZBACH - ALTKIRCH d'une part, tandis que le dégagement de la
route COURTELEVANT - SEPPOIS et le nettoyage des bois St Jean et de
GUERSCHWILLER est confié au Colonel Commandant le 152ème R.I.
et SEPPOIS -BISEL - HEIMERSDORF - HIRSINGUE d'autre part.
Dans un ordre d'opérations n° 1 le Colonel LEMOYNE confie au Colonel MIQUEL
disposant de son Régiment : Le R.E.C. moins un bataillon de reconnaissance,
l'itinéraire SEPPOIS - LARGITZEN - HIRTZBACH et au Lieutenant Colonel d'ELISSAGARAY
disposant de l'Escadron de reconnaissance du 11ème R.C.A., d'un
Escadron de reconnaissance du R.E.C. et d'un peloton de protection, l'itinéraire
SEPPOIS - BISEL - HIRSINGUE, randis qu'il établira son P.C. à SEPPOIS le BAS où
se trouvera mis en réserve par le Colonel MIQUEL, un Escadron de reconnaissance
et un Escadron de chars et en plus un peloton de Protection.
Le mouvement sera effectué dans le dispositif R.E.C. en tête. Vers 11h. le
Colonel MIQUEL se trouvant 500m aprés COURTELEVANT rend compte au Colonel
LEMOYNE qu’un Escadron du R.E.C. s’est heurté à son débouché de SEPPOIS à un
bombardement .Qu’un autre Escadron a atteint HIRTZBACH que cet Escadron se rend
à LARGITZEN en passant par UBERSTRASS.
D’autre part une arme antichar s’est révélée dans le bois de St Jean non encore
nettoyé où circulent des combats d’infanterie. A 15h la liaison est reprise avec
le Colonel Commandant le 152 ème R.I. qui va neutraliser le point
d’appui du bois St. Jean. Vers 16 h. la route est libérée et un Escadron du
R.E.C. se trouve à SEPPOIS, un autre à HIRTZBACH et l’Escadron de reconnaissance
du 11ème R.C.A. est à BISEL.
La nuit du 24 au 25 est passée par le Groupement de la façon suivante : Le
R.E.C. à LARGITZEN.
L’Escadron de reconnaissance du 11ème R.C.A.plus un peloton de
protection à BISEL.
Le P.C. et deux Escadron du R.E.C. et un peloton de protection à SEPPOIS. Tandis
que les Trains restent à COURTELEVANT. Liaison a été prise par le 11ème
R.C.A .à HIRSINGUE avec le C.C.4.
Le 25 Novembre :
Les mêmes missions de sécurité des itinéraires restent inchangées. Le R.E.C.
doit laisser son Escadron de chars léger en réserve a SEPPOIS et l’Escadron de
reconnaissance BOILEAU à BISEL où le P.C. et cet Escadron se rendent à 7h30,
tandis que l’Escadron de reconnaissance du 11ème R.C.A. va s’installer à
HEIMERSDORF-FELDBACH.
Dans la matinée le R.E.C. est retiré du Groupement par la division et l'Escadron
BOILEAU quitte BISEL à 1h.
L’Escadron POIRIER (Escadron de reconnaissance du 11ème R.C.A.) est alors ramené
à BISEL.
Le 26 Novembre :
L’aditif modificatif à l’ordre des opérations n° 7 de la division prescrit que
le 11ème R.C.A. avec son Escadron de reconnaissance assurera la sécurité de
l’agglomération et des ponts d’ALTKIRCH.
Le Colonel LEMOYNE part avec le 1er Escadron à 4 h. laissant une part de l’E.H.R.
et l’E.M. à BISEL aux ordres du Lieut. Colonel D'ELISSAGARAY. Le 1er Escadron
place 1 peloton au pont de St MORAND (Peloton d’ELLOY), 2 Pelotons au Nord
d'ALTKIRCH, Lieutenant QUNQ. Un Peloton à la sortie d'ALTKIRCH face à
DANNEMARIE, Peloton DESCOUST.
Ces Pelotons sont brusquement pris sous un tir d'artillerie sur les abords Nord
d'ALTKIRCH, blessant très grièvement le Lieutenant DESCOUST et blessant son
sous-officier adjoint le M.d.L. chef GIMENEZ.
Le Lieutenant DESCOUST transporté à l’hôpital St MORAND y mourait peu de temps
après.
A 16h, le reste du Régiment quitte BISEL pour ALTKIRCH.
Le 27 Novembre :
Le 11ème R.C.A. reçoit mission de s’assurer de la sécurité des
ponts entre ASPACH et SPECHBACH le BAS. Deux pelotons du 1er Escadron
s’y rendent vers 10h.
Le 28 Novembre :
Le poste Nord du pont d’ASPACH est réduit à un peloton.
Les obsèques du Lieutenant DESCOUST sont célébrées à l’église d’ALTKIRCH. Il est
enterré au cimetière militaire d’ALTKIRCH.
Le 2 Décembre :
Le 1er Escadron est relevé de sa mission au pont Nord d’ASPACH.
2ème ESCADRON
Le 12 Novembre :
L’Escadron est alerté à 17h.et reçoit l’ordre de partir à 20h. pour PORT sur
SAONE.
Le 13 Novembre :
Arrivée à MANCENANS à 2h. Il reçoit l’ordre d’y passer la nuit. A 7h. départ
pour COURCHATON. Le Capitaine DUCHESNE se présente au Colonel CERISIER dont le
Groupe doit appuyer l’attaque de la 2ème D.I,M.
Dans la soirée recherche de positions de batteries dans les bois St FERJEUX et
préparation des tirs pour le lendemain.
Le 14 Novembre :
Par convention, Jour "J" 15 Novembre.
Début du tir à 11h30. Arrêt du tir à 15h. Le temps est très bouché. L’Escadron
tire 1800 coups. Il reste alerté pendant la nuit.
Le 15 Novembre :
Départ 12h pour la Guinguette au nord de l'ISLE-sur-le-DOUBS pour rejoindre le
combat Command N° 3.
Le peloton BLANIE est détaché au sous-groupement sud aux ordres du Colonel
BOURIN.
Les deux autres pelotons sont axés sur BRETIGNEY - M0NTENOIS. A 16 h,Le peloton
BOULAY se met en position de tir à l’Est de MONTENOIS face à Ste MARIE : R.A.S.
Il sera rappelé le soir pour revenir dans bois de MONTENOIS et y passer la nuit.
Le 16 novembre :
Les ordres reçus dans la nuit à 4 h donnent l'heure "H" : 7 h 45 pour l'attaque
de Ste MARIE. L'Aspirant MARTIN avec deux T.D. attendra l'ordre à 10 h d'appuyer
un détachement qui passe par la sortie Nord de MONTENOIS - ARCEY et Ste MARIE.
Le Lieutenant BOULAY avec deux T.D. et le Peloton GIRARD-BON occupent des
positions à l'Est de MONTENOIS, face à Ste MARIE.
mission : Tirs sur toutes armes automatiques repérées.
Le peloton BLANIE fait la même chose et rend compte à 18h. qu’il a un T.D. dont
le radiateur est crevé.
Les pelotons BOULAY et GIRARD-BON entrent dans Ste MARIE à 17h. et s’installent
en antichars.
BOULAY face à St. JULIEN et ARCEY ; GIRARD-BON face à PRESENTEVILLERS. La nuit
est passée sans incidents.
17 Novembre :
A 7heures un blessé allemand est trouvé à proximité d'un T.D. du peloton
GIRARD-BON.
À 7h 30 le peloton BOULAY est mis à la disposition du Sous-Groupement ROBELIN à
St. JULIEN.
Le peloton GIRARD-BON reste sur place. Il quittera Ste MARIE à 14 h en réserve
de Combat-Command.
A 19 h la situation est la suivante :
Le peloton BOULAY est à MONTBELIARD avec le Sous-Groupement ROBELIN. Dans la
bataille pour MONTBELIARD, ce peloton a détruit un canon de 88 antichars et 3
nids de mitrailleuses.
Le peloton GIRARD-BON est avec le P.C. de l’Escadron et celui du C.C.5 à
ALLONDANS.
Le peloton BLANIE qui au cours de la journée a détruit 4 nids de mitrailleuses
et tué quelques allemands à la mitrailleuse est lui aussi à MONTBELIARD. Il n’a
plus que 2 T.D., un autre s'étant embourbé.
Le 18 Novembre :
L’escadron est rassemblé à MONTBELIARD libéré. A 12h le C.C.5. recevant en
mission vers CHATENOIS, l’Escadron est mis à la disposition du Sous-Groupement
ROBELIN.
A 14 heures il se porte sur GRAND-CHARMONT.
A 18 heures, la situation est la suivante :
Peloton BOULAY à CHATENOIS ; ce peloton subit de 13 à 16 heures un violent tir
antichar qui heureusement n’a causé aucun dommage. Quoique très encadré il s’en
est sorti sans danger. Il a détruit pour son compte quelques nids de
mitrailleuses.
Peloton GIRARD-BON à NOMMAY ; ce peloton a été l’objet à 16h15 d’un tir
antichars sans dommage pour lui.
Peloton BLANIE, Avec le P.C. de l’Escadron auprés du P.C. du Sous-Groupement à
GRAND-CHARMONT.
Le 19 novembre 1944 :
Le C.C.5 recevant une nouvelle mission, l’Escadron se rassemble à 10h à SOCHAUX.
Il est mis à 12h. à la disposition d’un sous-groupement d’exploitation aux
ordres du Colonel MIQUEL.
L’Escadron est réparti de la façon suivante :
Sous-Groupement ROBELIN , Peloton BOULAY
Sous-Groupement BIBES , Peloton GIRARD-BON.
Au P.C. du Colonel, le P.C. de l’Escadron et le peloton BLANIE. Celui-ci a
récupéré le T.D. dont le radiateur était crevé et a maintenant 3 chars. Tout le
groupement passe la nuit dans les bois au Sud-Ouest de DAMPIERRE.
Le 20 Novembre :
A 7h le groupement se met en marche, Le P.C. arrive 9h30 à BREBOTTE.
Le peloton BLANIE s’installe en protection et démolit successivement sur la
route ESCHENE—AUTRAGE à NOVILLARD, 2 armes antichars la sortie Est d’ESCHENE—AUTRAGE.
Le peloton est pris à partie à 12h. par un très violent tir de minen. 2 T.D.
sont parfaitement encadrés puis l’A.M. de commandement. Tout le P.C. du
Groupement se porte à BORON.
A 14 h, Le P.C. et le peloton subissent à nouveau un très violent tir de minen.
Plusieurs coups tombent à proximité des chars.
Le chasseur OMAR ben DJILALI Mle. 541 est légèrement blessé d’un éclat au
poignet gauche et d’un autre dans la jambe gauche. Il est évacué. Le peloton
GIRARD-BON n’a pas eu a intervenir. Le Peloton BOULAY a tiré sur des voitures de
liaison et des nids de mitrailleuses.
Le 4ème char du peloton BLANIE rejoint dans la nuit.
Le 21 novembre :
A 10 h, des chars Allemands (Tigers ou Panthers) sont signalés descendant vers
le Sud.
Les pelotons GIRARD-BON et BOULAY qui étaient respectivement à GROSNE et
BREBOTTE sont réunis à BORON aux ordres du Colonel BOURGIN pour parer à toutes
attaques dans cette région.
Le peloton BLANIE prend à son compte la défense du village de GRAND-VILLARS où
est installé l’État-major du R.E.C. qui est venu rejoindre en fin de journée l’E.M.
du C.C.5.
Le P.C. de l’Escadron est à GRAND-VILLARS.
Pour la nuit le peloton GIRARD-BON est à BORON.
Le peloton BOULAY est à VELESCOT.
Le 22 novembre 1944 :
Alerte à 6 h. Un T.D. du 1er peloton (L’AUERSTAEDT) dont deux groupes de train
de roulement sont cassés est envoyé à SOCHAUX pour réparation.
Le groupement MIQUEL doit attaquer à CHAVANNES puis CHAVENATTE. L’Escadron est
divisé en trois :
Le peloton BOULAY avec 2 pelotons de Sherman aux ordres du Capitaine DAVOUST est
chargé d’enlever CHAVANNES avec deux compagnies d‘infanterie.
Le peloton GIRARD-BON avec un peloton de Sherman aux ordres du Capitaine
DUCHESNE est chargé d’enlever CHAVANNES avec deux compagnies d’infanterie.
Le peloton BLANIE reste à GRAND-VILLARS Heure"H" 12 heures.
A 14 h. CHAVANNES est enlevée. Le détachement DUCHESNE y entre. A ce moment là
on signale une A.M. et deux chars allemands qui ont passé le pont de BRETAGNE
par surprise.
Le groupement blindé reçoit l’ordre de se porter à leur rencontre il se porte au
carrefour des routes BRETAGNE-CHAVANNES et CHAVANNES-VELESCOT. Il s’installe au
carrefour à 14 h 45. Le groupe du peloton GIRARD-BON qui progresse sur la route
est tiré à la mitrailleuse. A 14 h 50, un minen explose sur la voiture de
commandement blessant a la tête et à la poitrine l’Adjudant Chef GREGOIRE qui
est évacué.
A 15 h, le groupement reçoit l’ordre de laisser seul un groupe de T.D. au
carrefour et de déboucher à 15 h 30 face à CHAVANATTES. A 15 h 30 l’attaque
débouche atteint le pont neutralisant quelques tirs d’armes automatiques.
Appuyée par le feu des chars et des T.D. l’Infanterie pénètre dans CHAVANATTES
sans grosse résistance.
L’Aspirant GIRARD-BON est envoyé à CHAVANNES chercher le détachement de
déminage. Au cours de sa mission il est blessé d’un éclat qui lui traverse le
coude gauche, il est évacué. A 19 h 30 seulement le pont est déminé ; Le
détachement blindé entre dans le village.
Organisation pour la nuit en deux points d’appuis cercles. Le commandement des
peloton est modifié comme suit :
1er Peloton Aspirant MARTIN
2e Peloton Lieutenant BOULAY.
A 14 heures 45 le peloton BLANIE reçoit l’ordre de se porter à VALESCOT pour y
défendre le village contre toute incursion de chars ; il y arrive à 13 heures 15
et y passe la nuit.
A la prise de CHAVANNES, un canon de 88 a été détruit à 200 mètres au deuxième
coup.
Le 23 Novembre :
La nuit a été agitée. Les tirs d‘infanterie et d’artillerie n’ont pas cessé. A
CHAVANNATTES, la circulation est impossible de 7 heures à 10 heures, deux
mortiers au moins arrosent le village. Un canon antichar de 88 tire un T.D, et
le manque. Le tir d’artillerie exécuté sur son emplacement présumé semble
efficace. Il ne tirera plus.
A 14 heures, le peloton MARTIN appuiera l’attaque sur MAGNY. Il a à 200 mètres 2
Panther repérés en position mais reçoit l’ordre de ne pas tirer pour ne pas se
dévoiler.
L’attaque ayant échouée, il reste à CHAVANNES où à son tour il subit un violent
tir de mortier.
Un coup direct sur le tourelle du char AUSTERLITZ blesse grièvement le
brigadier-chef MEUNIER Maurice à la figure et le chasseur TORRECILLAS plus
légèrement blessé, tous deux sont évacués. Les obus de 76,2 touchés par ces
éclats ont leurs douilles qui éclatent et ne servent plus à rien.
De 14 heures à 16 heures, CHAVANATTES subit un très violent tir d’artillerie.
Les allemands viennent à l’orée du bois LE FIEF d’où ils tirent. Le chasseur
LAHO ou ALI est tué d’une balle à la tête ML. 524
Vers 17 heures, le tir se calme et à 18 heures, tout est à nouveau tranquille.
Le peloton BLANIE est toujours à VELESCOT. Le ravitaillement se fait de nuit
jusqu’à CHAVANNES mais ne peut être poussé jusque à CHAVANATTES où la situation
est trop dangereuse.
Le 24 Novembre :
La nuit a été très tranquille. Quelques coups de fusil, une rafale de mortier le
matin qui net le feu à une maison. Tirs de harcèlement par instants.
Le peloton de Sherman du groupement DUCHESNE est renforcé par un peloton de
légers.
La compagnie d'infanterie du 2/9 Zouaves va le relever par le 3ème Escadron du
9ème Zouaves au complet. Il arrive à 11 heures. Les légers arrivent à 13 heures.
Les ordres pour CHAVANATTES sont de maintenir l’intégralité de la position et de
pousser une reconnaissance offensive sur le bois LE FIEF avec attitude
agressive. L’heure "H" est fixée à 15 heures. Un T.D. doit dans un premier temps
détruire un camion suspect. C'est fait à 15 h 20.
A 15 heures 30, trois chars légers se portent par la route aux lisières du bois
et couvrent celles ci à la mitrailleuse. Ils sont aussitôt pris à partie par des
mortiers de 81 qui les encadrent ainsi que les deux T.D. qui les appuient.
A 15 heures 30, le village est pris à partie par les salves de 88 explosifs, de
minen et d’obusiers de 150 pendant deux
heures. A 15 heures 45 le capitaine DUCHESNE demande 2 tirs d’artillerie et fait
replier les chars. Ils ressortiront à 16 heures pour appuyer le replis d’un
groupe d’infanterie. La voiture de commandement du Capitaine PURAISON reçoit
deux coups de mortier sur l’arrière sans faire de réels dégâts.
A 16 heures le Maréchal des logis BLANCHARD, installé dans une grange
transformée en observatoire est grièvement blessé à la cuisse gauche et aux bras
par des éclats d'un obus de mortier de 150 qui tombe tout à côté de lui
pulvérisant le poste de T.S.F. qu’il avait à sa disposition.
A 17 heures30, le tir se calme subitement.
De 13 à 16 heures le peloton BLANIE auquel le Capitaine DUCHESNE a donné l’ordre
de relever le peloton MARTIN est pris à partie par un tir d’artillerie.
Le 25 Novembre :
A 4 heures l’Escadron est alerté. Le C.C.5 se porte en ALSACE.
Le peloton BOULAY va au Sous-groupement ROBELIN qu’il doit rejoindre à 6 h 30 à
SUARCE.
Le peloton MARTIN est au Sous-groupement LAYME qu’il doit rejoindre à 7 heures à
VALESCOT.
Le peloton BLANIE va au sous-groupement BOUGIN qu’il rejoint à 7 heures à
VALESCOT.
Le P.C. de l’Escadron reste au P.C. du C.C.5.
A 19 heures, la situation est la suivante :
BLANIE à RIESBACH.
MARTIN à RUEDERBACH
BOULAY et le P.C. à HEIMERSDORF.
Le char l'AUERSTAEDT qui était allé à SOCHAUX, rejoint l'Escadron.
Le 25 Novembre :
Le peloton BOULAY avec le sous-groupement ROBELIN se porte l’attaque d’ASPACH.
Il détruit plusieurs mitrailleuses.
A 15 heures les pelotons BLANIE et MARTIN sont remis aux ordres du Capitaine et
se portent à ALTKIRCH où ils doivent passer la nuit.
A 19 heures le peloton BLANIE est mis à la disposition du sous-groupement LAYME
pour l'attaque de nuit de SPECHBACH le BAS. Il réussit de nuit à détruire un
canon de 88. Deux de ses T.D. s'embourbent à proximité du pont construit par le
génie sur le canal.
Le 27 Novembre :
L’attaque se poursuit.
Le P.C. et le peloton MARTIN se portent à 6 heures à ASPACH où ils arrivent à 7
heures. Le peloton BLANIE appuyant toujours le sous-groupement LAYME détruit
plusieurs mitrailleuses des casemates bétonnées, fait des prisonniers dont un
officier et en fin de journée est à BOSCHWILLER.
Le peloton MARTIN (1 groupe seulement appuie l’attaque du sous-groupement
RENUCCI)
Le peloton BOULAY a appuyé l’attaque sur ENSCHINGEN. Il est en fin de Journée à
ENSCHINGEN.
Le P.C. qui s’était posta dans la matinée à ASPACH se porte à 17 heures à
SPECHBACH le BAS.
A 17 heures 30, le Maréchal des Logis SOQUET est envoyé avec son char appuyer
l’attaque sur UBERKUMMEN. Il y passera la nuit.
Le 28 Novembre :
A 7 heures le P.C. se porte de SPECHPACH le BAS sur "BOSCHWILLER. L’escadron
appuie l’attaque sur FALKWILLER - GILDWILLER - HECKEN.
Au cours de la nuit le peloton MARTIN et le peloton BOULAY détruisent un char
Tiger et en endommage un du type Panther.
A 20 heures la situation est la suivante :
Peloton MARTIN : 1 groupe à GILDWILLER,1 groupe à ENSCHINGEN
Peloton BOULAY : 1 groupe à GILDWILLER, 1 groupe à ENSCHINGEN
Peloton BLANIE : 1 groupe à ENSCHINGEN, 1 groupe à HECKEN
P.C. à FALBWILLER
A 17 heures, le chasseur BOUCHAÏS ben SALAH Mle. 323 a été blessé à HECKEN d’une
balle à l’avant bras gauche. Il est évacué à 19 heures sur le P.C. du Régiment à
ALTKIRCH.
Le 29 Novembre :
A 7 heures le peloton MARTIN réduit à un groupe fait mouvement sur DIEFMATTEN.
A 10 heures la chasseur DORIN entre dans un bois à proximité son char. Il saute
sur une mine et est est blessé à la figure et a la cheville gauche cassée. Le
Brigadier chef MAAME se porte à son secours, saute à son tour, et très
grièvement blessé (jambe droite déchiquetée) et meurt à 19 heures 30 pendant son
transport au poste de secours.
Le 30 Novembre :
Le C.C. 5 passe en réserve d'armée.
L‘escadron est regroupé dans la matinée à ESCHWILLER. Il y arrive à 11 heures.
3ème ESCADRON
Le 15 Novembre :
Le Capitaine Commandant est convoqué au P.C. du Colonel SCHLESSER, commandant le
C.C. 4 où il reçoit les ordres suivants :
L'Escadron moin un Peloton est affecté au sous-groupement (A) Lieutenant colonel
DUBREUIL.
Un peloton est affecté au sous groupement (B) Commandant De PREVAL.
Le C.C. 4 doit attaquer le 16 en direction d'HERICOURT en vue de faire sauter le
dispositif des défenses ennemies avancées de BELFORT.
Le peloton CHARRUIT détaché au sous-groupement n° 3 quitte le premier, à 10
heures, les positions de tir de Saint FERJEUX. Il rejoint son sous-groupement
dans les bois de GENEY.
A 11 heures 30, départ de ce peloton pour les environs à l'Ouest d'ARCEY où il
passe la nuit.
Le 16 Novembre :
Le peloton MASSIAS derrière le peloton de tête de Médium de l'Escadron DETROYAT,
le peloton SCHREIBER derrière cet Escadron.
Les groupes de protection rassemblés sur ordre du sous-groupement GUINARD ont
reçu pour mission de reconnaître au profit des T.D. l'itinéraire des accès
déminés et les positions de tir des deux pelotons à la sortie Est d'ARCEY.
Le Brigadier DIETZ capture au cours de cette mission 8 allemands qu'il ramène à
ARCEY.
Le peloton MASSIAS s'installe sur les lisières Est d'ARCEY et tire en direction
de Ste MARIE sur des armes automatiques qu'il réduit au silence. Le char
HARTMANN tire sur un observatoire dans un arbre qu'il détruit. Le peloton
MASSIAS est contrebattu
par un tir de minen qui ne lui cause pas de dommages.
Aussitôt ECHENANS reconnu par les éléments de l'Escadron DETROYAT, le peloton
MASSIAS se porte entre ARCEY et ECHENANS pour assurer au plus près la protection
de tous les éléments de tête du sous-groupement dans une direction dangereuse de
Ste MARIE et de St JULIEN aux mains des allemands.
Le peloton CHARUIT traverse ARCEY immédiatement après sa libération, en
direction de SEMONDANS et AIVRE où il passe la nuit.
Le peloton SCHREIBER est porté à son tour à ECHENANS sur l'ordre du Capitaine
Commandant. Il tire en cours de progression sur des éléments ennemis qui
s’échappent de St JULIEN. Il est pris à partie par un tir de minen aux abords de
ECHENANS sans dommages pour lui. Il reçoit ensuite l’ordre de suivre et de
protéger l’Escadron DETROYAT au cours de son deuxième bond de ECHENANS à
SEMONDANS, pendant que le peloton MASSIAS neutralise à la demande du C.C. 5. les
lisières Ouest des abords de la côte où se trouvent des armes automatiques
d’infanterie qui gênent la progression de nos voisins de droite en direction de
Ste MARIE.
Les groupes de protection des 2 pelotons ont étés mis à la disposition de leur
chefs respectifs et sont portés sur les plages des chars. Le peloton SCHREIBER
marche sur les traces de l’Escadron DETROYAT en direction de SEMONDANS. Il tire
sur des personnels et véhicules ennemis qui s’enfuient de SEMONDANS par la R.N.
83 en direction d'HERICOURT. Il observe son tir et constate la destruction du
personnel et l’accélération de la fuite de l’ennemi.
Arrivé à SEMONDANS, le Lieutenant SCHREIBER reçoit l’ordre du Capitaine DETROYAT
de tenir solidement SEMONDANS pendant qu’il se porte lui même dans un nouveau
bond sur LAIRE.
Pour accomplir cette mission, le Capitaine DETROYAT met à la disposition du
Lieutenant SCHREIBER un peloton de Médium et les restes d'une section
d’infanterie. Le village est tenu en liaison avec le sous-groupement "B" qui
progresse de DESCENDANS vers AIBRE sur la route nationale 83.
Cette mission terminée, les pelotons SCHREIBER et MASSIAS se portent sur LAIRE
au cours de la nuit de J1 à J2 par l’itinéraire ECHENANS, RAYMANS, LAIRET : P.C.
du Capitaine Commandant en tête derrière le P.C. avancé du Lieutenant Colonel DU
BREUIL
Bilan de la journée : Prisonniers 8
Matériel détruit : 1 Observatoire
Personnel : Impossible à préciser
Pertes en personnel : Néant
Pertes en matériel : Char HARTMANN indisponible
Le 20 Novembre :
Le P.C. suivi de 2 chars du 1er Peloton arrive à LAIRE. Le char LORETTE enlisé à
la sortie d'ECHENANS embouteille toute la circulation ce qui ne permet pas aux
autres éléments de rejoindre. Ils n'arrivent que dans la matinée du 17.
Au réveil le P.C. est pris à partie par une pièce d'artillerie allemande qui lui
cause deux blessés légers :
S/Lieutenant GUINARD (éclat d'obus à la tête)
Adjudant THOMAS (éclat d'obus à la cuisse droite)
1er Peloton : Le peloton MASSIAS qui a rejoint au complet dans la matinée tire à
obus explosifs sur l’infanterie allemande lui causant des pertes. Un T.D. tire
sur un observatoire dans un arbre et le détruit. Vers 13 heures, ce peloton est
mis à la disposition des éléments de tête du sous groupement (A) qui reçoit la
mission de conquérir TAVEY,
Il détruit au cours de cette mission 2 blockhaus et tue 12 des occupants. ll
détruit également 1 canon tracté et fait 25 prisonniers avec son groupe de
protection, il s'installe aux portes d’HERICOURT où il passe nuit.
2ème Peloton : Le peloton SCHREIBER est placé pendant la progression de
l’attaque sur TAVEY sur le flan gauche du dispositif en direction de VYANS et de
BYANS. Il conquiert une position organisée en prenant à partie des éléments
ennemis à la mitrailleuse de 50 des chars pendant que le groupe de protection
nettoie le terrain ; Le brigadier DIETZ capture 15 allemands dont le lieutenant
Commandant la Cie. et I'Aspirant. Le chasseur LHACEM capture à son tour 22
allemands, servants d’une pièce qui avait détruit le char du Commandant DORANCE
du 1er Cuir. Le peloton est ensuite pris à partie sur sa Position de flanc
gauche par un tir de minen qui blesse légèrement le dos du Maréchal des logis
BORDE
Le peloton passe la nuit sur cette position.
3ème Peloton : Le peloton CHARRUIT est alerté à AIBRE à 6 heure 30 et part à
l’attaque de TREMOINS. Le groupe de protection nettoie le village et fait 37
prisonniers. En ramenant un prisonnier le Chasseur MOHAMED Mle.577 est tué par
un sniper qui le tire d’une maison du village. Les T.D. ouvrent le feu
détruisant 1 canon automoteur (Chasseur COMMLARD) bazooka et du personnel à
pied. Le Chasseur AOMAR Mle 586 capture 1 mortier, ses 3 servants et tue 5
allemands avec une grenade antichar. Le Chasseur DEYRIES est grièvement blessé
et doit être évacué d’urgence. Le peloton passe la nuit à BYANS conquîs le même
jour
BILAN DE LA JOURNEE
Personnel mis hors de combat : tués constatés 17, prisonniers : 99
Matériel détruit ou capturé : 1 canon tracté, 1 automoteur, 1 bazooka, 1 mortier
Pertes subies : 1 tué, 1 blessé grave.
Le 18 Novembre :
Le capitaine Commandant est convoqué à 8 heures au P.C. du Lieutenant Colonel DU
BREUIL pour la répartition des missions au cours de la journée.
1er Peloton : Le peloton MASSIAS devra agir sur l’axe principal route nationale
83 vers BELFORT. Ce peloton entré à HERICOURT le matin passe la nuit du 18 au 19
au Krieglazarett.
2ème Peloton : Le peloton SCHREIBER détaché auprès du Sous-groupement CHARTON
doit opérer en direction de BELFORT sur des axes secondaires au Sud de la route
nationale 83.
Il fait mouvement de HERICOURT vers BUSSURIEL où il passe la nuit.
3e Peloton : Le peloton CHARRUIT progresse en combattant de BYANS à ECHENANS où
il entre avec les chars de tête du Sous-groupement de PREVAL. Le peloton détruit
au cours de l’action :
Le char DIXMUDE : 1 antichar tracté et 1 antichar automoteur.
Le char YPRES : 1 anti-char tracté et 1 chenille à munitions.
Le char YSER : 2 dépôts de munitions.
Le char NIEUPORT : 2 casemates.
Le groupe de protection fait 6 prisonniers.
Le Chasseur MOHA Mle 579 dois être évacué pour pieds gelés. Le peloton passe la
nuit à ECHENANS.
Le 19 Novembre :
L’Escadron réparti à raison d’un peloton par Sous-groupement reçoit l’ordre de
se porter à MONTBELIARD ; départ pour le soir.
1er Peloton : MONTBELIARD. Nuit passée à BETHONCOURT.
2ème Peloton : Etape à BUSSUREL - Ste SUZANNE prés MONTBELIARD.
3ème Peloton : Départ d’ECHENANS pour HERICOURT.
Le 20 Novembre :
1er Peloton : Etape de BETHONCOURT à FAVEROIS. Le char KEMMEL réparé à l’E.R.D.
rejoint le peloton.
2ème Peloton : Etape de Ste SUZANNE à MONTBOUTON.
3ème Peloton : Journée à HERICOURT.
Le 21 Novembre :
Sous la menace d’une contre attaque d’infanterie et de blindés allemands qui
menacent de couper la route nécessaire au ravitaillement de la 1ére D.B. engagée
à l’Est du front . L'Escadron est porté d’urgence avec le C.C. 4. dans la région
SUARCE FAVEROIS COURTELEVANT.
1er Peloton : Le peloton MASSIAS part de FAVEROIS vers LEPUIX - DELLE avec le
Sous-groupement DU BREUIL. Il est mis à la disposition du Capitaine Commandant
dans le milieu de l’après midi pour renforcer les moyens de défenses et se porte
à la gauche du Peloton SCHREIBER, gardant ainsi la route FAVEROIS COURTELEVANT.
2ème Peloton : Le peloton SCHREIBER s'engage sur la route de Courtelevant
derrière le Sous-Groupement De PREVAL avec lequel se trouve le Peloton CHARRUIT
placé en remplacement à ce Sous-groupement.
Le chef de Peloton eu cours de sa reconnaissance tombe par surprise sur une
violente contre attaque ennemie appuyée par des chars lourds. Il donne l’ordre à
ses 4 T.D. de venir en positionnement à 150 mètres de la route sur laquelle il y
a un entassement de véhicules de tous ordres stoppés par l’encombrement.
Après le feu des 4 T.D. et des mitrailleuses des groupes de protection,
l’Infanterie ennemie doit se replier dans les lisières des bois d’où elle avait
débouché laissant sur le terrain de nombreux cadavres. Sur sa droite le Peloton
continue à prendre à partie les chars lourds qui essaient de forcer le passage
en direction de COURTELEVANT. Avec l’appui du Peloton CHARRUIT placé aux
lisières Nord du village, les chars lourds doivent se replier.
Le peloton passe la nuit sur place.
Le Chasseur HANOU blessé d’un balle à la cuisse au cours de l’action doit être
évacué.
3ème Peloton : Le Peloton est placé aux lisières Nord de COURTELEVANT. Il stoppe
la contre attaque de chars ennemis, mais perd le char NIEUPORT incendié par un
obus de 88 après qu’il eut lui même mis hors de combats 2 gros chars lourd.
Le Brigadier CAZAUX est tué sur la route par un violent bombardement de 88.
BILAN DE LA JOURNEE
Personnel mis hors de combat : Tués impossible à dénombrer. Prisonniers Néant.
Matériel : 2 chars lourds.
Pertes : 1 Brigadier français tué, un Chasseur indigène blessé au ventre évacué.
Le Sous-Lieutenant GUINARD est détaché à l’Etat-Major de la 5ème D.B.
Le 22 Novembre :
1er Peloton Placé en flanc garde droite, le peloton appuie la progression de 2
Cies d’Infanterie et détruit une position ennemie, mitrailleuses, emplacements
de FAUSTPATRONES.
Nuit passée en place à l’intérieur du P.C. de COURTELEVANT .
2ème peloton : Le peloton relève en fin de journée à SUARE, le peloton CHARRUIT
éprouvé par de sérieuses pertes.
Nuit à SUARCE.
3ème peloton : L’Adjudant DIBAR prend le commandement provisoire du 3ème peloton
à la place de l’aspirant CHARUIT blessé à la jambe et évacué à 7 heures du
matin.
Le peloton est engagé avec le Sous-groupement CHARTON vers 12 heures à SUARCE
Placé en tête du dispositif le groupe du Maréchal des Logis DUNYACH doit appuyer
la progression des chars et de l’infanterie. Il ouvre le feu sur des canons
antichars et en détruit deux lorsque le char DIXMUDE touché à son tour par un
obus en pleine tourelle est mis hors de combat.
Le Chef de char, le Maréchal des Logis DUNYACH est tué. 2 Chasseurs blessés ont
évacués.
Le DIXMUDE peut rentrer vers l’arrière : sa tourelle étant inutilisable. Le 3ème
Peloton est relevé en fin de journée par le Peloton SCHREIBER et rentre à
COURTELEVANT où il passe la nuit.
BILAN DE LA Journée :
Personnel mis hors de combat : Tués : (inconnu), Prisonniers : néant
Matériel mis hors de combat : 2 canons antichars. Pertes subies : Personnel :
Mal. des logis DUNYACH tué.
Aspirant CHAPUIT blessé, évacué
Chasseur BARANCO blessé, évacué
Chasseur COMELARD blessé, évacué
Chasseur BIX disparu
Chasseur QUENEIDA blessé, évacué
Matériel : le char DIXMUDE évacué sur l’E.R.D.
Le 23 Novembre :
Le peloton MASSIAS part en direction d’ALTKIRCH et passe la nuit à SEPPOIS avec
le Sous Groupement DU BREUIL
2ème Peloton : Le peloton cantonne à SUARCE.
3ème Peloton : Le sous lieutenant GUINARD prend à 12 heures 30 le Commandement
provisoire du Peloton qui fait mouvement à 16 heures vers SEPPOIS où il passe la
nuit avec le sous-groupement de BREVAL.
Le 24 Novembre :
1er Peloton : Journée de repos à CARSPACH
2ème Peloton : Le Peloton se porte d’HIRTZBACH à CARSPACH pour
occuper les positions de tir indirect qui serviront la préparation de l'attaque
du lendemain.
3ème Peloton : Journée de repos à CARSPACH
Le 26 novembre :
Après une préparation d’artillerie d’une demi heure à laquelle les 2 pelotons
regroupés participent, ceux ci partent à l’heure H 8 heures 30 dans leurs
sous-groupements respectifs.
1er Peloton : Pendant le tir indirect, un engin ennemi se dévoile aux lisières
des bois devant les T.D. Le KEMMEL le tire et le détruit.
Au cours de la progression vers BALLERSDORF, le T.D. MALMAISON repère un nid de
mitrailleuse en bordure de la route et le tire à obus explosifs. Il n’a plus
l’occasion de s’employer par la suite. Il arrive à BALLERSDORF en fin de journée
pour se porter à 22 heures 30 à HAGENBACH il défend la sortie Nord.
2ème Peloton : Le peloton affecté au sous groupement DU BREUIL reçoit la mission
de protéger en flanc garde sa progression vers DANNEMARIE. Il s'installe en
position aux lisières Ouest des bois VORSERHOLTZ face à DANNEMARIE. Aussitôt il
prend à partie à 2 500 mètres une longue colonne hippomobile et automobile qui
s'échappe de DANNEMARIE vers le Nord-Est. Les obus explosifs à retardement
semblent avoir causé des dégâts considérables dans cette colonne de 80 véhicules
au moins (témoignage des civils). Des coups au but ont été observés sur des
camions de transport de troupes. Les T.D. contre battus violemment par des 88
ont subi les dommages suivants :
SOUVILLE : chenille coupée, réparée sur place le lendemain matin.
VAUX : une partie du blindage de la caisse arrachée.
FLEURY : touché par de gros éclats.
Le brigadier-chef BONFILS blessé grièvement au bras gauche doit être évacué.
Le groupe de protection appuie lui aussi du feu de ses mitrailleuses la
progression des chars légers vers HAGENBACH et tire sur les fuyards. Pertes
sensibles observées. L'affaire a demandé une consommation de 200 obus explosifs
et plusieurs caisses de cartouches de mitrailleuse.
Le peloton se porte ensuite sur une position proche de DANNEMARIE où il passe la
nuit.
3ème peloton : A 9 heures 30, départ du peloton avec le sous-groupement CHARTON
en direction de FULLEREN. La route étant minée, le sous-groupement change de
direction et part pour BALLERSDORF à 16 heures. Il arrive ensuite vers
DANNEMARIE et s'installe à GOMMERSDORF de l'autre côté du canal du Rhône au
Rhin. Il passe la nuit à GOMMERSDORF.
BILAN DE LA JOURNEE :
Personnels mis hors de combat : Nombre important mais impossible à préciser.
Matériel mis hors de combat : Nombre important mais pas d'arme lourdes.
Pertes subies : Personnel : 1 tireur blessé, évacué. Matériel : 1 char léger
légèrement endommagé.
Le brigadier chef BONFILS, blessé au bras gauche, tireur de T.D.
Le chasseur MULOT sort du bataillon médical.
Le 27 novembre :
1er Peloton : Le peloton est chargé de la destruction d’un char Tiger ou un
antichar de 88 qui interdit aux chars et à l’infanterie toute progression sur la
route d’EGLINGEN.
Le Sous-Lieutenant MASSIAS fait avancer les T.D. et les précède, au cours de
cette reconnaissance, le char LORETTE est touché et détruit.
Le Sous-Lieutenant MASSIAS est blessé grièvement. Le Brigadier SCHULMANN brûlé à
la face et à la jambe. Le Chasseur FERNANDEZ blessé.
Le Chasseur GUILLOU a le bras cassé. Le Chasseur BORELLY est brûlé.
Tous ces hommes sont évacués.
2ème Peloton: Restant sur ses emplacements de veille, le
peloton doit appuyer de ses feux le débouché des chars sur DANNEMARIE. Il ouvre
le feu à l’heure prescrite et consomme 200 obus explosifs sur des emplacement
d’antichars et des nids de mitrailleuses, aidant ainsi puissamment au succès de
l’attaque. Il continue ensuite ses tirs à 2500 mètres et 3000m sur des objectifs
fugitifs, véhicules isolés, groupes de camions et de cavaliers. Il gagne
DANNEMARIE le soir et y couche (Cantonnement) Le Chasseur MARCHINI est tué en
ville par un minen au cours d’une liaison.
3éme Peloton : Le peloton reçoit la mission de protéger le flanc droit de
l’attaque sur DANNEMARIE. Il tire sur des objectifs fugitifs à 9h 30. Le Char
YPRES enregistre un coup au but sur un Panther qui est mis hors de combat (train
de roulement).
Le peloton s’installe en fin de journée à DANNEMARIE et y passe la nuit. L’Aspirant
BARANGER prend le commandement provisoire du 3ème peloton. BILAN DE LA JOURNEE.
Personnel mis hors de combat : Très nombreux. Matériel mis hors de combat : un
char Panther.
Pertes subies : Personnel : 5 blessés évacues dont le S/Lieut MASSIAS.
Le 28 Novembre :
Les allemands ont décrochés et n’offrent pas de résistance au nord du canal du
Rhône au Rhin.
1er peloton : Mouvement en cours de journée d’HAGENBACH vers STERNENBERG où il
passe la nuit.
Le char "HARTMANN" réparé à l’E.R.D. rejoint son peloton. Le Chasseur ROUSSELET,
blessé dans un accident d’automobile est évacué.
2ème peloton : Mouvement sur DANNEMARIE vers SOPPE le BAS. Nuit
passée sur la route 1 km 5 de SOPPE Ie BAS, coupée arrêtant la progression.
3ème peloton : Retour du peloton sur ses positions de SOPPE le BAS puis à 13h
départ pour GUEVENATTEN où il passe la nuit.
Le 29 Novembre :
1er Peloton : MOUVEMENT vers BURNHAUPT le HAUT.
Le Chasseur BARANCO sort du Bataillon Médical, Le Brigadier DABOUSSY et le
Chasseur LESEUR sont affectés à l'Escadron.
2ème Peloton : Le Sous-Groupement Du BREUIL est ralenti dans sa progression par
des abattis et des mines sur la route de SOPPE le Bas à GUEVENHEIM. Nuit à SOPPE
le BAS.
3ème Peloton : Le peloton quitte GUEVENATTEN à 10h30,en
direction de SOPPE le BAS puis de BURNHAUPT le HAUT, où il passe la nuit.
Le 30 Novembre :
1er Peloton : Le peloton cantonne à BURNHAUPT le BAS. Le Sous-Lieut.
GUINARD prend le commandement du peloton.
2ème peloton : Le peloton passe la journée à SOPPE le BAS et
fait mouvement en fin de Journée vers BURNHAUPT le BAS.
3ème peloton : Le peloton cantonne à BURNHAUPT le BAS. L’Adjudant
DIBAR prend provisoirement le commandement du peloton.
4ème ESCADRON.
15 Novembre :
L’Escadron fait mouvement de St AME sur CERRE les NOROY près de VESOUL.
16 Novembre :
Repos à CERRE les NOROT.
Le 17 Novembre :
L’Escadron alerté reçoit les missions suivantes pour ses pelotons. Les pelotons
GUILLOT et MARSAUCHE sont à la disposition su Colonel Commandant le 4ême R.T.M.
pour agir en direction de soutien des Chars de l’Escadron BES de BERCK du 6ème
R.C.A. Ils doivent se trouver à 5h à VILLARGENT.
Pour le peloton GUILLOT :
a) Le 2ème groupe avec le Lieutenant GUILLOT appuie le peloton EBLE du 6ème
R.C.A. sur l’itinéraire ONANS - ARCEY - VILLERS - CHAVANNE - Le
VERNOY où il passe la nuit après avoir eu à tirer à partir de CHAVANNE sur des
armes antichars, des véhicules et des résistances ennemie d’infanterie.
b) Le premier groupe commandé par le Maréchal CATTALIOTTI est mis en appui des
chars du peloton BOUVET sur l’axe GONVILLARS - CHAVANNE - CHAMPEY. La nuit est
passée à CHAMPEY après avoir eu à appuyer l’attaque d’infanterie sur la côte 442
et à neutraliser des résistances d’infanterie dans CHAMPEY.
Pour le peloton MARSAUCHE : ce peloton appuie la progression du peloton de chars
CHEVALIER sur l’itinéraire ONANS - VILLERS - CHAVANNE - le VERNOY. Au cours de
cette progression le peloton exécute des tirs sur l’infanterie se repliant des
bois de la coupole.
La nuit est passée, le groupement EYCHENNE à l’entrée Ouest de CHAMPEY ; le
groupe LEFOL à la sortie de CHAVANNE.
Le peloton CHENU quitte CERRE LES NOROY à 7 heures 15 pour VILLARGENT. Le groupe
FOURMONT avec le Lieutenant CHENU est mis à la disposition du sous-groupement d’ARC
et aux ordres du Capitaine NODET (6ème R.C.A.). Il quitte VILLARGENT à 13 heures
avec l’Escadron NODET et 2 sections du R.M.L.E. . Itinéraire : St FARGEUX,
VILLECHEUVREUSE, SECENANS.
Il passera la nuit à CHAMPEY, après avoir eu un char accidenté dont le chef de
char le Maréchal des Logis NUN, très fortement contusionné est évacué.
Le groupe RICHARD avec l’Adjudant COMITI est mis à la disposition du
Sous-Groupement GOMBAUD en appui de l’Escadron BLACAS ( 6ème R.C.A.). Il appuie
la progression de cet Escadron sur l’itinéraire SENARGENT, GEMOVAL,GONVILLARS où
il passe la nuit après avoir eu quelques tirs de neutralisation à effectuer sur
les lisières occupées par l’ennemi. Un T.D. embourbé ne sera récupéré que deux
jours après.
Le 18 Novembre :
Même dispositif que la veille.
Le peloton GUILLOT commence à 8 heures par un tir sur la côte 482 que va
attaquer le 1/4 R.T.N... A 8 heures 30, il repart avec l’escadron DE BERG. La
progression s’effectue par l’itinéraire CHAMPEY, COURTHENANS, CHAGEY, CHABOT. Ce
peloton a eu à fournir plusieurs tirs de neutralisation et s’est heurté à de
nombreux abatis.
La nuit est passée à CHAGNEY, tandis que le Groupe CATTALIOTTI reste à
COUTHENANS avec le peloton de chars BOUVET.
Peloton MARSAUCHE : le groupe EYCHENNE appuie le peloton CHEVALIER sur
l’itinéraire CHAMPEY, MOULIN DE GREUSE, COUTHENANS où il entre à 11 heures 30.
Le groupe LEFOL rejoint à 16 heures. La nuit est passée à COUTHENANS.
Peloton CHENU : Le Lieutenant CHENU et le groupe FOURMONT font partie d’un
Groupement NODET qui a pour mission de prendre CHAGEY en partart de LUZE dès
qu'il sera pris par le C.C. 4. Le Groupement gagne LUZE à 16 heures et pénètre à
partir de 17 heures 30 dans CHAGNEY. Au cours de cette opération, le Brigadier
Chef LEFEVRE qui avait réussi à faire détruire un canon de 88 qu’il avait repéré
et qui avait eu à lutter contre des tireurs isolés, est mortellement blessé
devant CHAGNEY. Le Maréchal des Logis CANET et le Chasseur DUMEZ sont blessés.
L’ Aspirant COMITI avec un T.D. "ILE DE FRANCE" se porte sur CROIZEVAUX, sur
LURE et ECHENANS avec le Sous-groupement GOMBAUD. il a quelques tirs de
neutralisation à effectuer.
Le Brigadier PRIMARD est évacué pour crise de paludisme.
Le 19 Novembre 1944 :
Le peloton GUILLOT est regroupé dans la matinée à COUTHENANS et reçoit l’ordre
12 heures de se porter à ECHENANS
Sous Groupement GAULTHIER.
Le peloton MARSAUCHE reste à COUTHENANS.
Le peloton CHENU est encore au Groupement NODET qui reçoit l’ordre de prendre
CHALONS VILLARD. À l’arrêt prévu aux bois dominant ce village, les 2 sections de
Légion continuent leur progression sans attendre les tirs de l’artillerie prévus
et s’emparent de cinquante prisonniers . Le Groupement qui avait commencé à
faire marche doit se conformer au regroupement de la 5ème D.B., reçoit l’ordre
de gagner CHALONS VILLARD où le Capitaine LEVERT les, attend au point d’appui.
L’Aspirant COMlTl et le char "ILE de FRANCE" se portent d'ECHENANS sur MANDRES
VILLARS et BUC. Ils effectuent des tirs très efficaces sur des mortiers, sur un
canon automoteur, un canon antichar et sur des blockhaus. Au cours de cette
opération le Brigadier GOILE est tué. L’Aspirant COMITI est très grièvement
blessé, il mourut à 8 heures.
Le Maréchal des Logis Chef RICHARD et le Chasseur SALAH ben AHMED sont blessés.
Le Maréchal des Logis Chef RICHARD refuse de se faire évacuer.
Le 20 Novembre 1944 :
Le peloton GUILLOT a relevé la teille à 2 heures 30 le T.D. "ILE de FRANCE" au
Sous-groupement GAULTHIER à ECHENANS. Ce peloton appuie l'attaque au
Sous-groupement sur MANDRES VILLARS, BUC et BAVILLIERS.
De nombreux tirs de neutralisation sont exécutés et l’ennemi réagit par son
artillerie.
Le Chasseur JACQUETANT est blessé à son poste radio de jeep.
Le Brigadier AUBERT est également blessé.
A 15 heures un groupe est mis à la disposition du Capitaine DUBOIS Commandant le
P.A. de BUC et l’autre groupe avec le sous-groupement GAULTHIER au P.A. de
MANDRE VILLARS.
Le peloton MARSAUCHE de COUTENANS se porte avec l’Escadron DE BERG sur CHALONS
VILLARS.
Mission du Sous Groupement : s’emparer du pont de l’est à BELFORT et y établir
un bouchon. Itinéraire par CRAVANCHE. Ce groupement a dû déborder un fossé
antichars entre CHÂLONS VILLARS et CRAVANCHE. Le peloton assure ensuite la
protection face à GIROMAGNY avec un groupe pendant que le reste du
Sous-groupement dont le Groupe EYCHENNE arrive au pont au moment où les
allemands tentaient de le faire sauter. La mèche est coupée à temps et le pont
est intact.
Le peloton est regroupé à 17 heures à l’Est de BELFORT.
Le peloton CHENU s’est rendu à 10 heures à CHALONS VILLARS où il est en réserve,
à la disposition du Colonel d’ARC.
Le Maréchal des Logis Chef RICHARD blessé la veille doit être évacué.
Le 21 Novembre 1944 :
Le peloton GUILLOT rejoint CHALONS VILLARS à 02 heures 30 et de là se porte à
BELFORT où il n’est pas employé.
Le peloton MARSAUCHE est en surveillance au pont de BELFORT. Le Maréchal des
Logis BRUNEAU avec son T.D. doit intervenir contre des mitrailleuses tirant du
château de la ville. Au retour il est atteint par un 105 mais peut rejoindre le
pont. Le peloton CHENU intervient an appui des pelotons MARTIN et DEROULEDE aux
sorties Est de BELFORT. (Rien à signaler)
Au cours de la nuit, le Maréchal des Logis BOSSON est blessé.
Le 22 Novembre 1944 :
Peloton GUILLOT : Repos à BELFORT.
Le peloton MARSAUCHE participe avec le char "Provence" à l’appui d’une compagnie
d’infanterie au pont de la route d’OFFEMONT et aux prises avec une unité
installée au MARTINET.
Le peloton CHENU avec le groupe FOURMONT appui l’attaque d’une unité de
tirailleurs sur le Fort de la MIOTTE. Cette attaque échoue.
Le 23 Novembre 1944 :
Le peloton GUILLOT est mis à la à disposition du sous-groupement DUBOIS et se
porte à ERREVET.
Le peloton MARSAUCHE reste dans BELFORT avec une mission antichars. Le Maréchal
des Logis LEFOL est blessé par balle explosive.
Le peloton CHENU doit participer avec deux de ses T.D. à une reconnaissance du
Lieutenant NOLLE sur l’axe : GIROMAGNY, GROSMAGNY, ETUEFFOND, HAUT LA CHAPELLE
sur ROUGEMONT. Départ : 7 heures 15. A 4 Km de PLANCHERS BAS le Commandant du
CHELLA du 6ème R.C.A. arrête la reconnaissance, cette mission s’avérant
impossible, l’autre groupe (groupe FOURMONT) se porte à FRAHIER avec l’Escadron
MIRABEAU du 6éme R.C.A..
Le 24 Novembre 1944 :
Peloton GUILLOT : Repos à ERREVET.
Peloton MARSAUCHE : Repos à FRAHIER.
Peloton CHENU : Repos à FRAHIER.
Le 29 Novembre 1944 :
Le peloton GUILLOT est mis à la disposition du Lieutenant Colonel GAULTHIER et
se porte à 7 heures de ERREVET à ROUGEMONT LE CHÂTEAU par GIROMAGNY, LA
MADELEINE et ETUEFFONT LE HAUT.
Le peloton MARSAUCHE à disposition du sous-groupement DUBOIS parcout
l'itinéraire : FRAHIER - SERMAGNY - ROUGEGOUTTE - ROUGEMONT LE CHÂTEAU et
cantonne à ROMAGNY.
Le peloton CHENU fournit le groupe FOURMONT à la disposition du Capitaine MIRA.
Il part à 8 heures en protection du flanc du Sous-groupement d’ARC d’EVETTE.
Le Lieutenant CHENU avec l’autre groupe est mis à la disposition de l’Escadron
NODET dont la mission est de s’emparer de la CHAPPELLE sur ROUGEMONT. A l’entée
du village des armes antichars impossible à repérer empêchent le passage des
blindés. Il sera occupé jusqu’au pont coupé par de l'infanterie.
Le 26 Novembre 1944 :
Le peloton GUILLOT est à la disposition du Sous Groupement GAULTHIER et se
déplace de ROUGEMONT LE CHÂTEAU sur LAUW. Au cours de la progression il effectue
des tirs contre l’infanterie ennemie et il est soumis à un très violent tir de
barrage. Le Lieutenant GUILLOT est blessé de 2 balles dans la région lombaire.
Le Maréchal des Logis CATALIOTTI prend le commandement du peloton.
A 13 heures ce peloton détruit un automoteur ennemi.
A 15 heures, il reçoit mission de se porter au carrefour LAUW MORTZWILLER pour y
détruire un automoteur. Il est pris à partie par un bazooka et par l’automoteur
qui atteint le char.
Le pilote VOURLAT est tué à son poste. Le radio DUBOIS très grièvement blessé
meurt quelques moments après être sorti de son char. Le tireur ROBIN blessé est
probablement fait prisonnier. Le Chef de char Maréchal des Logis GERVAIS blessé.
A 16 heures le Colonel GAULTHIER donne ordre au groupe DURAND de se porter à ce
carrefour. Le char "ALSACE" saute sur une mine à 30 mètres de l’ennemi.
Le char "BOURGOGNE" s’avance saute sur une mine à son tour mais réussit quand
même à détruire le canon ennemi.
L’adjudant COULON prend le commandement de ce peloton.
Le peloton MARSAUCHE est au repos à ROMAGNY avec un groupe à LEVAL ayant une
mission antichars face à la CHAPELLE sur ROUGEMONT.
Le peloton CHENU est dirigé sur ROUGEMONT à 17 heures. Le Lieutenant CHENU
reçoit l’ordre de se porter avec un groupe en bouchon antichars à la sortie de
ce village.
Le groupe FOURMONT rejoint à ROUGEMONT. Au cours de ces opérations le chasseur
KACEM ben ALI Mle 813 est blessé.
Le 27 Novembre :
Le peloton COULON : 2 chars restent au carrefour LAUW - MASEVAUX où ils
subissent un violent tir de minen, un char reste à ROUGEMONT.
Le peloton MARSAUCHE : repos à ROMAGNY.
Le peloton CHENU : repos à ROUGEMONT.
Le chasseur MOHAMED ben RAHAL est évacué pour pieds gelés.
Le 28 Novembre :
Le peloton COULON : en réserve, se déplace avec le P.C.O. de ROUGEMONT à
MORTZWILLER.
Le peloton MARSAUCHE est mis à la disposition du sous-groupement GAULTHIER. Il
progresse suivant l’itinéraire
ROUGEMONT, Carrefour 422, MORTZWILLER, SOPPE LE HAUT, cantonnement à SOPPE LE
HAUT.
Au cours de la progression, des tirs de neutralisation ont été effectués sur les
hauteurs Nord-Est de la route.
Le chasseur CASES est blessé par obus.
Le peloton CHENU est à la disposition du sous-groupement d’ARC qui se porte sur
l’axe de LA CHAPELLE sous ROUGEMONT avec mission de prendre SOPPE LE BAS.
Le détachement NODET est fractionné en 3 éléments avec chacun 1 T.D. Le
Lieutenant CHENU commande le 3ème élément.
Le 1er et le 3ème élément passent dans SOPPE LE BAS tandis
que le 2ème oblique sur DIEFMATTEN où il retrouve des éléments du C.C.4.
Le chasseur DEMODE qui est blessé n’est pas évacué.
Les 29 Novembre et 30 Novembre :
Le peloton COULON est au repos à MORTZWILLER.
Le peloton MARSAUCHE reste au repos à GUEVENHEIM.
A 15 heures, le T.D. "BRETAGNE" est mis à la disposition du peloton HODIN et
part sur BOURBACH le BAS par SENTHEIM.
4 chars allemands qui tirent sont détruits par des T.D. du 8ème
R.C.A. avant que le "BRETAGNE" eut le temps d’agir. Il rentre à 17 h 30.
Le peloton CHENU 1 T.D. "l’ILE DE FRANCE" dans le détachement de tête du
Capitaine NODET qui comprend en outre un peloton de chars et une section de
Légion, le tout sous le commandement du lieutenant CHENU.
Ce détachement a pour mission de protéger le passage de la DOLLER par les
Tirailleurs à PONT D’ASPACH. Au cours de cette opération où ce détachement prend
pied sur l’autre rive, il a à lutter contre une vive réaction d’artillerie
ennemie et d’un "JAGDPANTHER".
Deux fois "l’ILE DE FRANCE" s’enlise et c’est après avoir tenu l’ennemi en
respect tout le temps, même pendant les dépannages, que le détachement au
complet repasse la rivière sur ordre et gagne PONT d’ASPACH où il est en
position de tir derrière la DOLLER.
Au cours de cette opération, il y a eu 2 blessés : le chasseur LHAMAS et le
chasseur MOHAMED ben MOHAMED. (mle 625).
E.M. - E H R - 1er ESCADRON
Le 2 Décembre 1944 :
Affectation provisoire au 11ème R.C.A. du Lieutenant de
FROISSARD DE BROSSIER et du Sous Lieutenant ARNADE. Ils sont affectés
respectivement au 4éme et 3ème Escadron.
Le 12 Décembre 1944 :
Le Lieutenant GROJEAN René est affecté au Régiment. Il sera placé le 18 décembre
au 1er escadron.
Le 13 Décembre 1944 :
L’E.M. du Régiment L’E.H.R. et le 1er escadron font mouvement pour la région de
XERTIGNY.
Le stationnement en fin d’étape est le suivant :
E.M.: Sortie Ouest de XERTIGNY (La rue)
E.H.R. : à MOYENPAL
1er Escadron à R.ASEY
Le 19 Décembre 1944 :
L' E.M. , L’E.H.R. et le 1er Escadron font mouvement pour stationner à ARCHES.
Le 20 Décembre 1944 :
L’ E.M. , L’E.H.R et le 1er Escadron font mouvement pour stationner à VANEMONT (E.M.,
E.H.R.) et à LA HOUSSIERE 1er Escadron.
Le 22 Décembre 1944 :
Les Capitaines LESPARDA et GAULTHIER sont mutés et mis à la disposition du
Commandant les Goums Marocain. Ils sont rayés des contrôles à dater de ce jour.
Le 23 Décembre 1944 :
Le Lieutenant MOUGEOT affecté au Régiment est placé au 3ème Escadron.
L’Aspirant LUILIER affecté su R4giment est placé au 4ème ESC.
Le 30 Décembre 1944 :
Sont promus au grade de Capitaine à compter du 25 X~ / 9/ 1944.Le Lieutenant H?EBRARD.
Au grade de Lieutenant : les sous Lieutenants d’ELLOY de BONNINGHEN et GUINARD.
Au grade de Sous Lieutenant à compter du 21/9/1944 : l’Aspirant LUYLIER,
l’Aspirant de FRANCE de TERCANT, l’Adjudant chef QUENAUD.
Au grade de sous Lieutenant de réserve à compter du 25/9/44 : l’Aspirant de
PORTAL.
Le Lieutenant d’ELLOY de BONNINGHEM est détaché provisoirement au 2ème Escadron.
2ème ESCADRON.
Le 4 Décembre 1944 :
Toujours en réserve de l’armée.
L’Aspirant MORISSON rejoint l’Escadron.
Le 9 Décembre 1944 :
Une prise d’armes à lieu à 14 heures au cours de laquelle le Colonel Commandant
le C.C. 5. remet les insignes de la "CROIX de GUERRE" aux Lieutenants BLANIE et
BOULAY, au Maréchal des Logis chef JUNG, aux Maréchaux de Logis JACQUET et
MONELLE, à l’Aspirant MARTIN ,au Brigadier Chef MENIER Robert et au Chasseur
SECKINGER.
Le 13 Décembre 1944 :
L’Escadron quitte BUETHWILLER à 9 heures par BELFORT, LURE, LUXEUIL, PLOMBIERES,
il arrive à RAON aux BOIS où il s'installe à 18 heures.
Le 15 Décembre 1944 :
A 2 heures l’Escadron est alerté. Les Sous-groupements sont reformés et le
C.C.5. fait mouvement vers la région de FRAIZE qui est au (Sud Est de St DIE).
Le peloton MARTIN qui va au Sous-groupement RIVES part à 5 heures pour FRAIZE.
Le P.C. et le peloton BOULAY qui vont au Sous-groupement ROBELIN partent à 5
heures 30 pour HADOL.
A 17 heures la situation est le suivante :
Le peloton MARTIN est à FRAIZE.
Le peloton BLANIE est à ARNOULD St LEONARD.
Le PC. et les pelotons BOULAY sont dans un hameau à 1 500 mètres au Nord de St
LEONARD.
La nuit est passée sur place sans incidents.
Le 16 Décembre 1944 :
A 15 heures le C.C. 5. fait mouvement.
Le peloton MARTIN se porte à FRAIZE au Col du BONHOMME où il passe la nuit. Le
peloton BLANIE se porte à ECHERY où il passe la nuit.
Le 17 Décembre 1944 :
Le C.C. 5. continue son mouvement.
Le peloton MARTIN part à 4 heures du Col Du BONHOMME et va à HACHIMETTE où il
arrive à 7 heures.
L’Aspirant MARTIN fait des liaisons.
Le peloton BLANIE commandé par le Chef JUNG qui dans la matinée s’est porté à
Ste MARIE aux MINES sur RIBEAUVILLE et RIQUEWIHR pour participer à l’attaque de
ENTZHEIM.
12 heures 30 engagement à 2Km au Nord de ENTZHEIM, tirs sur maisons ,églises,
observatoires, pour débloquer les Médium stoppés.
Reconnaissance à l’Ouest de KIENTZHEIM par "IENA". Il rejoint et trouve un 77
chargé et abandonné ; pris à partie par un Panther, il rejoint "RIVOLI" à la
sortie Nord. Le Maréchal des Lotis Chef JUNG sur "EYLAU" est tué d'une balle à
la tête à 15 heures 30.
L'EYLAU est détruit à 16 h 15 par un Panther qui l'incendie. Le Maréchal des
Logis COLLIN est tué, le Chasseur MARTINEZ est tué, le chasseur PORTRON est
blessé à la jambe droite et aux reins, le chasseur DESTREMONT aux jambes ainsi
que le Chasseur LEHMAN.
Vers 17 heures, le Chasseur MOHAMED ben CAHCEN est blessé à la main par une
rafale de mitrailleuse.
Vers 16 heures, les chars "RIVOLI" et "IENA" neutralisent un Panther sur la
route KIENTZHEIM - KAYSERSBERG. Après une demi heure de combat, le Panther
atteint, se replie derrière un nuage de fumigène et est abandonné par son
équipage.
Violent tir ennemi de 88 explosifs, rien à signaler.
A 19 heures 30, le "RIVOLI" se porte à la sortie Sud de KIENTZHEIM. "IENA" et
"ESSLING" au centre du village.
Le P.C. et le Peloton BOULAY se porte à 7 heures de la CROIX aux MINES sur la
bifurcation des routes Ste MARIE aux MINES à AUBURE et RIBEAUVILLE. Ils
redescendent à 18 heures à AUBURE pour y passer la nuit.
Le 18 décembre :
Le Peloton mARTIN se porte de HACHIMETTE sur KAYSERSBERG Ouest où il arrive à 12
heures. Liaison avec les américains.
Le peloton BLANIE aux ordres du Maréchal des Logis METZGER se porte à 9 heures
30 à la sortie Sud de KIENTZHEIM pour appuyer l'attaque des chars sur
KAYSERSBERG Est.
A 10 heures, le "IENA" et le "RIVOLI" prennent à partie un Pz IV en lisière d'AMMERSCHWIHR.
Celui-ci n'engage pas le combat et se retire derrière un écran fumigène.
A 11 heures 30, l'IENA prend à partie un char Panther probablement camouflé dans
les bois. Atteint par quatre obus, le char ennemi reste sur place sans avoir
répondu.
à 11 heures 30, le peloton se porte à KAYSERSBERG où les chars se postent en
surveillance aux sorties Sud et Est.
L'Aspirant MORISSON prend à 18 heures le commandement du peloton. Le Peloton
BOULAY qui dans la matinée s'est porté à RIBEAUVILLE, appuie l'attaque sur
AMMERSCHWIHR où il arrive à 18 heures après avoir appuyé les medium.
Contre attaque dans la nuit. Le char du Maréchal des Logis MONELLE qui est en
surveillance à la sortie Sud de INGOLSHEIM détruit à 20 mètres un char Pz IV
qu'il incendie. Il en endommage un second qui sera dépanné par les siens.
Le 19 décembre :
Le Maréchal des Logis CASAURANG et le Chasseur FISCH sont blessés vers 16
heures. Le Chasseur NAST est blessé vers 15 heures 30 par des éclats de minen
qui lui sectionnent la jambe gauche.
Le 20 Décembre 1944 :
Le peloton BOULAY est toujours à AMMERSCHWIHR.
A 15 heures, le Chasseur PAlAN est tué par éclat de minen. Il est enterré sur
place. Le peloton MORISSON se porte à 12 heures 30 de KAYSERSBERG sur RIQUEWIHR
avec le Sous-groupement BOURGIN en réserve du C.C. 5.
Le 21 Décembre 1944 :
A 12 heures le peloton BOULAY revient d’AMMERSCHWIHR à KAYSERSBERG.
Les 22 et 23 Décembre :
R.A.S.
Le 24 Décembre 1944 :
Alertées à 15 heures, les unités restent sur place. Les 25, 26 et 27 Décembre,
mêne situation — R.A.S.
Le 28 décembre 1944 :
A 17 heures 30, Le Lieutenant BOULAY et le Brigadier BRIOL sont blessés par
éclats d’obus et sont évacués.
Le char "AUSTERLITZ"en panne à Ste MARIE aux MINES (moteur claqué est revenu
pour réforme).
Le 29 Décembre 1944 :
Une partie du C.C. 5. fait mouvement vers la région de l’Ouest de SELESTAT.
Le Lieutenant d’ELLOY arrivé à l’Escadron à 11 heures, prend le commandement du
2ème peloton.
Le P.C. et le peloton d’ELLOY quittent KAYSERSBERG à 13 heures 45 par AUBURE et
Ste MARIE AUX MINES. Ils arrivent à 16 heures à LIEPVRE pour y passer la nuit.
Le 30 Décembre 1944 :
Le peloton MARTIN fait mouvement de KAYSERSBERG sur GERTWILLER où il arrive à 16
heures.
Le peloton d’ELLOY fait mouvement de la façon suivante :
Un groupe de chars aux ordres du Chef de peloton se groupe à 13 h 30 à SELESTAT.
Le 3ème char se porte à ROMBACH le FRANC
Le peloton MORISSON ne bouge pas. le P.C. va à ROMBACH LE FRANC.
Le 31 Décembre 1944 :
A 8heures le P.C. se porte à BARR où il reste avec le P.C. du C.C.5 .
3ème ESCADRON
Le 1er Décembre 1944 :
Les pelotons font mouvement et en fin de jour née l’Escadron se retrouve au
repos et se groupe à UEBERKUMEN.
Le 3 Décembre 1944 :
Le C.C. .4. est mis à la disposition du 2ème C.A. et descend à la 5ème D.B. Il
doit se porter dans la région de REMIREMONT. L’Escadron quitte UEBERKUMEN vers
13 h 3O et se porte de Le VAL de GOUHENANS au Sud de LURE.
Le Sous Lieutenant AMADE Jean Claude est affecté comme stagiaire à l'Escadron.
Le 4 Décembre 1944 :
L’Escadron continue sa route et se porte de SOUS CHAUX LA CHAPELLE devant
BRUYERES.
Le Lieutenant SCHREIBER va à ALTKIRCH chercher les nouveaux chars de
remplacement. Il revient avec 2 chars , les nouveaux "DIXMUDE" et NIEUPORT". Le
Chasseur PIQUETTE est évacué au Bataillon Médical pour brûlures à la face.
Le 6 Décembre 1944 :
Journée passée à LA CHAPELLE.
Le Capitaine Commandant est convoqué par le Général SCHLESSER qui l’envoie en
reconnaissance dans la région d’AUBURE pour y porter un de ses pelotons.
Le peloton SCHREIBER fait mouvement de LA CHAPELLE vers AUBURE.
Le 7 Décembre 1944 :
Etape pour le reste de l’Escadron. LA CHAPELLE devant BRUYERES RIBEAUVILLE par
St DIE et Ste MARiE AUX MINES. Le peloton SCHREIBER cantonné à AUBURE entre dans
la composition du Sous Groupement CHARTON.
Le 8 Décembre 1944 :
Journée passée à RIBEAUVILLE pour l’Escadron moins le peloton SCHREIBER qui
cantonne à AUBURE.
Le 9 Décembre 1944:
Le Capitaine Commandant est convoqué par le Général FREULAND pour y étudier la
possibilité d’installer un peloton sur les hauts oui dominent LAPOUTROIE et le
col de BERMONT.
La reconnaissance faite, le peloton GUINARD se porte de RIBEAUSVILLE à FRELAND
et occupe de nuit la position reconnue au col de CHAUYMONT. Il est mis à la
disposition du Colonel de LATOUR, Commandant le 2éme groupe de tabors Marocains.
Le peloton SCHREIBER se porte jusqu’à HACHIMETTE. 2.T.D.sont placés en antichars
sur le carrefour HACHIMETTE - ORBEY - LAPOUTROIE.
Le 10 Décembre 1944 :
Le Groupement SCHLESSER attaque en dîrection d’ORBEY ; Le Ier peloton reste en
surveillance en direction du col de BERMONT pour l’appui éventuel des chars de
l’Escadron GUIBERT qui attaque en direction du col. 2ème peloton : les deux T.D,
placés en antichars effectuent des tirs de neutralisation sur les lisières Sud
d’ORBEY.
Le départ d'un coup du char "VAUX" fait exploser une mine placée devant le char
sur le bas côté de la route. Le Maréchal des Logis BORDE est tué sur le coup. Le
Lieutenant SCHREIBER qui observait à proximité est grièvement blessé à la tête
et au ventre. Il est évacué d’urgence. Le Chasseur VALADE blessé est évacué lui
aussi.
Le Maréchal des Logis BORDE est inhumé à HACHIMETTE sur la place de l’église.
Le Maréchal des Logis Chef HACHE prend provisoirement le commandement du
peloton. A 20 heures, le Chasseur FARGE est blessé dans sa voiture par
l’explosion d’une mine heurtée prés de lui par des Légionnaires. il est évacué
sur AUBURE. Le Chasseur PIQUETTE sort du Bataillon Médical. 3ème peloton : Le
peloton reste à la disposition du Sous Groupement
DUBREUIL à RIBEAUVILLE.
Le 11 Décembre 1944 :
Le P.C. avancé se porte de FRELAND à HACHIMETTE. Attaque sur ORBEY à 13h30.
1er peloton : En position au Col de CHAMONT.
2ème peloton : Le groupe du Maréchal des logis Chef HACHE attaque en soutient
des chars de l’Escadron GUIBERT sur ORBEY. Progression normale. Le groupe FLEURI
est placé en antichars sur la route HACHIMETTE - KAISERS BERG.
A HACHIMETTE une contre attaque d’infanterie allemande qui cherche à récuperer
le village est stoppée par le feu des armes du "VAUX" et des véhicules
stationnés sur la route HACHIMETTE - ORBEY.
Le char "VAUX et le char SOUVILLE participent largement à la défense..
3ème peloton : Est porté en renfort de RIBEAUVILLE à HACHIMETTE dans la nuit du
11 au 12 Décembre 1944.
Le 12 Décembre 1944 :
Mission d’ensemble. Maintien des positions acquises la veille.
1er peloton : En position au col de CHAMONT.
2ème peloton : Le groupe SOUVILLE reste dans les premières maisons du village d’ORBEY
en défensive, le groupe FLEURI assure la sécurité du village à HACHIMETTE.
3ème peloton : Reste en réserve à HACHIMETTE.
Le 13 Décembre 1944 :
1er peloton : En position au col de CHAMONT.
2ème peloton : Le peloton est regroupé à ORBEY. Les T.D.
effectuent des tirs de neutralisation sur les pentes Sud Est d’ORBEY pour
enrayer une contre attaque ennemie.
3ème peloton : Assure la sécurité aux sorties du village de
HACHIMETTE.
Le 14 Décembre 1944 :
1er peloton : Le peloton passe aux ordres de la 3ème D.I.A. qui relève les
Tabors.
Le peloton part à 16 h. pour LAPOUTROIE où il passe la nuit. Il est mis aux
ordres du Colonel DUBREIL, Commandant le Sous-groupement A.
2ème peloton : Nouvelle contre attaque à 4h du matin stoppée par les destroyers
et les médiums de l’Escadron GUIBERT. Le peloton reste sur la défensive tout le
reste du jour.
A 18 heures le Maréchal des Logis Chef HACHE reçoit l’ordre du Capitaine
commandant de se rendre à HACHIMETTE avec un de ses groupes chars, FLEURY et
SOUVILLE.
Le Chasseur PAULIN blessé est évacué.
3ème peloton : même mission que la veille.
Le 15 Décembre 1944 :
1er peloton : Le peloton attaque au col de BERMONT avec 5 Médiums de
l’Escadron DETROYAT et le Bataillon ACHTE. Le char "KEMMEL" part en tête à "ALLABOUTES"
? pour faire un appui de feux au débouché de l’attaque.
De 12 a 14 heures, le peloton subit un violent tir (Bombardement). Le peloton
appuie l’attaque reprise à 14 h en tirant sur le bois de la CAMME, le col étant
pris, le peloton marche sur ORBEY à la suite des M4diums. Arrivé à 16 h 30 le
groupement s’installe en point d’appui cerclé autour de la place du marché.
L'HARTMANN et la MALMAISON gardent la sortie vers BERMONT. Le KEMMEL renforce le
bouchon formé par le peloton de chars légers à l’entrée venant du col de BERMONT.
L’Aspirant BARANGER est légèrement blessé par une grenade qui explose sur la
place du marché à 18 heures.
Le peloton subit un bombardement qui dure toute la nuit.
2ème peloton : Le groupe FLEURY aux ordres du Chef HACHE se
porte à AUBURE où il est mis à la disposition du 1er Cuirassier également mis à
la disposition des Américains de la 36ème D.I.U.S. Lieut. COURSON Vers 12 h,
Liaison de l’ensemble avec le Commandant CHANET de l’Armée Américaine à LA
CHAPELLE St ALEXIS.
A 15 h progression de l’infanterie U.S. et des blindés sur KAYSERSBERG, Le
groupe placé sur la défensive aux lisières Nord-Ouest de KAYSERSBERG à la tombée
de la nuit.
3ème peloton : Même mission que la veille. A 20 h 30 le char "NIEUPORT" est
attaqué par un patrouille ennemie. Une section de Goumiers et une A.M. sont
envoyés pour le dégager . Pas de dommage.
Le 16 Décembre 1944 :
1er peloton : L’HARTMANN reste en bouchon à son emplacement, les 2 autres T.D.
ont comme mission de protéger les 3 Médiums de l’Escadron DETROYAT qui nettoient
avec l’infanterie, la rue vers FAING. Départ à 8 h 45 : La MALMAISON s’embosse
et tire sur des maisons de FAING à obus explosifs. Le bazooka tire et manque le
char qui détruit le groupe ennemi. Il est remplacé par le KEMMEL son canon
s’étant enrayé.
Le Maréchal des Logis FERRIER blessé à l’arcade sourcilière se fait panser et
rejoint son poste.
l'HARTMANN est envoyé par le Commandant du Bataillon pour nettoyer une
résistance signalée au centre d'ORBEY, l'HARTMANN part vers 10 h avec une
section d’infanterie et la jeep du peloton qui l’appuie de son feu d'armes
individuelles, les fantassins étant stoppés par des coups de feu partant des
maisons, le char s’avance pour régler l’incident. Il reçoit alors un projectile
de bazooka d’une maison située à gauche. Il brûle instantanément. Le pilote le
Chasseur VIAUD sort brûlé et tombe à côté du char, Les Brigadiers SABOT et
NACEUR, blessés et contusionnés tombent eux aussi à côté du char. Le Brigadier
QUINTO et le Chasseur MAATI vont chercher VIAUD puis NACEUR sous le feu de
l’ennemi.
L’Aspirant BARANGER, le Brigadier FRANCOIS et le Chasseur PIARETTE tués sur le
coup, brûlent dans le char. Le "KEMMEL" attaque de son côté au canon et à la
mitrailleuse de 50 des maisons abritent les tireurs allemands. Les Tirailleurs
couvrant mal les chars, le Brigadier Chef DEYZAT, les Chasseurs ALLAL, LAHCEN et
MOHAMED ben ABDELKADER se portent en avant pour empêcher des infiltrations.
DEYZAT et ALLAL sont tués par des tireurs isolés. Le "KEMMEL" tire de toutes ses
armes. Sous la protection de son feu, le Brigadier QUINTO et le Chasseur MAATI
vont chercher les corps de DEYZAT et ALLAL.
Le Maréchal des Logis Chef LE FLOCH est grièvement blessé par une balle à la
poitrine pendant qu'il servait la mitrailleuse de 50 sur la plage arrière de son
char.
Le brigadier QUINTO évacue les blessés en Jeep sous le feu des tireurs ennemis.
A 15 h les Médiums essaient de déboucher, le char de tête étant en flammes,
l’attaque est stoppée.
Le peloton reprend à 16 h. ses positions de la huit précédente.
2ème peloton: Prise de KAYSERSBERG en liaison avec les Américains et les
médiums. Le peloton progresse jusqu’au village même. Il est arrêté par la
destruction des ponts, la route de St ALEXIS à KIENTZHEIM n’étant pas assez
large pour laisser passer les chars. Dans l’ensemble pas de résistance.
Les Américains arrivent en force à midi pour le nettoyage du village 15 h. un
violent bombardement est déclenché sur KAYSERSBERG pendant un 1/4 d’heure. Le
groupe est placé pour la nuit à MANDELMUHL.
3ème peloton : Le NIEUPORT rejoint HACHIMETTE à 8h. Le peloton quitte HACHIMETTE
pour ORBEY à 10 h. Il passe la nuit à BAS ORBEY (lisière nord d’ORBEY).
Au cours de ces opérations le Chasseur LACHEN ben AHMED Mle.563 est blessé.
Le 17 Décembre 1944 :
1er peloton : Il coopère à la préparation d’artillerie sur les pentes
dominant FAING et suit l’attaque à vue. A 14 h. départ des médiums pour FAING en
soutien.
Le "KEMMEL " s’installe à la sortie en bouchon antichars. Il est attaqué par un
char adverse chaque fois qu’il essaie de déboucher. Le peloton garde le village
la nuit avec 2 sections d’infanterie. Bombardement ennemi pendant la nuit.
2ème peloton : Même position que la nuit. Le village de KAYSERSBERG est toujours
en cours de nettoyage. Le groupe tire à la demande des américains sur tout
objectif signalé par eux. Ils repoussent à 14 h une contre attaque allemande
précédée par une préparation d’artillerie.
3ème peloton : A 8 h 30 le char "DIXMUDE" tire sur un blockhaus
et le détruit. Les 2 groupes intégrés dans le dispositif du Sous-groupement de
PREVAL sont échelonnés en profondeur.
Le groupe FELLEGARA (YSER,NIEUPORT ) part à 10 h 30 pour la sortie Sud d’ORBEY
où il passe la nuit.
Le 18 Décembre 1944 :
1er Peloton : Mêmes positions que la veille. A la fin de la matinée les deux
chars vont rejoindre l’Escadron et sont relevés par le groupe "SOUVILLE" venu de
HACHIMETTE. Le groupe SOUVILLE se met aux ordres du Sous Lieutenant GUINARD qui
reste sur place. Les chars "MALMAISON et KEMMEL" se rendent à FRELAND pour mise
au point mécanique.
2ème peloton : Jusqu’à 15 h. défensive sur les mêmes emplacements que la veille.
A 15 h. le groupe entre dans la composition d’un point d’appui à l’Est de
KAYSERSBERG.
A 20 h. le groupe est remis à la disposition du Régiment et rentre à HACHIMETTE
à 21 heures.
Le groupe SOUVILLE relève les deux chars du 1er peloton et se met aux ordres du
Sous Lieutenant GUINARD.
Bouchon au carrefour de BETHLEHEM, sortie Sud Ouest d’ORBEY.
3ème peloton : A 10 h 30 groupe FELLEGARA subit sur son emplacement un
bombardement par mortiers.
Le Chasseur BOUCHAIB (Mle.581) est blessé à la main gauche et au mollet. Il est
évacué par le 1er. R.T.A.
A 16 h le groupe DIBAR s’installe pour la nuit à l’entrée de TANNACH déjà occupé
par des éléments d’infanterie, du Génie et des Médiums.
Le groupe FELLEGARA reste sur ses positions initiales.
Le 19 Décembre 1944 :
1er peloton : Mise au point du matériel à FRELAND.
2ème peloton : Le groupe FLEURY reste au repos à HACHIMETTE. Le groupe SOUVILLE
reste à BETHLEHEM (même mission). 3ème peloton : Le groupe DIBAR part à 11h.
pour HAMBOUT où le char "YPRES" est placé en surveillance (sortie Sud) . Le
"DIXMUDE" pousse an avant et prend à partie une patrouille allemande. L’Adjudant
DIBAR accompagné du Maréchal des Logis LEMAIRE et soutenu par une escouade de
tirailleurs du 1er. R.T.A. se porte à sa recherche et capture 5 prisonniers et
un poste radio.
A 14h. le Maréchal des Logis LEMAIRE en observation dans les maisons du HAUT
CHAIS signale 3 automoteurs qui se replient sur la route. Le char "DIXMUDE"
tente de les prendre à partie sans résultat.
Retour à TANNACH de l’ensemble du groupe à 17 h 30 .
Le 20 Décembre 1944 :
1er peloton : Le Sous Lieutenant GUINARD est relevé par le Maréchal
des Logis Chef HACHE. Il rejoint son peloton à FRELAND
2ème peloton : Le Maréchal des Logis chef HACHE relève le Sous
Lieutenant GUINARD et prend le commandement du groupe SOUVILLE.
3ème peloton : A 8 h 30 retour aux mêmes positions.
A 13 heures le char YPRES est pris à partie par l’ennemi et malgré la défense
engagée par l’équipage, saute, atteint par un projectile de panzerfaust.
Le pilote : Chasseur LESEUR est grièvement brûlé ; Le Chasseur LECUROUX est
blessé par balle, ils sont évacués.
Le P.C. avancé du Capitaine Commandant se porte de HACHIMETTE à ORBEY.
Le 21 Décembre 1944 :
1er peloton : Le Brigadier NACEUR ,contusionné est évacué.
2ème peloton : R.A.S.
3ème peloton : Attaque de la CHAPELLE à 9 heures qui est occupé
dans la matinée. Le "DIXMUDE" seul participe à cette attaque. Deux prisonniers
SS ont été fait. A 16 h 30 une voiture de liaison allemande traverse la le
village à vive allure. Elle est stoppée par le feu d’un Médium en action, par
l’Adjudant DIBAR qui tire lui même au F.M. sur le véhicule. Les deux occupants
sont tués.
A 20 h les chars YSER et DIXMUDE se portent face au village de la CHAPELLE en
soutien du peloton de Médium du Lieutenant de COUSON.
Le 22 Décembre 1944 :
1er peloton : R.A.S.
2ème peloton : Seul le char DOUAUMONT reste à BETHLEHEM pendant que le SOUVILLE
part pour LA CHAPELLE aux ordres du Chef HACHE dans le cadre du Sous groupement
DUBREUIL.. Le "SOUVILLE" passe la nuit au FAITE, en défensive vers LE GRAS
3éme peloton : à 15h le groupe est pris à partie par deux automoteurs de fort
calibre. Le char "DIXMUDE" riposte et les détruit en coopération avec les chars
Médiums du Sous Groupement, Le Maréchal des Logis FELLEGARA qui quitte son char
à pied pour venir prendre part à l’action est tué d’un éclat d’obus.
En fin de journée le Sous Groupement "B" est relevé par le Sous-Groupement "A"
et les Destroyers rentrent à ORBEY.
Le 23 Décembre 1944 :
1er peloton : Le char "LA MALMAISON" part à 4 h. de FRELAND pour FAING où il
relève le char "DOUAUMONT" et prend à son compte la mission de ce char : Bouchon
antichars face au NOIRDMONT. Le Sous Lieutenant GUINARD part avec 2 chars du
2éme peloton, le "VAUX"et le "FLEURY" pour assurer la couverture de l’attaque
vers LA PLACE.
2éme peloton : Le groupe FLEURY est en défensive du dispositif. Le "VAUX" à LA
PLACE en direction de GROS GAZON, il déchenille en prenant position. Le char "SOUVILLE"
a progressé au matin vers LA CHAPELLE de LABAROCHE. Le DOUAUMONT relevé rejoint
le SOUVILLE à 9 heures. Engagés avec les Médiums du 3ème Escadron du 1er
Cuirassier les T.D. sont pris à partie par les chars ennemis. Le "DOUAUMONT" est
touché et flambe. L’équipage est sauf.
Le Maréchal des Logis Chef AMALRIC et le Chasseur LHACEN blessés ensuite par
éclats d’obus sont évacués (14heures).
L’équipage du "DOUAUMONT" rejoint ORBEY. Le SOUVILLE regagne LA CHAPELLE à 18
heures.
3éme peloton : Arrivé à 2 h du matin à ORBEY, le bataillon s’y installe pour la
nuit et prend au matin à son compte la mission défensive face à NOIRMONT à
BETHLEHEM.
Le 24 Décembre 1944 :
1er peloton : R.A.S.
2ème peloton : Le SOUVILLE aux ordres du Chef HACHE est mis à
la disposition du Capitaine BOUCHARD. Il est placé en position de tir à LA PLACE
pour appuyer la progression des chars légers.
Arrivé à LA PLACE, un automoteur placé à l’étang et tirant sur LA CHAPELLE est
repéré. Il est pris à partie par le SOUVILLE et est détruit au 1er
obus.
A 12 heures le Chasseur CORNU, pilote du SOUVILLE descendu à terre est blessé au
ventre et évacué.
De 14 à 15 heures, des avions américains mitraillent le peloton sans dommages
pour lui. A 21 heures, le SOUVILLE rejoint ORBEY.
3ème peloton : R.A.S.
Le 25 Décembre 1944 :
1er peloton : Le KEMMEL revenu de l’E.R.D. rejoint son peloton à LE CHENE. La
jeep de commandement rejoint LE CHENE. 2ème peloton : A 2 h le "SOUVILLE" se
porte en bouchon antichar à la sortie Sud d’ORBEY en direction de TANNACH.
3ème peloton : R.A.S.
Le 26 Décembre 1944 :
1er peloton : La MALMAISON relevé à FAING rejoint son Chef de peloton et libère
le VAUX de sa mission à LA PLACE.
2ème peloton : Le SOUVILLE même mission. Le VAUX est remplacé par la MALMAISON
et rejoint ORBEY. Le FLEURY déchenillé est remplacé par le "KEMMEL" rejoint
ORBEY en fin de journée, remorqué par le VAUX qui est parti le chercher. Le
Lieutenant MOUGEOT affecté à l’Escadron, comme stagiaire au 2éme peloton.
3ème peloton : R.A.S.
Le 27 Décembre 1944 :
1er peloton : La position de fort calibre dans la matinée.
2ème peloton : Le "VAUX et le SOUVILLE" assurent toujours la
même mission défensive à la sortie Sud d’ORBEY en direction de TANNACH. Le
FLEURY est évacué sur FRELAND.
3ème peloton : R.A.S.
Le Chasseur LESUEUR meurt des suites de ses blessures à l’hôpital.
Le 28 Décembre 1944 :
1er peloton : Le soir le peloton est relevé par le 2ème et va s’installer à
ORBEY. Protection de la sortie Sud vers TANNACH
2ème peloton : Relève en fin de journée du 1er peloton, Le "VAUX" prend la place
de la "MALMAIS0N" et le "SOUVILLE" celle du "KEMMEL"
3ème peloton : R.A.S.
Le 29 Décembre 1944 :
R.A.S.
Le 30 Décembre 1944 :
1er peloton :R.A.S.
2éme peloton : A 10 heures, le Chasseur PIQUETTE du char "VAUX" est
grièvement blessé au ventre et meurt pendant son évacuation. A 12 H. Le
radiateur du char "VAUX " est percé par un éclat de mortier. A 20 heures les
américains viennent reconnaître la position pour la relève.
3ème peloton : R.A.S.
Le 31 Décembre 1944 :
1er peloton : R.A.S.
2ème peloton : A 11 heures relève par les américains. Le peloton
rejoint ORBEY à 14 heures, le "VAUX" part pour FRAIZE en réparation.
3ème peloton : Le peloton est relevé dans la journée par un peloton
du 7ème R.C.A...
4ème ESCADRON
1er Décembre 1944 :
Le peloton COULON reste à MORTZWILLER. Le peloton MARSAUCHE met le groupe
ECHENNE à 12 h. à la disposition du Lieutenant CHEVALIER en appui de
l’infanterie à l’entrée du bois de la côte 412 et 373. Le groupe s’embosse au
dessus de BOURBACH LE BAS et revient à 18 h. R.A.S.
Le peloton CHENU en position d’attente à PONT D’ASPACH face aux positions
ennemies.
Le 2 Décembre 1944 :
Le peloton COULON reste à MORTZWILLER. Le peloton MARSAUCHE met le groupe
BRUNEAU à la disposition du peloton HEBLE avec la même mission que la veille.
Prise de contact dans le bois de ECHEVALD. Les T.D. se mettent en position face
à RODEREN et MICHEBACH et exécutent quelques tirs sur des fantassins ennemis ;
ils rentrent à GEWENHEIM à 16 h 30.
Le peloton CHENU s’installe à BURNHAUPT LE HAUT en cantonnement.
Le 4 Décembre 1944 :
Même stationnement (R.A.S.)
Le 3 Décembre 1944 :
Le peloton COULON reste à MORTZWILLER. Le peloton MARSAUCHE repos à GEWENHEIM.
Le peloton CHENU : repos à BURNHAUPT LE HAUT.
Le Lieutenant FROISSARD DE BROISSIA affecté à l’Escadron est placé en stage au
peloton CHENU.
Le 5 Décembre 1944 :
Morne stationnement. Le Chasseur CHIRAT est blessé. Il meurt des suites de ses
blessures le 18 décembre 1944.
Le 6 Décembre 1944 :
Même stationnement R.A.S.
Le 7 Décembre 1944 :
Le peloton MARSAUCHE participe à l’attaque de MICHELBACH. Le peloton COULON
reste à MORTZWILLER. Le groupe BYCHENNE est placé en soutient du peloton
CHEVALIER progressant sur l’axe BOURBACH LE BAS la côte 373, et MICHELBACH, il
quitte GEWENHEIM à 7h30 Il se place en position de tir sur des résistances
reconnues, puis sur 3 Jagdpanther placés en lisière de MICHELBACH et a pour
mission d’interdire la route de RODEREN. Il a à tirer souvent.
A la tombée de la nuit, les chars se replient au carrefour 373. Le Chasseur
FAUCON est blessé et évacué. Le Lieutenant MARSAUCHE , légèrement blessé au
doigt n’est pas évacué. Le peloton CHENU protège le passage de la DOLLER par les
Tirailleurs. Cette attaque est manquée. Aucune action des T.D.
Le 8 Décembre 1944 :
Le peloton COULON en réserve à MORTZWILLER.
Le peloton MARSAUCHE laisse le Groupe BRUNEAU au carrefour 373, qui y restera
pendant le nuit. Le groupe EYCHENNE redescend à GEWENHEIM,
Le peloton CHENU fait mouvement d’ASPACH LE PONT à BITSCHWILLER LES THANN où il
arrive à 16 h 30. Le NORMANDIE et le BERRY avec le peloton DEROULEDE entrent
dans THANN pris jusqu’à la cathédrale. Pendant la nuit, le "NAVARRE" est avec le
peloton "provencal" à PONT D’ASPACH en bouchon antichars. L'"ILE DE FRANCE" est
avec le peloton TOURNEU à WILLERS et tire sur un observatoire allemand sur les
crêtes Nord Est de WILLERS.
Le 9 Décembre 1944 :
Le peloton COULON rejoint le Sous-groupement à ARC et à BITSCHWILLER à 16 h. Il
remplace à THANN les T.D. du 8ème R.C,A. Le peloton MARSAUCHE fait relever au
carrefour 373 le groupe BRUNEAU par le groupe EYCHENNE qui est mis à la
disposition du Commandant PONS du 5ème R.T.M.
Dans la nuit, seul le "PROVENCE" reste au carrefour tandis que le "SAVOIE"
redescend à GEWENHEIM. Le groupe BRUNEAU est au repos à GEWENHEIM. Le Lieutenant
CHENU et le groupe "NORMANDIE - BERRY" progressent dans THANN. Au cours de cette
action, le Lieutenant de BROISSIA à bord de "ILE de FRANCE" détruit un 75
automoteur.
Le "NAVARRE" revenu de PONT D’ASPACH avec le peloton "PROVENCAL", agit au Sud de
THANN.
Le 10 Décembre 1944 :
Le peloton COULON met le T.D. "ALSACE" à la disposition du peloton DEROULEDE
avec mission de progresser de THANN sur LEIMBACH et de là sur la pente Sud de
VIEUX-THANN. Au cours de cette opération 2 Jagdpanthers sont détruits. A la
tombée de la nuit repli sur la Préfecture. Le "FRANCHE-COMTE" était en bouchon
pendant la journée à la maison forestière. Repli à la Préfecture le soir. Le
"BOURGOGNE" avec le peloton PROVENCAL doit se porter de la Préfecture au
carrefour 327-9. Les Jagdpanthers les en empêchent. Repli à la gendarmerie.
Le peloton MARSAUCHE a ses groupes en appui du peloton EBLE sur l’itinéraire
373, BRUCKENWALD, carrefour 356 Est de RODEREN. Et du peloton CHEVALIER sur
l’itinéraire BOURBACH-LE-BAS - RODEREN.
Le 1er groupe occupe le carrefour 356 tandis que le 2ème se heurtant à des
obstacles doit faire demi-tour pour prendre le 1er itinéraire. Le peloton
CHEVALIER avec le T.D. "PROVENCE" tente en vain de faire la liaison avec les
éléments venant de THANN.
Le peloton CHENU opère dans THANN. Queloues coups de canon sont tirés sur le
personnel abrité. Au cours de ces opérations, le Maréchal des Logis CASTERES est
blessé et évacué.
Le 11 Décembre 1944 :
Le peloton COULON agit en appui des pelotons DEROULEDE et PROVENCAL entre THANN
et LEIMBACH. Les éléments arrivant au Sud de VIEUX THANN sont soumis à de
nombreux tirs d’artillerie et de minen. Le peloton MARSAUCHE en appui des
pelotons EBLE et CHEVALIER qui se portent à RODEREN sur ASPACH LE HAUT par les 2
itinéraires, l’un direct par le BERGWALD ; l’autre par MICHELBACH. Ils
s’arrêtent ensuite à ASPACH LE BAS à l’exception du T.D. "SAVOIE" qui reste au
carrefour 313 à ASPACH LE HAUT. Liaison est prise à ASPACH LE BAS avec le C.C. 3
venant de PONT D’ASPACH.
Le peloton CHENU agit sur l’axe THANN - VIEUX THANN où il réussit à pénétrer
dans les premiers quartiers. Il prend liaison ensuite avec le peloton PROVENÇAL.
Au cours de ces opérations le Chasseur BEN DAOUD est blessé et évacué.
Le 12 Décembre 1944 :
Le peloton COULON agit sur les lisières Sud de VIEUX - THANN.
Le peloton MARSAUCHE garde le "SAVOIE" à ASPACH LE HAUT. Les 3 autres chars sont
au repos à ASPACH LE BAS.
Le peloton CHENU agit dans THANN et sur les lisières Sud du VIEUX-THANN ". L’îLE
DE FRANCE" qui est embossé au carrefour Sud de VIEUX-THANN effectue un tir sur
un Jagpanther qu’il détériore et réduit au silence.
Le 13 Décembre 1944 :
Le peloton COULON entre jusqu’à 16 h. dans la composition d’un point d’appui aux
ordres du Capitaine POTIER placé à la sortie Ouest de THANN. A partir de 16 h,
c’est dans THANN même que les T.D. sont répartis.
Le peloton MARSAUCHE au complet se porte à 9 h 30 au moulin SCHULLER (2 Km Est
de GEWENHEIM).
Le peloton CHENU à 3 h. du matin va occuper différents points dans THANN. A 17 h
il s’installe dans BITSCHWILLER.
Du 14 au 18 Décembre 1944 :
Chaque peloton reste sur ses positions.
Le 16 Décembre 1944 :
Le Lieutenant FROISSARD de BROISSIA prend le commandement du 1er peloton et
remplace l’Adjudant COULON.
Le 19 Décembre 1944 :
Le peloton de BROISSIA reste à BITSCHWILLER. Le peloton MARSAUCHE reçoit l’ordre
à 15 h 30 d’envoyer le groupe Bruneau à LEIMBACH à la disposition du 3ème R.S.M.
( Commandant GELDE et le groupe ECHENNE à MICHELBACH) à la disposition du 3éme
R.S.M. (Commandant BAROUX).
Le peloton CHENU fournit le groupe FOURMONT qui entre dans la composition d’un
point d’appui commandé par le Lieutenant CHENU à la sortie Est de BITSCHWILLER.
Le 20 Décembre 1944 :
Le peloton DE BROISSIA est au repos à BITSCHWILLER. Le peloton MARSAUCHE prend
position prés de LEIMBACH à ASPACH le HAUT, face respectivement à VIEUX TIIANN
et au camp SAINT ANDRE protégé par le 3éme R.S.M.
Le peloton CHENU fournit le point d’appui dans les mêmes conditions que la
veille.
Le 21 Décembre 1944 :
Le peloton COULON va s’installer avec le P.H.R. au repos à la COTE prés de LURE.
Le peloton MARSAUCHE : même dispositif que la veille. Le soir il est relevé par
un peloton de T.D. du 8éme R.C.A. et regagne GEWENHEIM à 20 heures.
L'Adjudant COULON accidenté au départ de BITSCHWILLER est évacué sur BELFORT.
Le 22 Décembre 1944 :
Le peloton MARSAUCHE rejoint, à son tour. L'Escadron est ainsi entièrement
regroupé à MAGNY D’ANIGON.
Du 27 au 31 Décembre 1944 :
L’Escadron révise son matériel à LA COTE.
E. M. - E.H.R. - 1er ESCADRON.
Du 1er au 9 Janvier 1945 :
Ces unités sont en stationnement à VANEMONT
Le 10 Janvier 1945 :
Ces unités font mouvement pour aller à BALBRONN 6 km Nord Ouest de MOLSHEIM. La
colonne quitte VANEMONT à 12 heures et arrive à Balbronn à 19 h 30.
Du 11 Au 18 Janvier 1945 :
Stationnement à BALBRONN (R.A.S.).
Le 19 Janvier 1945 :
Départ de BALBRONN à 14 heures, pour stationner à OTTROT à 20 h 30.
Le 28 Janvier 1945 :
Par ordre n° 138/3 E.S. de la 5ème D.B., Le détachement suivant est
composé :
1er Escadron du 11ème R.C.A. Escadron RIVET (10 Obusiers automoteurs
de 75 dont 5 de la base et 5 de l’E.M. de la 5ème D.B.)
Ce détachement est placé aux ordres du Commandant BURDIN.
Il dispose on outre de moyens de commandement de dépannage et de ravitaillement
prélevés sur l’E.M. et l’E.H.R. du 11éme R.C.A. Le détachement doit être
alertable à partir de 17 heures.
Le 29 Janvier 1945 :
Tandis que le reste de l’E.M. et de l’E.H.R. resteront à OTTROT jusqu’au retour
du détachement BURDIN les opérations auxquelles celui-ci participe sont les
suivantes :
Le détachement fait mouvement dans la matinée pour KINZTHEIM.
A 22 par ordre 147/35. du 29 Janvier le détachement est mis à la disposition du
C.C. 6 pour une action offensive à l’aube en direction du Bois de la HARDT. Le
détachement quitte KINTZHEIM.
Le 30 Janvier 1945 :
Le détachement quitte KINTZHEIM à minuit pour le moulin de JEBSHEIM.
Le Commandant BURDIN à 3 h reçoit à OSTHEIM sa mission :
Ouvrir le feu sur tout objectif apparaissant dans les lisières Nord et Ouest (
Secteur d’attaque non compris ) des Bois de la Hardt où cherchant à gagner la
route GRUSSENHEIM - JEBSHEIM. Position de bataille Région Sud Est de GRUSSENHEIN
. Le détachement se porte à 3 h 30, vers GRUSSENHEIM. Il doit prendre ses
positions prés du Moulin de JEBSHEIM couvert au Nord par l’Escadron POIRIER. Le
P.C. et l’observatoire sont installés à GRUSSENHEIM.
Des tirs préparés à la demande du C.C. 6 sont effectués, la visibilité est très
médiocre.
Le détachement est relevé de sa mission à 17 h 30 mais demeure à la disposition
du C.C.6.
La nuit est passée dans le moulin de JEBSHEIM.
Le 31 Janvier 1945 :
Le détachement est d’abord mis à la disposition du C.C. 5 pour une opération de
nuit sur WIEDENSOLEN. Cette opération est d’abord annulée puis reprise, trop
tard pour que l’Escadron RIVE puisse y participer. Seul 1 peloton de Pionniers
(Lieutenant CUNQ) du 1er Escadron reçoit la mission de travailler au déminage
avec une section de Sapeurs du Sous Groupement ROBELIN. Ils n’ont pas à
intervenir, la route n’étant pas minée.
Le 1er Février 1945 :
Les Pionniers rejoignent le détachement à 8 heures. Le détachement est alerté la
nuit pour être mis à la disposition de la 3éme D.I.U.S. en vue de lui apporter
un appui de feux au cours de son attaque d’ARTZENHEIM en direction de
NEUF-BRISACH.
Le 2 Février 1945 :
Après liaison prise avec la 3ème D.I.U.S, le détachement effectue des
reconnaissances dans la région de DURENENTZEN. A 16 h 45, le détachement revient
aux ordres de la 5éme D.B. Il reçoit l’ordre de se porter à COLMAR le lendemain
matin.
Le 3 Février 1945 :
Départ à 7h pour COLMAR où le détachement s’ installe d’abord dans les casernes
Nord de COLMAR puis dans le centre ; Il fournit au cours de la journée et de la
nuit des détachements de protection.
Le 4 Février 1945 :
Par ordre n° 185/3E.S., le détachement entre dans la mission suivante :
Groupement commandé par le Colonel MIQUEL et ayant pour mission de reconnaître
et agir sur la direction COLMAR - ENSISHEIM en vue de prendre liaison avec la
1ère D. B. en manœuvrant par les hauteurs.
Le Chef du détachement est convoqué à 7 h au P.C. du Colonel MIQUEL. Le
détachement moins un peloton d’observation à la disposition de l’avant garde
entre dans la composition, le gros placé aux ordres du Commandant BURDIN.
Il se déplacera sur l’itinéraire WETTOLSHEIM - EGUISHEIM - HUSSEREN -
WOEGTLINSHOFEN - GUEBERSCHWIHR - OSENBACH - ORSCHWIHR - Couvent de St MARC -
Maison Forestière d’OSENBACH - OSENBACH - ORSCHWIHR - ENSISHEIM.
Précédé d’une reconnaissance légère (Lieutenant GAUTHIER du 1er R.E.C.), d’une
avant garde (Commandant LENNUYEUX). Il sera suivi en arrière-garde par
l’Escadron VIGNON du 1er R.E.C.
Départ du gros à 15 h 30 sur EGUISHEIM où il passe la nuit.
Le 9 Février 1945 :
Le Chef de détachement est convoqué avec son P.C. à 8 h à HUSSEREN auprès du
Colonel MIQUEL.
Le peloton d’obusiers mis à l’avant garde n’ayant pas suivi à cause de
difficultés dues à ses chenilles métalliques est remplacé par 6 obusiers à
chenilles caoutchouc commandé par le Capitaine RIVET qui fait mouvement pour
rejoindre l’avant garde à 9 heures. A 12 h 30 le gros est poussé jusqu’au
carrefour 546 OSENBACH est pris par l’avant garde avec l’appui de feu du
Capitaine RIVET. Trois prisonniers sont faits à proximité de la route par le
P.C. du détachement ; Une attaque montée sur SOULTZMATT avec le concours des
obusiers RIVET échoue à la tombée de la nuit.
L'Escadron POIRIER reçoit l’ordre de garder de nuit le village d’OSENBACH. La
majeure partie du groupement MIQUEL passera la nuit dans ce village ou ses
abords. Une opération est prévue le lendemain sur SOULTZMATT. Vers 19 h, 2
prisonniers se présentent à un poste de l'Escadron POIRIER qui les dirige sur le
P.C.. Ils sont porteurs d’un mot du Sous-Lieutenant de la Compagnie de choc,
blessés et faits prisonniers à l’attaque de SOULTZMATT et déclaraient que ce
village est occupé par 200 allemands n’ayant aucune envie de se battre.
A la suite de ses renseignements le Colonel MIQUEL donne à minuit l’ordre à
l’Escadron POIRIER de reconnaître de nuit le village et de l’occuper
éventuellement.
Le 6 Février 1945 :
L’Escadron POIRIER se porte sur SOULZTMATT tous feux éteints ; des patrouilles
légères pénètrent à pied dans le village puis le peloton GROJEAN se porte à la
sortie Est du village ; 160 prisonniers sont faits.
Le 7 Février 1945 :
Le détachement fait mouvement sur COLMAR à 9 h 15 et cantonne dans un quartier à
la sortie Nord de la ville.
Le 8 Février 1945 :
Revue passée par le Général de LATTRE DE TASSIGNY à laquelle participent le
Colonel Commandant le 11ème R.C.A., le 1er Escadron et des détachements des 2ème
et 3ème Escadrons.
Le 9 Février 1945 :
Le détachement BURDIN quitte COLMAR à 13 h 30 pour rejoindre OTTROTT où se
trouve le Régiment.
2ème ESCADRON.
Le 1er Janvier 1945 :
Situation sans changement.
Le Lieutenant BLANIE rentré de permission hier au soir reprend le Commandement
du 3ème peloton.
Le peloton d’ELLOY fait mouvement le soir à 20 heures et se porte à OTTROTT
(Ouest d’OBERNAI).
Le 2 Janvier 1945 :
A 4 heures le Capitaine est avisé que l’Escadron est mis provisoirement aux
ordres du Général Commandant la P.M.I., le peloton d’ELLOY se porte à l’usine
qui se trouve à l’intersection des routes EPFIG - SELESTAT et DAMBACH la VILLE à
EBERSHEIM où il reste en réserve du régiment de combat.
Liaison prise à 8 h30 avec ce Général à OBERNAI. Les pelotons MARTIN ET BLANIE
restent sur place.
Le 3 Janvier I945 :
L’Escadron est alerté à 6 h. Des bruits de chenilles et de moteurs ont été
entendus dans la région de SELESTAT - MUTTERSHOTZ. A 6 h 30 le peloton MARTIN se
porte à EPFIG. Aucune attaque ne se produisant et le 3ème R.C.A. relevant
l'Escadron, les pelotons sont mis à la disposition des Sous-groupements du C.C.
5 :
Le peloton MARTIN à GERTWILLER,
Le peloton d’ELLOY à OTTROTT,
Le peloton BLANIE à EPFIG.
A 17 heures le peloton BLANIE se porte à BARR venant d’EPFIG.
Le 5 Janvier 1945 :
Situation sans changement.
Le Lieutenant BOULAY a été fait le 4 Janvier, Chevalier de la LEGION d’HONNEUR
et décoré de la CROIX DE GUERRE avec palme.
Le 6 Janvier 1945 :
Le peloton d’ELLOY appuyant le Sous-groupement ROBELIN se trouve prêt à
intervenir dans la région de GAMBSHEIM (Nord Est de STRASBOURG). Il ne sera pas
engagé.
Les 2 autres pelotons sans changements.
Le 7 Janvier 1945 :
Les éléments de l’Escadron sont alertés à 7 h. pour :
1/ Action sur GAMBSHEIM,
2/ Contre attaque éventuelle en direction de WITTERNHEIM (Sud Est de BENFELD).
Le peloton d’ELLOY appuie l’attaque sur GAMBSHEIM et se trouve en fin de journée
à LAMPERTHEIM où il passe la nuit.
Le peloton BLANIE quitte BARR à 12 h et se porte à MATZENHEIM où il passera la
nuit.
Le peloton MARTIN quitte GERTWILLER à 11 h 30 et se porte à GAND où il passe la
nuit.
Les pelotons BLANIE et MARTIN doivent appuyer le 8 le nettoyage d’une poche
faite par les allemands en direction du Nord.
Le 8 Janvier 1945 :
A 7 h le peloton BLANIE appuie l’attaque des chars qui, partant de HEL a pour
mission de s’emparer de la côte 156 route de Gand à OBENHEIM puis descendre au
Sud vers HERRSHEIM.
La côte 156 a été atteinte avec peine à cause d’une forte résistance ennemie.
A 16 h, le "RIVOLI" a été touché en haut de la tourelle par un obus de 88 : Les
Chasseur BIMOUAT ET LEMAZURIER ont été tués sur le coup. Le Brigadier-chef NOTO,
Chef de char grièvement blessé au visage. Le Brigadier TAHAR ben DJILALI
(Mle5II) qui, blessé se dirigeait vers le poste de secours à disparu.
Le Chasseur MOHAMED ben MOHAMED est blessé.
Le char a été sauvé par le sang froid du pilote, le Chasseur ARRANDA qui l’a
ramené à l’abri avant que le canon allemand ai pu tirer à nouveau.
Le char rejoindra BARR à 20 h. Les Chasseurs BIMOUAT et LEMAZURIER sont enterrés
au cimetière divisionnaire de la 1ère D.M.I. à OBERNAI.
Le peloton MARTIN se porte à 8 heures à KRAFFT. bombardement de minen, mission
de D.C.B.
A 17 h le peloton reçoit l’ordre de se porter à OSTHOUSE pour y défendre le pont
sur l’ILL. A 22 h il reçoit l’ordre de prendre position à la sortie Nord Est de
ERSTEIN pour couvrir le pont sur l’ILL.
Le 9 Janvier 1945 :
A 8 h. le peloton d’ELLOY se porte de LAMPERTHEIM.
A 12 h. le peloton MARTIN reçoit l’ordre d’envoyer un char à KRAFT pour se
battre avec des allemands qui soi-disant installaient un canon antichars :
R.A.S.
A 17 h 30 il reçoit l’ordre d’envoyer 2 T.D. à OSTHOUSE au pont sur l'ILL. A 22
h il reçoit l’ordre (peloton BLANIE 1 seul char renforcé d’un char du peloton
MARTIN) d'appuyer une action en direction de la côte 156, action contre de
l’infanterie rapprochée.
Tir sur un char lourd allemand (Tiger) sans résultat.
Rentré pour la nuit à BENFELD.
Le 10 Janvier 1945 :
Le Peloton MARTIN continue la garde des ponts de OSTHOUSE et de MATZENHEIM.
Le peloton ELLOY participe à la relève de la garnison d’HERBSHEIM.
Rentré à BENFELD, il participe à la défense des ponts.
Le peloton d’ELLOY fait mouvement à 10 h. d’OTTROTT sur BARR où il arrive à 12 h
30.
Le 11 Janvier 1945 :
Les Sous groupements étant dissous, l’Escadron est mis aux ordres du Capitaine.
A 15 h, le peloton d’ELLOY est alerté et reçoit l’ordre de se porter à BENFELD
cette localité étant attaquée. Il se porte à KERTZFELD où il restera.
Le 12 Janvier 1945 :
A 12 h, le peloton BLANIE et 1 char qu’il a avec lui rejoignent BARR et le
peloton est reconstitué (3 T.D. ).
A 13 h 30 le peloton MARTIN rejoint BARR.
A 16 h, le peloton d’ELLOY se porte de KERTZFELD à WESTHOUSE.
Du 13 au 16 Janvier 1945 :
Situation sans changement.
Le 17 Janvier 1945 :
A 8 h 30 le peloton MARTIN quitte BARR pour WESTTH0USE où il va relever le
peloton d’ELLOY qui revient à BARR vers 11 h.
Du 18 au 19 Janvier 1945 :
R.A.S.
Le 20 Janvier 1945 :
Le peloton MARTIN rejoint BARR où il arrive à 16 heures.
Du 21 au 23 Janvier 1945 :
R.A.S.
Le 24 Janvier 1945 :
En vue de l’attaque sur NEUF BRISACH, les Sous-groupements sont reformés.
A 9 h le peloton MARTIN rejoint le Sous-groupement DOIGNY à EPFIG.
A 10 h le peloton d’ELLOY rejoint le Sous-groupement ROBELIN à St PIERRE.
Le peloton BLANIE reste à BARR où est le Sous-groupement BOURGIN.
Le P.C. est affecté au Sous-groupement ROBELIN pour la durée de l’opération.
Le 25 Janvier 1945 :
R.A.S.
Le 26 Janvier 1945 :
Le C.C. 5 fait mouvement pour se rapprocher des zones d’opérations.
Départ échelonnés de 8 à 10h.
Le peloton MARTIN se porte à KINTZHEIM (Sud Ouest de SELESTAT)
Le peloton d’ELLOY et le P.C. se portent à SELESTAT.
Le peloton BLANIE se porte à NEUBORD (7Km.Ouest Nord Ouest de SELESTAT).
Le peloton d’ELLOY se porte au Moulin de JEBSHEIM à 13 h le 27 Janvier.
Le reste sans changement.
Le 28 Janvier 1945 :
Le peloton MARTIN est à KINTZHEM.
Le peloton d’ELLOY au Moulin de JEBSHEIM.
Le peloton BLANIE se porte à St. MAURICE (Ouest de SELESTAT).
Le 29 Janvier 1945 :
Le Peloton MARTIN se porte au Moulin de JEBSHEIM.
Le peloton d’ELLOY se porte de JEBSHEIM sur GRUSSENHEIN.
A 9 h le "MARENGO" tire un Tiger qui prend feu. A 10 h tir sur deux Panthers.
L’un d’eux touché à son tour rompt le combat.
Le 1er touché décroche à l’abri d’un nuage de fumée. A 12 h tir sur le clocher
et sur le château d’eau d’ELSENHEIM.
A 14h.tir sur un canon d’assaut du type "FERDINAND" qui est touché ; il ne
répond pas. Le peloton BLANIE se porte dans les bois de RIEDWIHR où il passe la
nuit.
Le 30 Janvier 1945 :
Le peloton se porte à JEBSHEIM puis NUNTZENHEIM. Il franchit le Canal de COLMAR
à 14h30.
A 17 h, il appuie l’attaque sur URSCHENHEIM. Dés le début, le char "AUERSTAEDT"
reçoit un 88 explosif qui lui casse un bogie sur les lisières de DURRENTZEN.
Le char "ARCOLE" se couche dans le fossé pour éviter un Sherman en feu. Il devra
être gardé toute la nuit par son équipage organisé en poste avancé à proximité
de l’ennemi.
Le peloton d’ELLOY est toujours à GRUSSENHEIM. Le Brigadier CROMBREZ blessé est
évacué.
Le peloton BLANIE se porte a MUNTZNEHEIM.
Le 31 Janvier 1945 :
Le peloton MARTIN reste à UNSCHENHEIM.
L'ARCOLE toujours sous le feu de l’ennemi n’a pu être dépanné. L’ équipage
passera une nouvelle nuit dans les mêmes conditions. Le peloton d’ELLOY appuie à
23 h l’attaque de WIEDENSHOLEN (R.A.S.)
Le peloton BLANIE appuie à 16 h l’attaque de DURRENENTZEN, combats très durs. A
16 h 15 le char "IENA" est touché par 2 88, il brûle.
Les Chasseurs SECKINGER, MULLER, MARTINEZ, ABDELKADER ben MOHAMED (Mle. 555)
sont blessés. Tirs sur des maisons à l’intérieur du village.
23 h 45 décrochage pour permettre une nouvelle préparation d’artillerie.
A 0 h 30 nouvelle attaque. le village est traversé. Le nettoyage commence.
Le 1er Février 1945 :
Au peloton MARTIN le char "ARCOLE" est dépanné. Au peloton d’ELLOY, le
Lieutenant d’ELLOY est blessé par éclat d’obus à 3 h devant WIEDENSHOLEN. Le
Chasseur MOUSSA ben ALI (Mle.683) est blessé à la jambe par éclats d’obus.
L’ Adjudant Chef GREGOIRE prend le Commandement du peloton à 8 heures.
Le char "MARENGO" (tireur VANIN) détruit un automoteur Jagdpanther à la sortie
Sud de WIEDENSHOLEN.
Le peloton BLANIE appuie le nettoyage de la ville de DURRENENTZEN. Il subit un
tir à obus incendiaire au phosphore. Relevé à 14 h, il rentre à MUNTZENHEIM.
Le 2 Février 1945 :
R.A.S. Les pelotons restent sur place.
L’Aspirant GIRARDON a été nommé Sous-Lieutenant à la date du 25 décembre 1944.
Le 3 Février 1945 :
Le peloton GREGOIRE fait mouvement à 18 h 30 et se porte à ARTZENHEIM. Les 2
autres Pelotons R.A.S.
Le 5 Février 1945 :
Les éléments du C.C. 5 se portent sur COLMAR où l’Escadron se regroupe.
Le 8 Février 1945 :
L'Escadron participe au défilé de la 5ème D.B.
Le 10 Février 1945 :
2 T.D. participent à la prise d'armes en l'honneur du Général DE GAULLE.
Du 11 au 17 Février 1945 :
R.A.S.
Le 18 Février 1945 :
Le Capitaine BOUDARD prend le commandement de l'Escadron en remplacement du
Capitaine DUCHESNE affecté à l'E.M. du Régiment.
Du 18 au 23 Février :
R.A.S.
Le 24 Février 1945 :
L'Escadron quitte COLMAR pour cantonner à ENTZHEIM.
Du 24 au 38 Février :
R.A.S.
Du 1er au 31 Mars 1945 :
L'Escadron cantonne à ENTZHEIM. R.A.S.
3ème ESCADRON
1er Janvier 1945 :
L’Escadron groupé à ORBEY fait mouvement sur BAN DE LAVELINE ( Vosges ) et y
arrive a 8 h 45.
Du 2 au 11 Janvier 1945 :
Un service religieux a été célébré à la mémoire des 13 Officiers Gradés et
Chasseurs tués à l’ennemi dans l’église de BAN de LAVELINE à 10 heures.
Du 13 au 20 Janvier 1945 :
R.A.S.
Le 21 Janvier 1945 :
L’Escadron alerté la veille, fait mouvement de BAS de LAVELINE sur le BONHOMME.
Départ à 10 h 30. Arrivée à 13 h.
Le 22 Janvier 1945 :
Stationnement au BONHOMME.
Le 23 Janvier 1945 :
Les Sous-groupements sont formés : Les 1er et 2ème
pelotons sont affectés au Sous-groupement du Colonel DU BREUIL. Le 3éme peloton
est affecté au Sous-groupement B. du Commandant DE PREVAL.
L’Escadron fait mouvement du BONHOMME vers ZELLEMBERG par l’itinéraire
LAPOUTROIE - KAYSERSBERG - RIQUEWIHR.
Le 3éme peloton reste à RIQUEWIHR où il cantonne avec le Sous-groupement.
Départ du BONHOMME à 19 h. Arrivée 23 heures.
Le 24 Janvier 1945 :
1er et 2ème pelotons : Une contre attaque possible étant signalée sur la voie
ferrée de HOUSSEN à OSTHEIM, le Capitaine reçoit à 18 h l’ordre de s’installer à
la station d’OSTHEIM et d’y installer définitivement ses 2 pelotons en
antichars. Mouvement exécuté immédiatement 3éme peloton. R.A.S.
Le 25 Janvier 1945 :
R.A.S.
Le 26 Janvier 1945 :
1er et 2ème Pelotons : R.A.S.
3ème peloton : Affecté sur alerte au Sous-groupement du Commandant de CHAMBOST,
le peloton fait mouvement à 15 h vers OSTHEIM puis MAISON-ROUGE. En liaison avec
un peloton de Médium pour attaquer dans le courant de la nuit suivante.
Le 27 Janvier 1945 :
1er et 2ème pelotons : Les deux pelotons aux ordres du
Capitaine Commandant, font mouvement à 13 h sur RIEDWIHR avec le Sous-groupement
"A".
1er peloton : Partant avec les éléments de tête du Capitaine SIMONET, le peloton
s’embosse à la sortie Sud de RIEDWIHR. Le char "KEMMEL" détruit un automoteur
ennemi dans le région Nord de WICKERSCHWIHR. Le peloton s’installe ensuite pour
la nuit en bouchon à la sortie Sud du Village.
2ème peloton : le peloton en queue du dispositif passe la première moitié de la
nuit sur la route de MAISON-ROUGE à RIEDWHIR.
3ème peloton : Débouche de l’attaque sur l’auberge de LADHOF à 4 h. Le Chasseur
STROTZ est blessé par éclat de 88 à l'épaule gauche. II est évacué sur
RIBEAUVILLE.
A 7 h, départ pour l'attaque de HOLTZWIHR. Le village est évacué par les
allemands à 2 heures du matin (R.A.S.)
Mise en place des 2 chars "YSER" et "DIXMUDE" en surveillance vers le Sud et sur
l’axe HOLTZWIHR - Auberge de LADHOF.
Le 28 Janvier 1945 :
1er peloton : A 4 h, le peloton part avec 3 Médium et une section d’infanterie
pour soutenir l’attaque américaine sur WICKERSWHIR. Mission : Reconnaître la
rive Nord du canal et le pont.
Le pont étant sauté, le peloton s’installe à la sortie Sud de WICKERSWHIR à 8 h.
Relevé, il rentre à 15 h à RIEDWIHR où il s’établit en surveillance vers le Sud.
2ème peloton : Le peloton continue son mouvement vers 0 h et passe la fin de la
nuit à RIEDWIHR. A 5 h le peloton doit occuper le carrefour des pistes d’HOLTZWHIR
et de WICKERSWIHR avec mission de battre de ses feux le pont à 700 mètres Sud du
carrefour. Il ne peut s’y porter et reste en position à la sortie Sud de
RIEDWIHR.
A 16 h, le Capitaine Commandant reçoit l’ordre du C.C. 4 de porter le 2ème
peloton à HOLTZWIHR pour le mettre à la disposition d’une compagnie américaine
qui doit nettoyer la rue Nord du canal et tenir le pont Sud d’HOLTZWIHR. La 1ére
partie de la mission remplie, le peloton reçoit l’ordre de rester sur place pour
assurer la protection de nuit de la compagnie américaine. Celle-ci s’étant
repliée vers 22h sans prévenir, une patrouille commandée par le Maréchal des
logis chef HACHE chef de peloton tombe sur une patrouille allemande. Au cours de
l’accrochage le Brigadier DIETZ est blessé. Il meurt pendant son transfert à
l’hôpital de RIBEAUVILLE.
3ème peloton : même dispositif que la veille.
Le 29 Janvier 1945 :
1er peloton : Le peloton reste à RIEDWIHR. Même mission.
2ème peloton : Il est relevé de sa mission à 6 h, et vient cantonner
à HOLTZWIHR, en réserve mobile aux ordres du Capitaine Commandant.
3ème peloton : Même dispositif que la veille. R.A.S.
Le 30 Janvier 1945 :
Le Capitaine Commandant reçoit l’ordre de rejoindre le Sous Groupement "A" avec
le 2ème peloton pour l’attaque sur FORTSWIHR. A 9 h début du mouvement.
1er peloton : à 16 h le peloton qui a poussé avec les éléments de tête du Sous
Groupement jusqu’au bois de NIEDERWALD appuie au débouché de l’attaque sur le
pavillon de chasse d’ANDOLSHEIM. Le char "MALMAISON" pris à partie sur les
lisières Sud du NIEDERWALD par un char ennemi qui lui crève un réservoir. Le
"KEMMEL" permet par son feu à la "MALMAISON " de se dégager. La nuit est passée
dans le bois.
2ème peloton : Progression du peloton sur FORTSWIHR. Il est porté en fin de
journée sur la route d’ENDOLSHEIM - WIDENSOLEN à la côte 190 en antichars.
3ème peloton : Le peloton subit sur son emplacement un violent tir de Minen et
de 88. Le Chasseur LACHKAR est blessé et évacué.
A 14 h, départ de WIHR en PLAINE en soutient d’un peloton de SHERMAN. Le peloton
s’installe défensivement dans le village, un char vers ANDOLSHEIM, le second
vers HORBOURG.
Le 31 Janvier 1945 :
1er peloton : Il tire sur des éléments allemands venant de nos
arrières et se dirigeant sur ANDOLSHEIM.
Le Brigadier ABAD et le Chasseur MOHAMED ben AHMED (Mle.556) sont blessés en
repliant une mitrailleuse prise à partie par l’ennemi. Le char "MALMAISON" va se
faire réparer et évacue la position à 10 h.
2ème peloton : A 2 h 30, Le Chasseur CUTTOLI capture 2 allemands qui
faisait une corvée de ravitaillement. Le peloton reste sur cette position toute
la journée.
3ème peloton : Le char "YSER" tire sur des fantassins qui progressent
vers WIHR on PLAINE, leur tue 2 hommes et en blesse 1
A FORTSCHWIHR, le Brigadier FORTUNE du P.C. est blessé par un éclat d’obus et
évacué.
Le 1er Février 1945 :
1er peloton : Le char "LA MALMAISON" réparé rejoint à 4 h du matin. Le peloton
doit appuyer de ses feux l’attaque du Sous-Groupement sur ANDOLSHEIM, A I4
h,départ pour l’attaque de la scierie et de la station de SUNDHOFFEN. Objectif
atteint à 17h malgré une violente réaction ennemie.
Le Sous Lieutenant AMADE blessé est évacué (blessure à la tête) Le char "KEMMEIL"
a ses radiateurs crevés.
Le Brigadier ABAD meurt à l’hôpital de RIBEAUVILLE.
2ème peloton : A 5 h. le peloton doit se porter a la sortie Sud du bois à 300 m
Ouest de la piste FORTSCWIHR - ANDOLSHEIM avec mission d’interdire la sortie
Sud-Est d’AND0LSHEIIM. Il est relevé de sa mission vers 12 h. et se porte au
Nord de la forêt de COLMAR avec la mission de battre de ses feux la scierie de
SUNDHOFFEN.
A 18 h il rejoint FORTSCHWIHR.
3ème peloton : Le peloton se porte a 23 h 30 aux lisiéres Ouest des bois de
BRUNNWALD (Nord d'HOUSSEN).
Le 2 Février 1945 :
Toujours dans le cadre du Sous-groupement "A", l'Escadron se porte dans la nuit
du 1er au 2 dans les bois de ROTHLEIB Sud Est d'OSTHEIM, avec mission d’attaquer
COLMAR par le Nord dans la journée.
1er Peloton : A 0 h. le peloton fait mouvement de la scierie de SUNDHOFFEN, "LA
MALMAISON" remorquant le "KEMMEL", ce char reste à FORTSCHWIHR. 1er et 2ème
peloton, "LA MALMAISON" et les 2 chars du 2ème peloton font mouvement à 2 h vers
la bois de ROTHLEIB. Départ pour COLMAR à 8h. Arrivée dans la cité des Vosges à
12 h.
A 16 h, appui de l'attaque sur WINTZENHEIM, objectif atteint à 16 h 30. A 17 h
30, appui de l’attaque sur WETTOLSHEIM au profit du Sous Groupement "B"
(Capitaine de LESPARDA) Objectif atteint à 18 h. A 19h les 2 pelotons reviennent
à WINTZENHEIM et gardent respectivement :
1er peloton : Les issues vers TURKHEIM,
2ème peloton : Les issues vers les Vosges,
3ème peloton : il appuie l’attaque du sous-groupement "C" sur COLMAR.
Entrée dans la ville à 10 h, Le char DIXMUDE réduit au silence les défenseurs
d’une maison et capture 14 prisonniers et du matériel. Installation défensive
pour la nuit.
Le 3 Février 1945 :
1er peloton : R.A.S.
2 ème peloton : Le Brigadier ALI (Mle 374) blessé par un éclat de
minen est évacué.
3ème peloton : R.A.S.
Le 4 Février 1945 :
Les 1er et 2ème pelotons font mouvement sur COLMAR.
Le 3ème peloton rejoint l’Escadron dans son cantonnement de la rue de TURKHEIM à
COLMAR.
Le 7 Février 1945 :
L’Aspirant CHARUIT Georges est nommé Sous Lieutenant de réserve à titre
temporaire à compter du 25 Décembre 1944.
Du 8 au 23 Février 1945 :
R.A.S.
Le 24 Février 1945 :
L’Escadron quitte COLMAR pour cantonner à ENTZHEIM
Du 24 au 28 F4vrier 1945 :
R.A.S.
4ème ESCADRON
Du 1er au 22 Janvier 1945 :
R.A.S.
Le 23 Janvier 1945 :
Le 4ème Escadron fait mouvement à 7h 50 de MUNDELSHEIM à CHATENOIS où
il arrive à 11 h. Il est à l’effectif de 9 T.D..
Le 24 Janvier 1945 :
Le Capitaine Commandant reçoit l’ordre d’envoyer 2 T.D. à ILLHAEUSERN pour
appuyer une reconnaissance d’un peloton du 4ème Esc. du 1er R.E.C. sur la région
Sud Est d’ILLHAEUSERN. Mission confiée au Lieutenant CHENU.
Les T.D. n’ont pas à intervenir. Le reste de l’Escadron se porte à BERGHEIM prêt
à remplir sa mission de couverture du Sous-Groupement RAYMOND.
Le 25 Janvier 1945 :
L’Escadron quitte BERGHEIM pour la sortie Est de la forêt communale de COLMAR.
Il prend au passage à GUEMARD le peloton CHENU venant d’ILLHAEUSERN. La
traversée de la forêt se fait par une route centrale Ouest-Est. Parcours
difficile en raison du verglas. Un T.D. le"BOURGOGNE" glisse dans un fossé et ne
sera dépanné que dans la soirée du 26. L’Escadron débouche de la forêt et
franchit les 2 ponts . Il se place en échelon sur le flanc gauche du
Sous-Groupement RAYMOND. Il a pour mission de couvrir ce flanc contre toutes
attaque de chars ennemis pendant la progression des Médiums et de l'infanterie
sur la côte 177 et le Moulin de JEBSHEIM. Le débouché de l’attaque a lieu à 8 h
15. Le peloton de BROISSIA avec 3 T.D. se porte avec le peloton de tête sur le
petit bois 870 - 880 (appelons le Le Bois de la Source ). Il a pour mission de
s’y installer pour agir sur les chars ennemi dans la région Nord Est et Est. Le
peloton MARSAUCHE (3 T.D.) se porte plus au Nord sur RIEDWASSEN avec la même
mission.
Le peloton CHENU (2 T.D.) reste auprès de l’ORCHBACH, en soutien avec mission
d’interdire aux chars ennemis l’accès de LINDENMATTEN par le Nord. Il doit
reconnaître des emplacements sur le RIEDWASSEN au cas où une action serait
nécessaire en cet endroit. L’Escadron NODET nettoie le bois de la source.
A 9 h 15, le Lieutenant De BROISSIA est ‘llessé au genoux par une balle pendant
qu'il effectuait une reconnaissance.
Le Maréchal des Logis HITTER prend le commandement en attendant l’arrivée de
l’Adjudant DE FONTENAY.
A 9 h 30 un Jagdpanther et un Rhinocéros sont repérés de part et d’autre du bois
triangulaire 975.200. Ces engins se présentent de flanc et sont orientes vers le
Nord-Est.
Le 26 Janvier 1945 :
A 8 h le peloton de BROISSIA (4 T.D.) est porté au carrefour 180 Ouest du Moulin
de JEBSHEIM pour renforcer le peloton CHENU dans sa couverture du flanc Nord-Est
et Nord du Sous Groupement RAYMOND.
Le peloton MARSAUCHE reste au RIEDBRUNNEN avec le Sous-groupement RAYMOND. La
région du carrefour 180 est violemment bombardée, Le Lieutenant CHENU et un
Chasseur sont blessés,
Deux éléments de la 2éme D.B. attaquent vers 10h. du carrefour 180 vers le Nord.
A 13 h,le peloton CHENU se porte avec la Sous Groupement RAYMOND sur JEBSHEIM et
s’installe au carrefour Nord Est du village.
Mission : Couverture Nord et Nord Est.
Le peloton de BROISSIA reste dans la région du Moulin de JEBSHEIM où il couvre
le flanc d’un bataillon de parachutistes versGRUSSENHEIM et le Nord.
Le peloton MARSAUCHE est toujours au ruisseau.
Le 27 Janvier 1945 :
Le peloton DE BROISSIA est placé le long du ruisseau de l’OHNENHEIM entre le
Moulin de JEBSHEIM et la couverture Nord du village. Il y restera jusqu’a 14 h
où un groupe rejoint le village pour y renforcer le peloton CHENU vers la partie
Nord Est.
Le peloton MARSAUCHE fait mouvement vers 11 h de RIEDBRUNNEN vers JEBSHEIM où il
arrive à 12 h 30.
1 T.D. fait partie d’un détachement ayant pour mission de se porter à la partie
Sud du village en passant par l’Ouest, en vue de progresser vers MUNTZENHEIM.
Le Lieutenant HELLER du R.M.L.E, Chef de cet élément est relevé à 14 h. Le
Lieutenant MARSAUCHE le remplace.
Le détachement est arrêté à la sortie Ouest de la route, le "SAVOIE" est
installé en antichars face au Sud Ouest. Le "TOURAINE" fait partie d’un
détachement devant se porter par l’Est à la sortie Sud Est du village pour
appuyer l’action du 1er détachement. Le Maréchal des Logis Chef RICHARD prend le
commandement du peloton CHENU. L ‘Adjudant DE FONTENAY celui du peloton DE
BROISSIA.
Le 28 Janvier 1945 :
Les pelotons de BROISSIA et CHENU sont en surveillance aux lisières Nord-Est et
Est du village. Ils observent les automoteurs ennemis qui se déplacent de long
en large le long de la lisière du bois de la HARDT (2Km). Trois chars sont
repérés : L’artillerie leur tire dessus. Des tirs ennemis sont effectués sur le
village par des obus de gros calibre et des obus de 88. Deux chars du peloton
MARSAUCHE reçoivent l’ordre de tirer sur le Jagdpanther et le 3ème sur le
Rhinoceros. Malheureusement, les arbres qui bordent les 2 rives du ruisseau
rendent difficiles les possibilités de tir tout en offrant un masque très
médiocre.
Le peloton DE BROISSIA gêné par des arbustes dans la plaine, ne peut agir. Le
tir s’effectue cependant et des coups au but sont enregistrés. Les T.D.,
prennent alors une position de rechange mais un Rhinocéros qui se dévoile d’un
boqueteau atteint le "PROVENCE" et le met en flammes, Le "TOURAINE" s’enlise
près du ruisseau. Les 2 engins sur lesquels le peloton a tiré ont disparus dans
le bois et ne se manifestent plus, bien que dans l’aprés-midi, tous les char de
l’Escadron BERG viennent s’installer auprès de RIEDBRUNNEN et y restent deux
jours. 3 T.D. ont difficilement pu trouver des emplacements de tir derrière ce
ruisseau. Il n’était pas possible de faire intervenir d’autres chars derrière ce
rideau d’arbres qui se montrait bien transparent pour des observations ennemies,
înais gênant considérablement l’utilisation des organes de tir et de visée.
Aucun mouvement de terrain ne permettant une manœuvre vers le Nord où le bois d’ELSENHEIM
était d’ailleurs fortement tenu par l’ennemi. En même temps qu’il incendiait le
"PROVENCE", le Rhinocéros du boqueteau 975.100 mettait en flammes 2 chars.
A-t-il été détruit par les T.D. ? Vraisemblablement.
Après les combats de JEBSHEIM, le Capitaine Commandant s’est rendu sur les lieux
de ces combats : il y avait derrière le boqueteau 2 Rhinocéros détruits. L’un
deux l’a certainement été par les chars de la 2ème D.B. lors de l’attaque du 26
partie du Moulin de JEBSHEIM vers les bois d’ELSENHEIM. Il a mis en flamme un
Médium et un T.D. l’autre était vraisemblablement détruit la veille, c’est à
dire par Nous, car il ne semble pas dans les habitudes des allemands de mettre
en défensive 2 chars si prés l’un de l’autre.
Le 2ème était venu remplacer le 1er.
A 16 h le peloton CHENU (2T.D.) est envoyé rejoindre l’Escadron NODET au Moulin
de JEBSHEIN. Mission agir sur des engins blindés signalés prés du Moulin et
couvrir le détachement RÂYMOND sur son flanc Nord. Le peloton MARSAUCHE (2 T.D.)
garde ses emplacements du RIEDBRUNNEN. Il est rejoint dans l’après midi par le
groupement "B" Le peloton De BROISSIA resté seul au bois de la Source rentre
passer la nuit sur l'ORBACH.
Résultat de la journée : 1 Jagdpanther et 2 Rhinocéros réduits au silence, l’un
de ceux ci vraisemblablement détruit. Personnel : 6 blessés dont un Officier.
Matériel : 1 T.D. le "PROVENCE" brûlé par un 88. A 8 heures, le peloton
MARSAUCHE participe avec le Sous-groupement
"B" et les parachutistes, au nettoyage du village. Le détachement Ouest se voit
détruire 2 Médium et le T.D. "TOURAINE" à la hauteur du Cimetière, tirés par des
chars ennemis du bois de la HARDT. Le détachement Ouest parti vers 13 h. appuie
les parachutistes dans le nettoyage de la partie Sud Ouest. Les chars sont
stoppés à la sortie Sud Est par un char ennemi à la sortie de MUNTZENHEIM le
long du canal. Le T.D. SAVOIE se met en antichars face à cette direction. Le
Lieutenant MARSAUCHE blessé refuse de se faire évacuer.
Le 29 Janvier 1945 :
A 6 h. une contre attaque allemande a lieu. 2 chars sont signalés au Sud Est.
Les T.D. prennent aussitôt leurs emplacements à la lisière du village.
À 6 h 30 un obus de gros calibre tombe sur le blindage latéral du T.D. "ALSACE"
et fait éclater les obus placés à l’intérieur. Le char brûle immédiatement. Dés
le jour des reconnaissances sont faites pour trouver des emplacements permettant
de tirer vers le Sud afin de pouvoir y pousser le peloton CHENU dés que la route
centrale du village sera déminée.
A 11 h nouvelle alerte, chars vers lac ôte 182. Le peloton CHENU se met aussitôt
en position. Les engins ennemis pris sous un tir d’artillerie se sont repliés.
Le peloton participe au nettoyage de la partie Sud de JEBSHEIM en détruisant
quelques maisons solidement occupées par l’ennemi. Le seul T.D. qui reste au
peloton MARSAUCHE fait de même sur la partie Ouest.
Le Jagdpanther de MUTZENHEIM est toujours en place et tire dés qu’un char se
montre.
BILAN DE LA JOURNEE :
Personnel : 4 Tués, Maréchal des Logis HITTER, Brigadier BOUIJOU, Chasseurs
SAINT MARC, ALI ben ABDERRAHMAN.
3 blessés, PAILLOUT, CARLIER et le Maréchal des Logis COULET, 1 évacué pour
pieds gelés.
Matériel : 1 T.D. brûlé l’"ALSACE".
Le 30 Janvier 1945 :
A 7h30 L’Escadron réduit à 6 chars est prêt à participer à l’attaque sur les
bords de la HARTH. Il a pour mission de protéger la progression sur les flancs
Nord et Sud. 1 peloton de 4 chars sous le commandement du Lieutenant MARSAUCHE
couvre le flanc Nord de l’Escadron NODET.
2 chars du peloton CHENU couvrent le flanc Sud de l’Escadron BLACAS tout en
aidant la progression sur le front de cet Escadron. L’attaque dont le départ a
été retardé débouche à 9 heures 30. Les T.D. progressent sur les flancs en
échelon et à environ 400 m des chars de tête.
Dès le débouché de JEBSHEIM, les Médiums se font tirer par des automoteurs
ennemis. Des coups de départ sont repérés en 850 - 346 735 - 325 615 et peut
être en 315 675 ; la visibilité étant très mauvaise ne permet pas de voir de
quelle sorte d’engins il s’agit. Les T.D. du peloton MARSAUCHE ouvrent le feu
sur la pièce la plus au Nord qui se tait bientôt. Celle du centre qui semble se
déplacer de part et d’autre de la languette de bois est prise à partie en même
temps que par les Médiums de l’Escadron NODET. Cette pièce se tait à son tour.
La 3éme prés de la route a du se replier devant l’avance des Escadrons BLACAS et
NODET après avoir essuyé le feu des Médiums et des 2 chars du Sud.
Par moment un brouillard très dense empêche tout tirs et c’est sans doute à
l’abri de cet écran que les chars allemands n° 1 et 2 ont disparus. L’Escadron
NODET réduit à 3 chars voyant l’Infanterie amie se replier ne progresse plus. Il
reçoit l’ordre de couvrir ce repli, Les T.D. restent à la hauteur des Médiums.
Vers 13h le Colonel Commandant le C.C.6. donne l’ordre aux Capitaines
Commandants de se porter avec tous leurs moyens vers le Sud où une contre
attaque avec chars est signalée sur les bois 330.745 occupé par la 10éme Cie. et
l’Escadron BLACAS. Par un mouvement de rocade les T.D. du Nord se portent vers
le Sud y retrouvent le char "BERRY". Le " NAVARRE" a eu ses 4 occupants blessés
par un obus qui a éclaté au dessus de lui dans un arbre. Ils se reportent vers
le bois en contre attaque ,mais déjà à ce moment les restes de la 10e Compagnie
et l’Escadron BLACAS se replient sur JEBSHEIM. L’Escadron s’installe alors pour
couvrir ce repli ainsi que le dépannage d’un Médium accidenté. Des tirs à la
mitrailleuse sont effectués sur les lisières Sud du bois précité et où des
fantassins ennemis sont repérés. Il n’y avait plus un char aux lisières tant au
Nord qu’au Sud. Le char qui avait tiré sur l’Escadron BLACAS et la 10ème
Compagnie se trouvait à l’intérieur de la clairière d’ARTZENHEIM et s’était
retiré vraisemblablement de la lisière. Les T.D. rentrent dans le village à 16 h
30 . Aussitôt l’ordre est reçu d’avoir à passer à l’attaque de 5 chars ennemis
venant de l’Est du village. Les emplacements sont aussitôt pris mais aucun char
n’est en vue. Le renseignement faisait état sans doutes des 5 T.D. qui venaient
de rentrer les derniers au village. Au cours de la journée : 4 blessés.
Réduction au silence de 3 Jagdpanther ou Rhinocéros.
Le 31 Janvier 1945 - 1er et 2 Février :
Repos à JEBSHEIM.
Le 3 Février 1945 :
Départ sur GOXWILLER, le 4 sur OBERHAUSBERGEN.
Du 5 au 23 Février :
R.A.S.
Le 24 Février 1945 :
Départ pour ENTZHEIM.
Du 25 au 28 Février 1945 :
R.A.S.
E.M. E.H.R. 1er ESCADRON
Le 11 Février 1945 :
Par note de service N°39/3 du 9.2.1945 L’Escadron RIVET composé du peloton de
protection du Q.G. de la base est Vaoé en subsistance complète (vivres et solde
) au 11ème R.C.A.
Le 12 Février 1945 :
Par A.M. \n° 4495 D.P,/CA/A du 29.1.1945 de Monsieur le Général Directeur des
personnels de l’Armée de Terre, le Lieutenant Colonel D’ELLISSAGARAY Marie
J.P.F.R.R. est affecté au Commandement du 2ème Cuirassiers.
Le 26 Février 1945:
Par décision du 26 Février 1945 les mutations suivantes sont prononcées a
l’intérieur du Régiment.
Noms Grades Positions Date de L’affectation
DUCHESNE Capitaine 2ème Escadron Etat Major 18.2.1945
BOrDARD Capitaine Etat major Cdt. 2éme ESC. 18.2.1945
CHAUYIEIL Capitaine 3ème Escadron Etat major 18.2.1945.
BREITHAUP Capitaine Etat major Cdt. 3éme ESC. 1.3.1945
POTIER Capitaine 4ème Escadron Etat Major
LAMBERT Capitaine E.H.R Cdt. 4ème ESC
MOUGEOT Lieutenant 3ème Escadron Etat major 18.2.1945
CARNOY Lieutenant E.H.R. Etat Major
Le 9 Mars 1945 :
Par A.M. N° 2020 C.A. /P.0. du 7 Mars 1945 Le Lieutenant CHAUFFERT EMMANUEL est
affecté au Régiment.
Le 10 Mars 1945 :
Par A.M., N° 150/C.A./P.O. du 25.2.1945 la mutation suivante est prononcée :
Le Lieutenant de Cavalerie (active) DE LAVARENNE Bernard du 41ème R.I. est
affecté au 11ème R.C.A.
Le 17 Mars 1945 :
Par A.M. N° 60/A.V./CV/PO., Le chef d'Escadron COUET Robert (Active de 5éme
bureau de l'Etat Major de la 1ère Armée
Française) est affecté au 11ème R.C.A.
Cet Officier est placé à l’Etat major et prend les fonctions de Commandant en
Second.
Le 21 Mars 1945 :
En application du décret du 27 Octobre 1944 relatif à la mise en congé des
réservistes des classes anciennes l'Aspirant
LE FAURICHON Pascal de l’E.H.R. et E.M. est dirigé sur la base 901 à DIJON en
vue de sa démobilisation.
Le 24 Mars 1945 :
L’Escadron est alerté à 4 h du matin. Le Capitaine Commandant est convoqué au
P.C. du Colonel DU BREUIL.
Le 1er peloton est mis à la disposition du Capitaine GAUTHIER.
2 pelotons de Médiums, 1 peloton de T.D., 1 Section d’infanterie qui rejoint à 5
heures dans le bois de SELTZ.
Départ à 5 h 15. Direction WINTZENBACH - SCHEIBENHARD.
Le 25 Mars 1945 :
Le Colonel LEMOYNE partant en mission à PARIS, le Commandement du Régiment est
assuré par le Chef D’Escadron COUET, Commandant en Second.
Le 24 Mars 1945 :
L’Escadron est alerté à 4 heures du matin : Le Capitaine Commandant est convoqué
au P.C. du Colonel DU BREUIL.
Le peloton est mis à la disposition du Capitaine GAUTHIER.
2 pelotons de Médiums, un peloton de T.D. plus une section d’infanterie qui
rejoint à 5h. dans les bois de SELTZ.
Départ à 5h15 Direction WINTZENBACH - SCHEIBENHARD. On traverse le BIENWALD en
direction de SCHAIDT jusqu’au carrefour 136. On oblique alors vers HAGENBACH que
l’on déborde par le Sud.
Mission: Appuyer l’infanterie qui doit faire la jonction avec les élément venus
de BERG. Les layons étant coupés par des destructions le Sous-Groupement reste
toute la journée sur place et passe la nuit à 9 km Ouest d’HAGENBACH.
2ème peloton : il est de nouveau affecté au détachement SIMONET.
L’avant rejoint à WITZEMBACH, il part à sa suite sur l’itinéraire WITZEMBACH -
NEEWILLER - SCHEIBENHARD. Le pont sur la LAUTER est franchi à 6 h 45, route
passant par les points 136.130.126.124.122. (LANGELBERG puis route d’HAGENBACH).
La mission est de ramasser les allemands sortant des bois de HOLLENERSCHLAU,
GROSSER BRAND, KLEINER BRAND, DUMMEL.
12 km alors que la colonne est arrêtée sur la route d‘HAGENBACH, le Capitaine
SIMONET donne l’ordre de surveiller la plaine d’HAGENBACH. Le peloton installe
ses T.D. sur la falaise à l’Est d’HAGENBACH et les mets en surveillance.
A 14 h 30 des coups de départ sont aperçus venant de la pointe des bois de
BUCHENHORTS. Le "SOUVILLE" et l"’YSER" ouvrent le feu et anéantissent un
Panzerjäger 33. Le reste de la journée se passe sans incidents.
A 17 h 30, le peloton se met en route pour cantonner dans les bois de
HOLLENDERSCHAU.
Le 25 Mars 1945 :
1er peloton : A 9 h départ avec 3 médiums et 2 T.D. pour appuyer les Goumiers
qui doivent prendre MAXIMILIANSAU. Aprés deux essais infructueux pour passer à
l’Ouest de WORTH le groupement passe par HAGENBACH à 12 h et s’établit à
l’entrée Sud de WORTH à la lisière des bois, le long de la route WORTH-HAGENBACH.
Mission terminee à 3 h. Retour au point de départ.
2ème peloton : à 9 h 30 Le peloton se met en route derrière le detachement
SIMONET, itinérraire : HAGENBACH - PFORTZ.
Mission : Prendre PFORTZ
Après avoir progressé par bond à la suite des Médiums le peloton entre dans
PFORTZ à 11 h 30.
A 12 h 30 Le peloton rentre dans les bois de PFORTZ.
A 15 h 30 le peloton reçoit l’ordre du Capitaine BREITHAUPT
A 16 h L’Escadron reçoit l’ordre suivant de mouvement :
Itinéraire : Carrefour Ouest d ‘HAGENBACH, LAUTERBOURG, SELTZ, STRASBOURG,
ENTZHEIM où il arrive à 20 h 15.
Le 26 Mars 1945 :
A 23 h 30 l’Escadron est alerté par téléphone, il doit être prêt à 11 h le 27.
Le 27 Mars 1945 :
L’ordre de mouvement arrive à 12 h 30. Départ d’ENTZHEIM à 14h40. Passage au
point initial (Place de la gare à STRASBOURG) à 15h.
Itinéraire : STRASBOURG, SCHILTIGHEIM , BRUMATH, HAGUENAU, SOULTZ, OBERTANBACH
où l’Escadron arrive à 18 h 15.
Du 28 au 31 Mars 1945 :
R.A.S. L’escadron est toujours à OBERSTENBACH.
4ème ESCADRON
Du 1er au 14 Mars :
R.A.S.
Le 15 Mars 1945 :
Le Capitaine LAMBERT prend le Commandement du 4ème Escadron.
L’Escadron quitte ENTZHEIM à 7 heures et passe la Journée dans les bois au Nord
de HOERDT.
Le 16 Mars 1945 :
A 12h arrive l’ordre de départ direction la forêt de HAGUENAU, Le Groupement d’ARC
a pour mission de déborder la résistance ennemie de SCHIRREHEIM par l’Ouest et
de se rabattre sur SOUFFLENHEIM.
Le Lieutenant CHAUFFERT avec les chars "NORMANDIE", "ILE DE FRANCE" et "NAVARRE"
et le Maréchal des Logis FOURMONT avec le "BERRY" rattachés à deux éléments
différents essayent par des chemins forestiers de progresser en direction de la
route HAGUENAU - SOUFLENHEIM.
La réaction ennemie est faible, quelques tirs d’armes automatique et quelques
obus, mais la progression est retardée par de nombreux obstacles (arbres
abattus, ponts sautés, mines). Le reste de l’Escadron se tient en réserve à la
maison forestière de STIEFELHARDT.
Le 17 Mars 1945 :
Situation inchangée. Le lieutenant CHAUFFERT atteint avec son élément la route
HAGUENAU - SOUFFLENHEIM dans la nuit on se replie sur OBERHOFFEN et on se porte
sur SOUFFELNHEIM.
Le 18 Mars 1945 :
Au matin, l’Escadron est réparti entre les différents éléments du Groupement
d’ARC. Le "FRANCHE-COMTE" aux ordres du Lieutenant de MONTGRAND auquel se joint
le Lieutenant MARSAUCHE se porte sur BUHL et STUNDWILLER sans rencontrer de
résistance ennemie et en capturant 4 prisonniers. Puis il est rappelé à
OBERLAUTERBACH.
Le "LORRAINE" avec 1 peloton de légers aux ordres du Sous lieutenant DENOL se
porte sur CROETWILLER et TRIMBACH.
Le "BRETAGNE" aurait du se joindre au groupement MIRABEAU pour pousser sur
LAUTERBOURG mais il est coupé de la colonne. Au soir l’Escadron se regroupe à
OBERLAUTERBACH sauf l’Aspirant Cussac avec le "BERRY" et le "NORMANDIE" Celui-ci
aux ordres du Sous Lieutenant DOR a poussé par NIEDERROEDERN sur
NIEDERLAUTERBACH après reconnaissance de SALMBACH par l’Aspirant CUSSAC.
Le 19 Mars 1945 :
Le Lieutenant MARSAUCHE avec le "FRANCIIE-COMTE", le "LORRAINE" et "L’ILE DE
FRANCE" sous les ordres prend liaison à
16 heures pour battre la rive gauche et permettre l’établissement d’une tête de
pont. Le "BRETAGNE" en difficulté repart vers l’arrière. Les 3 chars arrosent le
village de SCHEIBENHARD. Vers 11 h. l’Aspirant COLOMBANI, les Chasseurs NIETO,
CHIODI de même que le Lieutenant MARSAUCHE sont blessés par un minen a
SCHEIBENHARD en allant voir un char en difficulté.
Pendant ce temps, l’Aspirant CUSSAC avec "NORMANDIE" et "BERRY" aux ordres du
Sous Lieutenant DOR garde contact avec eux sur la LAUTER malgrés les tirs de
minen. Pendant la soirée il se retire sur NIEDERLAUTERBACH.
Le 20 Mars 1945 :
A 2 h 30 ,le Lieutenant MARSAUCHE, le Maréchal Des Logis PLANARD et le Brigadier
SUGENE partent en reconnaissance dans le village de SCHEIBENHARD pour protéger
le passage des troupes amies. Le Lieutenant CHAUFFERT avec le "NAVARRE" plus une
section de la Légion et un peloton de Médiums forment bouchon au Nord de
NEULAUTERBOURG. Dans le courant de l'aprés midi, il part vers le Nord sur la
route de BUCHELBERG et prend contact avec une violente résistance ennemie. Il se
replie pour la nuit à NEULAUTERBOURG où il est soumis a un violent tir
d’artillerie.
L’Aspirant CUSSAC avec "NORMANDIE" et "BERRY" aux ordres du Lieutenant JOYAU se
porte sur NEULAUTERBfDURG où il entre sans résistance et dans BERG en faisant
quelques prisonniers.
Vers 12 h le Groupement JOYAU repart de HAGENBACH et est arrêté au carrefour de
BIRKEN par des mines et un violent tir d’artillerie A 14 h "NORMANDIE" se place
au carrefour sous un violent tir d’artillerie pour progresser dans une manœuvre
de débordement des Médiums, manœuvre qui échoue.
A 17h. on recommence la même manœuvre avec un bataillon de tirailleurs,
l’attaque échoue à nouveau et le soir tout le dispositif se replie sur BERG où
les T.D. forment bouchon.
Le "LORRAINE" avec le Sous Lieutenant DOR se porte sur BERG.
Le 21 Mars 1945 :
Le "FRANCHE-COMTE" reste à SCHEIBENHARD. L’"ILE DE FRANCE" vient relever le
"NORMANDIE" qui a des ennuis de moteur. Le Lieutenant CHAUFFERT avec son
détachement ,reprend contact en direction de BUCHELBERG mais doit se replier
à NEULAUTEBOURG. Pendant ce temps le "BERRY", "NORMANDIE’ et "LORRAINE" restent
à BREG sous un bombardement intermittent.
Le Chasseur SAVIN et le Brigadier MOHAMED ben SALAH sont blessés.
Le 22 Mars 1945 :
Le "FRANCHE-COMTE" doit faire bouchon à NEULAUTERBOURG, les autres restant sur
leurs positions.
Le 23 Mars 1945 :
"FRANCHE-COMTE" et "LORRAINE" avec l’Adjudant COULON aux ordres du Capitaine
BLACAS, "BERRY" et "NORMANDIE" avec l'Aspirant CUSSAC aux ordres du Capitaine
LALO, "NAVARRE" et "ILE de FRANCE" avec l'élément LAMBERT et le Lieutenant
CHAUFFERT passent la journée dans la forêt au Nord Ouest de NEULAUTERBOURG et
démarrent dans la soirée pour contourner la ligne SIEGFRIED par KAYSURYER ,MINFELD,
KÂNDEL profitant de la tournée effectuée par les américains.
Le 24 Mars 1945 :
"ILE DE FRANCE" et "NAVARRE"avec le Lieutenant CHAUFFERT prennent contact en
forêt sur l’axe LANGENBERG-WORTH. En fin de soirée, "L’ILE DE FRANCE" essaye
d’attaquer une arme antichar qui vient de toucher un médium mais reçoit un obus
de 75 P.A.K. dans son barbotin droit et est immobilisé.
L’Adjudant COULON avec "FRANCHE-COMTE" et "LORRAINE" aux ordres du Sous
Lieutenant DOR attaque au matin les positions allemandes en deçà de HAGENBACH
faisant de nombreux prisonniers, ils pénètrent dans HAGENBACH où ils sont
arrêtés par une coupure.
L’Adjudant COULON est gravement blessé alors qu’il était sorti de son char pour
aller aux ordres de son chef de Groupement.
Vers I0 h, l’élêment LALO avec l’Aspirant CUSSAC "BERRY" et "NORMANDE" déborde
HAGENBACH par l’Ouest et se porte à la sortie Nord du village effectuant
quelques prisonniers, puis repartent en direction de WORTH. Mais 2 automoteurs
cachés dans les lisières du bois laissent passer les chars et ouvrent le feu à
courte distance, détruisant un char, un half-track et un T.D. le "NORMANDIE"
mais pas avant que celui-ci n’aie pu mettre plusieurs coups au but.
Le "BERRY" s’avancent à l’abri d’une maison réussit à mettre hors de combat un
automoteur ennemi et à mettre l’autre en fuite. Pendant ce temps "NORMANDIE"
brûle mais tout son équipage est sain et sauf. Vers la fin de l’après midi, le
Chasseur DUMEZ qui observait les lisières du bois est tué et le Maréchal des
Logis chef FOURMONT bléssé en se portant à son secours.
Dans la soirée les pelotons se replient vers le carrefour de la LANGERBERSBACH.
Le 25 Mars 1945 :
L’Aspirant CUSSAC avec "BERRY", "FRANCHE COMTE" et "LORRAINE" se porte sur WORTH
am RHEIN qu’ils occupent sans rencontrer de résistance, puis appuyés par le 3ème
R.T.A. attaquent MAXIMILIANSAU des deux côtés de la voie ferrée, sans rencontrer
de résistance sauf quelques snipers et arrivent sur le RHIN.
Le 26 Mars 1945 :
Retour à ENTZHEIM
A la veille de la campagne d'Allemagne, le Régiment se présente de la façon
suivante :
ETAT - MAJOR
Colonel LEMOYNE : Colonel Commandant
Chef d’Escadron COUET : Commandant an second
Chef d’Escadron GASQ : Commandant Adjoint
Capitaine POTIER : Chef du 4ème bureau
Capitaine DUCHESNE : Détaché au 1er Corps d'Armée
Capitaine CHAUMEIL: Détaché 3ème Bureau 5ème D.B.
Lieutenant MOUGEOT : Officier de renseignements.
Sous lieutenant LUYLIER : Officier de Transmissions
Sous Officiers Français : Adjudant Chef MOULINIER,Adjudant Chef GARRIVET,Adjudant
MUSARD,Adjudant PEREZ-BAQUER
ESCADRON HORS-RANG
Lieutenant BARRE Commandant l’Escadron
Lieutenant CARNOY Chef du peloton Echelon
Sous-Lieutenant CLAUSE Officier d’approvisionnement
Sous-Lieutenant QUENAUD Officier des Détails F.F. Officier "Z"
Aspirant GAL Médecin Chef
Capitaine PRAT—CARA.BIN Médecin AuxiliaireAdjudant MAUPAS, Adjudant Chef
ALFESTON, Adjudant Chef CHAUMEIL, Adjudant FILINGER, Adjudant GELS, Adjudant
SCHMIDT
Sous-officiers Français
1er ESCADRON DE RECONNAISSANCE
Capitaine POIRIER
Lieutenant GROJEAN
Lieutenant CUNQ
Sous-Lieutenant De PORTAL
Sous-Lieutenant De FRANCE De TERCAN
Capitaine Commandant
Chef de peloton
Chef de peloton
Chef de peloton
Chef de peloton
2ème ESCADRON DE TANKS DESTROYERS
Capitaine BOUDARD Capitaine Commandant
Lieutenant BLANIE Chef de peloton
Lieutenant BOULAY Chef de peloton
Sous Lieutenant GIRARD-BON Chef de peloton
Aspirant MARTIN Adjoint à Chef de peloton
Aspirant MORISSON Adjoint à Chef de peloton
Sous-Officiers Français Adjudant Chef GREGOIRE Adjudant STOCK
3ème ESCADRON DE TANKS DESTROYERS
Capitaine BREITHAUPT Capitaine Commandant
Lieutenant SCHREIBER Chef de peloton
Lieutenant GUINARD Chef de peloton
Sous-Lieutenant MASSIAS Chef de peloton
Sous-Lieutenant AMADE Chef de peloton
Sous-Lieutenant CHARUIT Chef de peloton
Sous-Officiers Français Adjudant Chef DIBAR, Adjudant THOMAS, Adjudant HACHE
4ème ESCADRON DE TANKS DESTROYERS
Capitaine LAMBERT Capitaine Commandant
Lieutenant CHENU Adjoint au Capitaine
Lieutenant GUILLOT Chef de peloton
Lieutenant FROISSARD DE BROISSIA Chef de peloton
Lieutenant MARSAUCHE Chef de peloton
Aspirant CUSSAC Chef de peloton
Aspirant COLOMBANI Chef de peloton
Sous-officiers Français Adjudant-chef DE FONTENAY, Adjudant COULON
E.M. - E.H.R. 1er ESCADRON
Le 2 Avril 1945 :
Mouvement sur BRUMATH.
Le 3 Avril 1945 :
Mouvement sur QUIRICHEIN par LINDAU · La frontière allemande est franchie au
Nord de WISSEMBOURG à 15 h.
Le 4 Avril 1945 :
Mouvement sur ALTHUSSHEIM. Le PHIN est franchi à SPIRE à partir de 11 heures.
L’Escadron d’obusiers passe le RHIN à MANNHEIM.
Le 5 Avril 1945 :
Le Colonel LEMOYNE reprend le Commandement du Régiment.
Mort du Brigadier GERVAIS.
Le 6 Avril 1945 :
Le Commandant COUET est tué à KONIGSBACH.
Le 7 Avril 1945 :
Mouvement sur HEIDELSHEIM à 16 h. Ordre de départ à 20 h et constitution du
Groupement LEMOYNE, composé du 1er Escadron, l’E.O. 75 et de 2 T.D., avec
mission de flanc garde du C.C. 6 sur le Nord Est sur l’axe VATHINTGEN - LEONBERG
en attendant l’arrivée du C.C. 5.
Arrivée à MAULBRONN à 23 heures.
Le 9 Avril 1945 :
Le Lieutenant CUNQ du 1er Escadron est détaché à l’E.M. comme Officier de
Liaison.
Le 11 Avril 1945 :
Par avis de mutation n° 271/ch/8O du 7 Avril 1945 la mutation suivante a été
approuvée par le Général Commandant l’Armée : le Capitaine de Cavalerie (Active)
CHAUMEIL Jean Eugène du 11ème R.C.A. à L’Etat Major 3éme Bureau de la 5ème D.B.
Le 15 Avril - Le Régiment fait mouvement sur DITLINGEN.
Le 18 Avril 1945 :
Le Régiment fait Mouvement sur HAGENBACH. Le 1er Escadron assure la sécurité du
cantonnement.
Le 19 Avril 1945 :
Mouvement sur VOLMARINGEN à 7 h. puis sur WOLFENHAUSEN où le Groupe LEMOYNE
reçoit la mission de couvrir jusqu’au NECKAR. Les pelotons GROJEAN et De FRANCE
du 1er Escadron partent en reconnaissance.
Le 20 Avril 1945 :
Le Brigadier Chef HACHETTE du 1er Escadron est tué par un éclat. Le Groupement
reçoit l’ordre d’occuper le pont de NECKARTAILFINGER et relève les éléments du
1er R.C.A. et du R.M.L.E.
Le 21 Avril 1945 :
Le Groupement LEMOYNE reçoit l’ordre avec la 2ême R.A.S.R., le mission de
nettoyer la boucle du NECKAR au sud de STUTTGART.
Mort du Capitaine RIVET Commandant l’E.O.75 à DENKENDORF.
Attaque du Q.G. par 250 soldats allemands à 8 h 15 alors que les éléments
précurseurs faisaient le cantonnement à SEILMINGEN. Le Colonel LEMOYNE
accompagné de quelques Officiers de son état Major sortait du village pour avoir
quelques vues sur le paysage, des balles tout à coup sifflèrent, une forte
colonne ennemie contournait le village sans chercher à y pénétrer. Rassemblement
des quelques moyens qui étaient à sa disposition. Le Colonel envoya une
patrouille de 2 A.M, qui attaquèrent le gros, le forçant à se replier sur le
village pendant que 2 half-track sous les ordres du Capitaine POTIER, les
fixaient par un feu nourri de leur mitrailleuses de 50 ; trompée par cette
riposte soudaine, la troupe ennemie mit bas les armes après avoir subi quelques
pertes. Bilan de la journée :
250 prisonniers, 2canons de 75 P.A.K. tractés, 14 canons légers de D .C.A.
Le 22 Avril 1945 :
Le Capitaine QUENOT prend le Commandement de l’E.O. 75
Le 23 Avril 1945 :
Installation défensive à HEUDORF.
Le 25 Avril 1945 :
Le Groupement fait mouvement sur PFULLENDORF et reçoit pour mission de garder
les issues Sud-Est et Nord-Est,
Le 27 Avril 1945 :
L’Aspirant BRENAS est affecté au 1er Escadron. Patrouilles de reconnaissance
dans les environs.
Le 28 Avril 1945 :
Le Lieutenant GROJEAN prend le Commandement par intérim du 1er Escadron.
Le 29 Avril 1945 :
Le groupement fait mouvement de PFULLENDORF à OSTRACK. Les pelotons de
reconnaissance patrouillent dans les bois.
Le 30 Avril 1945 :
OSTRACK - WANGEN : Les pelotons de reconnaissance nettoient les arrières et font
de nombreux prisonniers.
Le 1er Mai 1945 :
Le Capitaine POIRIER quitte le 1er Escadron ; affecté au 1er R.C.A.
Le Lieutenant CUNQ va suivre un cours à PARIS.
Le Sous Lieutenant CLATISSE le remplace à l’ESt comme officier de Liaison.
Le 2 Mai 1945 :
WANGEN - LINDENBERG : Nettoyage des villages. Arrivée à LINDENBERG dans la nuit
par un temps neigeux. Nombreux prisonniers.
Le 3 Mai 1945 :
LINDENBERG - HAGNAU : Mission de nettoyage. Le 1er Escadron ; l’Etat Major et l’E.H.R.
s’installent à Ittendorf. L’ E.O.75 à HAGNAU.
Le 8 Mai 1945 :
NOUVELLE DE L’ARMISTICE.
Le 9 Mai 1945 :
Fête de nuit pour la VICTOIRE.
2ème ESCADRON
Le 2 Avril 1945 :
L’Escadron quitte ENTZHEIM ; Les pelotons rejoignent leurs Sous-groupement
respectifs.
Le 3 Avril 1945 :
L’Escadron franchit la frontière allemande. Le RHIN est franchi à MANNHEIM.
Le 4 Avril 1945 :
Le NECKAR est atteint au Sud de HEILBRONN en liaison avec les américains.
Le 5 Avril 1945 :
La journée est marquée par de durs combats, les allemands luttent avec
acharnement pour nous empecher de descendre vers STUTTGART.
Le 9 Avril 1945 :
La progression s’arrête à 20 km de STUTTGART.
Le 11 Avril 1945 :
L’Escadron débordant largement par l’Ouest PFORZHEIM, descend vers le Sud à
travers la forêt noire.
Le 15 Avril 1945 :
Passage à WILDBAD.
Le 18 Avril 1945 :
L’Escadron est à 2 km de FREUDENSTATD.
Le 19 avril 1945 :
TUBINGEN tombe.
Le 20 Avril 1945 :
ROETLINGEN est enlevé.
Le 24 Avril 1945 :
L’Escadron descend vers le Sud et se trouve à SIGMARINGEN.
Le 26 Avril 1945 :
Le lac de CONSTANCE est atteint ainsi que la frontière Suisse. L’escadron fait
face à l’Ouest pendant 24 h.
Le 28 Avril 1945 :
Le mouvement est commencé face au Sud Est on longeant le lac de CONSTANCE.
Le 29 Avril 1949 :
FRIEDRICHSHAFEEN est atteint.
Le 1er Mai 1945 :
Passage de la frontière Autrichienne.
Le 3 Mai 1945 :
FELDKIRCH (Voralberg ) est pris.
Le 4 Mai 1945 :
Prise de BLUDENZ. L’avance francaise s’arrête au tunnel de l’ALRBERG. L’Escadron
a fait 80 prisonniers ,détruit 30 nids de mitrailleuse et tué un assez grand
nombre d’allemands.
3ème ESCADRON
1er Avril 1945 :
L’Escadron est alerté à 12 h 30. Il part d’OBERSEEBACH à 14 h par l’itinéraire :
WISSEMBOURG, Minfeld, RHORBACH, INSHEIM, OFFENBACH, OBERLUSTATT où il arrive à
24 heures.
Le 2 avril 1945 :
Le Capitaine est convoqué au C.C. 4 à 17 h 15. L’Escadron doit se tenir prêt à
partir vers MANNHEIM. A 19 h 40, le Capitaine reçoit l’ordre d’envoyer
immédiatement reconnaître la place de GEMERSHEIM. Le Lieutenant GUINARD en est
chargé. ll revient à 22 h 30, porteur d’un nouvel ordre. L’Escadron doit partir
immédiatement et franchir le RHIN à LUDGWIGSHAFFEN
face à MANNHEIM. Départ 23 h.
Itinéraire : SPEYRE LUDWIGSHAFFEN (le pont sur le RHIN est franchi à 1 h 15 du
matin le 3) puis : MANNHEIM SCHNEITZINGEN HOCKENHEIN, NEULUSSHEIM, KURLACH,
WIESENTAL, PHILIPPSBURG.
Le 3 Avril 1945 :
Arrivée à PHILIPPSBURG à 6 heures.
Le 1er peloton (Lieutenant GUINARD) est aussitôt détaché du peloton au
Sous-groupement "A " du C.C. 4.
1er peloton : Après reconnaissance du Chef de peloton , le peloton vient relever
un peloton du 2éme Dragon et participer à l’attaque de BLANKENLOCH. A 15 h, le
peloton axé sur la sortie Sud subit un violent tir de bombardement de 88 Flak.
Le Brigadier Chef DROURI ( Mle 673 ) blessé est évacué à 20 h. Le peloton appuie
le débouché de l’attaque d’un peloton de Médium et d’ une section de Légion sur
BUCHIG. La nuit est passée au centre du village.
Le T.D. "LA MALMAISON " radiateur crevé, reste la nuit sur place en attendant
d’être dirigé sur l’E.R.D.
2ème peloton et P.C., ils reste en réserve à PHILIPPSBURG. A 12h. Le
Capitaine part à FRIEDRICHSTAL auprès du C.C. 4
Le 2ème peloton et le reste du P.C. rejoignent à 17 h 30.
Le 4 Avril 1945 :
1er Peloton : attaque de KARLSRUHE. Objectif atteint à 9 h 30.
Bouchon à la sortie Sud. Nuit sur la position. Le Brigadier Chef GERVAIS a la
gorge entamée par un fil de fer tendu par les allemands pendant la nuit. Il est
évacué à 21 heures.
2ème peloton : avec le P.C. Départ à 2 heures vers STAFFORT, ils sont
détachés au Sous-groupement "B" Commandant MARCHAL.
Le Capitaine prend le Commandement d’un détachement composé d’un peloton de
Médiums et du 2ème peloton de T.D. de l’Escadron. Mission de ce détachement :
Attaque de KARLSRUHE par l’autodrome MANNHEIM - KARLSRUHE mais le
Sous-Groupement est arrête par un pont coupé et ne peut remplir sa mission, pris
sous un bombardement d'automoteurs et de minen, il revient à STAFFORT.
A 14 h le Capitaine est désigné pour diriger une reconnaissance en vue de
l’attaque de lendemain.
Le 5 Avril 1945 :
Mouvement à 7 heures sur BLANKENLOCH, BRUCHSAL, OBERGRUMBACH, WOSSINGEN.
Une arme antichar qui prend la colonne à partie est détruite par le "KEMMEL".
Village nettoyé à 21h. Patrouilles toute la nuit.
Le Brigadier Chef GERVAIS meurt à l’hôpital de WIENSENTAL
2ème peloton et P.C. Mouvement à 6 heures ; au 2éme peloton sont affectés
section du GENIE 1 peloton de 57 tractés. Le tout sous les ordres du Capitaine
BREITHAUPT.
Attaque prévue : Dans un 1er bond les T.D. se portent derrière les Médiums sur
la crête Sud de 240 (Est de SCHECKERBRONNER) et neutralisent les lisières des
bois au Nord de OBERGRUMBACH. Une casemate repérée à la lisière des bois de
BUCHELE est annéantie par le T.D. "FLEURY" . 2éme bond : OBERGRUMBACH, 3éme bond
: Progression derrière les Médiums et prise de JULINGEN ; Le Chasseur LASVERGNAS
seul, en Jeep, fait 4 prisonniers, dont un Sous Officier armés de grenades et de
Panzerfaust.
Le 6 Avril 1945 :
6 h 30 l’attaque allemande par surprise du Régiment d’infanterie par 15
Panzerjäger 38. Le T.D."HARTMANN" se porte en avant pour attaquer 2 chars, il
est pris à partie, 2 obus ricochent sur le poste avant, l’équipage évacue.
Le Brigadier Chef SABOT est légèrement blesse et le Chasseur GUILLEMAIN qui est
blessé au pied.
Le Chef de peloton renvoie Chef de char et conducteur à bord pour ramener le
char qui est intact. Le conducteur recule droit contre une maison ,le char est
bloqué. Un obus coupe le canon. L’équipage l‘évacue.
Les fantassins ennemis s’infiltrent dans les jardins et atteignent les premières
maisons à hauteur de l’"HARTMANN".
Un Médium déchenillé doit être laissé sur place. Il est incendié par l’ennemi.
Le "KEMMEL" arrête une attaque ennemie d’infanterie empêche 2 chars de
déboucher.
Le Groupe de protection dans les maisons alentour tire sans arrêt. Trois maisons
pleines d’allemands sautent à coup de canon. Le Chasseur ALI ben SITA Mle 590
est blessé à la main.
A 10 h le "LORETTE" reçoit l'ordre du chef de peloton de se porter au Nord pour
empêcher l’ennemi qui a débordé, de se rabattre sur ce village. Il détruit une
casemate.
Au bout de 3 attaques ; l'ennemi est stoppé net 14h.
La contre attaque du Sous-groupement "B" le force aà se retirer des abords du
village.
L’ennemi laisse 8 chars et de nombreux cadavres sur le terrain.
15 h. bombardement d’artillerie.
Le Commandant COUET est tué. Le Lieutenant GUINARD est légèrement brûlé. A 18 h
mouvement sur STEIN pour renforcer le 1er Escadron.
2ème peloton et P.C. : Le Capitaine garde le commandement du même détachement.
Départ à 6 h. pour WOSSINGEN déjà conquis.
Le peloton de T.D, se porte sur la crête Nord de KOENlGSBACH, surveillance de la
côte 283 et de la route de SINGEN et ses abords, protégé sur ses flancs par la
section du Génie et les canons de 57. Violent Bombardement d ‘artillerie.
Attaque et prise de KONIGSBACH que l’ennemi avait en partie repris la nuit
précédente.
Le peloton de 57 est mis a la disposition du Sous Groupement "A".
Le 7 Avril 1945 :
1er peloton : En position au Nord de STEIN à la disposition du 1er Escadron.
A 17 h, mouvement sur KONIGSBACH à la disposition du 3ème Escadron.
2ème peloton et P.C. : Départ à 16 h 15. l’itinéraire : STEIN, ETSINGEN, BEIDES,
KREUZEN et à 600 métres au Sud, piste Nord Est, P.0. descendant sur ISPRINGEN.
Entrée dans le village sans qu’un seul coup de fusil soit tiré. Reprise de la
progression à 18 h 30 sur l’itinéraire ISPRINGEN PFORZHEIN où la progression
continue dans la nuit jusqu’au cimetière Nord de PFORTZHEIM où le détachement
BREITHAUPT renforcé d’une compagnie du 47éme I.R.M., reçoit pour mission
d’assurer la défense face à l’Est. La nuit est passée en alerte. R.A.S.
Le 8 Avril 1945 :
1er peloton : Départ à 8 h. pour ERTINGEN. Attaque de EDIETLINGEN ET
ELLENENDINGEN, destruction de nids de mitrailleuses bétonnés.
Nuit sur place en réserve au centre.
2ème peloton et P.C. : Violent bombardement à 8 h 30 causant des pertes aux
Tirailleurs. Départ à 10 h 15 du même détachement.
Mission : attaquer et prendre DIETLINGEN. Itinéraire : Route ISPRINGEN,
PFORZHEIM, DIETLINGEN.
Sur tout l’itinéraire, chaque véhicule est pris sous un violent bombardement de
minens et d’automoteurs dont les coups suivent la progression très lente en
pleine rue de l’ennemi, sans aucun déploiement possible. Le Chasseur NONOTE est
blessé à la main.
Le Chasseur : MOHAMED ben MOHAMED (Mle 571) éclats à l’épaule gauche. Le
Chasseur EL HACHMI ben AOMAR (Mle 605) éclats aux cuisses.
Le G.M.C. "ALGER" est détruit par trois obus.
En arrivant à 300 métres de la route de DIETLINGEN, le Capitaine entendant une
violente fusillade dans les rues de BROTZINGEN, s’y porte en A.M. et participe
aux combats de rues avec son équipage, le chasseur LASVERGNAS en Jeep et le
motocycliste NONOTTE.
Les coups de feu partent de partout, les légionnaires et le 2ème Escadron du 1er
Cuir ont des pertes sévères.
La progression est arrêtée.
Pour protéger l’installation des unités engagées, le Sous Lieutenant MASSIAS
reçoit l’ordre d’installer ses T.D. contre le talus du chemin de fer au
carrefour 683 - 326.
Le Capitaine demande une protection supplémentaire d’infanterie et obtient une
section du 1er bataillon de Choc.
Bombardement le soir. Nuit relativement calme.
Le 9 Avril 1945 :
Mouvement sur WIEBER et ITTENGERCH à la disposition du 1er Escadron. Attaque de
FELDREMARCH.
Appui de feu à 15 h sur PFINZWEILLER au profit du 3eme R.S.M. Attaque de
ÇONWEILLER à 19 h. Appui de feu et protection de flanc du 1er Escadron puis
débordement par l’Ouest pendant que les Médiums de attaquent front.
2ème peloton et P.C. : départ à 5 h 30.
Itinéraire : ISPRINGEN, EISINGEN, KONIGSBACH.
L'Escadron en arrière garde avec une section de Commandos sur les plages
arrières. Arrivée 7 heures.
Départ de KONIGSBACH à 18 h 30.
Itinéraire : NOTTINGEN, EELLONEN, SINGEN, arrivée à 19 h.
Le 10 Avril 1945 :
1er peloton : Prise de DOBEL, puis mise à la disposition du 3ème Escadron.
Attaque aérienne. Bouchon à la sortie Nord-Ouest.
2ème peloton et le P.C. : Départ d’ELLMENSINGEN à 18 h 30 par WEILER,
OTTENHAUSEN. Cantonnement à OTTENHAUSEN.
Le Sous-Lieutenant CHARUIT rejoint l’Escadron avec les T.D. "DIXMUDE" et
"NIEUPORT" qui forment le 3ème peloton.
Le 11 avril 1945 :
1er peloton : à DOBEL, le T.D. "MALMAISON" rejoint 2ème et 3éme
pelotons et P.C. : Départ d’OTTENHAUSEN à 14 h pour DOBEL. Là, les 2ème
et 3ème pelotons sont provisoirement affectés chacun dans un
détachement du Sous Groupement
Le 12 Avril 1945:
Le P.C. se rend au carrefour 892, puis à KALTENBRONN.
1er peloton : Reste à DOBEL.
2ème peloton : Détaché au Sous-groupement d’HAUTEFEUILLE en appui
d'infanterie. Il progresse jusqu'à SPOLLENHAUS où il s'installe en bouchon au
Sud du village.
3ème peloton : Affecté provisoirement au détachement d’HAUTEFEUILLE.
Il reste en bouchon au hameau de KALTENBRONN.
Le 13 Avril 1945 :
1er peloton à DOBEL.
2ème peloton à SPOLLENHAUS
Le Chasseur BOUCHTA ben Ali (Mle 696) est grièvement blessé à la face .
3ème peloton et P.C. : à KALTENBRONN
Le 14 Avril 1945 :
1er peloton : Départ à 9 heures sur 620 - 245. Attaque de LANGENBRAND...
SCHOMBERG (peloton en réserve). Attaque d’avions ennemis. Lorsque la colonne est
axée sur IGELSHOF, ordre de repli à 20 h sur LANGENBRAND devant une forte menace
ennemie. Nuit en alerte à LANGENBRAND. P.C., 2ème et 3éme pelotons : Départ de
KALTENBRONN à 9 h 30. Arrivée à DOBEL à 10 h 30. Départ à 14heures. Mission :
Assurer la protection du Sous-Groupement sur l’itinéraire DOBEL, HOFEN, CALMBACH.
Le T.D. "FLEURIE" reste en panne à CALMBACH.
Le 15 Avril 1945 :
1er peloton : A la disposition du 1er Escadron. Attaque d’IGELSHAF. Mouvement
stoppé à 12 h par abattis de résistance en 678. Protection du flanc Ouest contre
menace de 2 Panther. A 15 h "LORETTE" est mis à la disposition du Colonel
LERIDON "KEMMEL" et "MALMAISON" à la disposition du 3ème Escadron. Attaque
d’avions ennemis.
Base de feu sur WURTZBACH, à la lisière près de la côte 703. Tirs d’arrêt sur
une centaine de fantassins qui se repliaient de WURTZBACH sur les lisières Ouest
des bois. De nombreux cadavres ennemis jonchent le terrain. Le "LORETTE"
rejoint.
Mouvement sur AGENBACH à 17 h. Prise d’OBERKOLLWANGEN.
P.C., 2ème et 3ème pelotons : Mouvement à 8 h par l’itinéraire : CALMBACH, HAFEN,
LANGENBRAND, IGELSLOCH, Côte 684.
Convoqué au P.C. Joseph à 18 h 40, le Capitaine reçoit les ordres suivants : Le
Sous-groupement "A" fait une démonstration dans AGENBACH que les Goums sont en
train d’occuper pendant que le Sous-Groupement "B" le suit par l’itinéraire :
WUTZBACH, AGENBACH.
le Chasseur OMAR ben MEKKI (Mle 699) est blessé accidentellement par une grenade
au cours de la progression.
Le 16 Avril 1945 :
1er Peloton : NEUWEILER. Attaque de MATTINMOOS. Position à 1Km. Nord de WART,
tir sur EBERSHART et les crêtes Sud de NAGOLD. Mouvement à 11 h sur EBHSN und
WOLHSN où le char "LORETTE" reste en panne. Appui de feu sur l’attaque de
WALDDORF.
A 15h, départ pour ROHDSORF. A 17 h,Attaque de NAGOLD. Tirs sur une batterie
ennemie en train de s’installer.
Appui de feu au N.O. de NAGOLD. Violente réaction ennemie : Flak, Snipers. Nuit
à NAGOLD.
P.C., 2ème et 3ème pelotons : Mouvement à 5 h 45 vers OBERKOLWANGEN.
Prise de NEUWILLER. Défense des lisîères Est. Prise de BERNECK.
Le peloton CHARUIT détruit un canon de 75 Flak et ses servants.
Prise des villages d’ALTENSTEIG et de SPIELBERG.
Progression : SPIEBERG, PPALZGRA, FENWEILLER est atteint à 18 h 15.
Défense du pays au carrefour Est de l’église.
Le 17 Avril 1945 :
1er peloton à NAGOLD.
P.C., 2ème et 3ème pelotons : Mouvement à 9 h. Itinéraire : PFALZGRA, FENWEILER,
DURWEILER, CRESBACH, LUTZENHARDT, HORSCHWEILER, SCHOPFLOCH. Ces villages sont
occupés presque sans résistance.
A 11 h, le P.C. est pris sous le feu d'un automoteur.
Le chasseur LAPORTE est tué d'un éclat dans la tête.
Le Brigadier chef LEGAL est blessé d'un éclat au genou gauche et évacué. Le char
"FLEURY" rejoint.
Le 18 Avril 1945 :
1er peloton à NAGOLD.
2 èmepeloton : Détaché par le 1er R.E.C. poutr reconnaissance. Départ
à 12 h par l'itinéraire : SCHOPFLOCH, DETTINGEN, UNTERIFLINGEN.
Tir de neutralisation sur les lisières Nord d'OBERIFLINGEN.
Tir centralisé du peloton sur le centre de ce village.
Progression vers le village. Défense sortie Nord-Ouest. Retour sur SCHOPFLOCH à
17 h.
P.C. et 3ème peloton : à SCHOPFLOCH.
Le 20 Avril 1945 :
1er peloton : A 5 h mouvement sur ENTRINGEN. Arrivée à 10 h. Départ à 16 h pour
BEDENHAUSEN, WALDENBUCH, STEINENBRONN où l'on reprend contact avec l'ennemi ; le
peloton garde la sortie Sud Ouest du village.
P.C., 2ème et 3ème peloton : Mouvement à 4 h 30 de SCHOPFLOCH à REUSTEN. A 18 h,
bond de REUSTEN à PLATTENHARDT.
Mission d'arrière garde et de couverture de flanc au cours de cette progression.
Rien à signaler.
Le 21 Avril 1945 :
1er peloton attaque à 8 h sur les bois Nord de STERNENBRONN. Le peloton à la
disposition du 1er Escadron se place au Nord en flanc gauche lors de la
reconnaissance et de la prise de LEINFELDEN. Le "KEMMEL" démolit un canon "Pak-Flak",
un char moyen Pz IV semble-t-il, une casemate et du personnel à terre. La
"MALMAISON" prend à partie des fantassins avec succès.
Le Sous-groupement reste en flanc garde du P.C. du C.C. 4 jusqu'à 10 h. A 17 h,
mouvement sur STUTTGART. Entrée dans STUTTGART sans résistance.
P.C., 2ème et 3ème pelotons : Mouvement à 6 h par
l'itinéraire : ECHTERDINGEN, STETTEN, MOHRINGEN, PEGERLOCH.
Les T.D. prennent position pour assurer la protection de l'avant garde au cours
de cette progression. Entrée dans STUTTGART derrière l'avant garde. Le Chasseur
RIENAUD, agent de liaison, est tué à bord de sa Jeep. Point d'appui fermé dans
STUTTGART.
Le 22 Avril 1945 :
1er peloton : Mouvement à 16 h vers WALDENBACH, TUBINGEN, DETTLINGEN. Arrivée à
22 h.
P.C., 2ème et 3ème pelotons : Mouvement à 6 h 30 sur DETTINGEN, FURHNAM,
ICHERDINGEN, STEINENBRONN, WALBUCH, DOTTENHAUSEN, HORB, TUBINGEN, DETTINGEN.
Arrivée à 23 h 30.
Le T.D. "NIEUPORT" tombe en panne et reste à DETTINGEN.
Progression sans incidents sérieux.
Le 23 Avril 1945 :
1er peloton ; Mouvement à 6 h 30 sur SULZ, RIETHEIN, EUTTLINGEN, WORNDORF,
BRETINGEN. Arrivée 14 h 30.
Le 24 Avril 1945 :
1er peloton : Mouvement à 8 h 30. Attaque de WADSEC occupé partiellement à 23
heures. Le peloton détruit 2 mitrailleuses qui arrêtaient la Légion. Patrouilles
toute la nuit.
2ème peloton : Il rejoint le Sous-groupement "C" à HOSSKIRCH à 15 h. Il est mis
à la disposition d’un compagnie de Légion pour former un bouchon à la station de
REUTE. Nuit mouvementée.
P.C. et 3ème peloton : Le Sous-groupement "B" devra se tenir prêt à faire
mouvement à partir de 9 heures.
Le 3ème peloton et le P.C. partiront à 14 h 30.
Itinéraire : BIETINGEN, MESSKIRCH, PFULLENDORF, HOSSKIRCH, ALTSHAUSEN, AULENDORF,
arrivée à 21 heures.
Défenses de la sortie de la ville côté Nord Est.
Le 25 Avril 1945 :
1er peloton à WALDSEE.
P.C., 2ème et 3ème pelotons : Le 2ème peloton
rejoint AULENDORF à 12 h 30, Départ à 13 heures par l’itinéraire : AULENDORF,
ALISHAUSEN, HERBERTINGEN, Cantonnement.
Reconnaissance des sections à MARBACH et MOMOSHEIM.
Reconnaissance de RIEDLINGEN et SIGMARINGENDORF.
Le 26 Avril 1945 :
1er peloton : Arrestation et exécution de 4 civils, P.C., 2ème et 3ème pelotons
: à HERBERTINGEN. Le Brigadier FORTUNE rentre de convalescence ainsi que le
Chasseur STROZ.
Le 27 Avril 1945 :
1er peloton à WALDSEE, 2ème à HERBERTINGEN.
Le 28 Avril 1943 :
1er peloton départ à 18 heures. Reconnaissance et occupation de RAVENSBURG. A la
disposition du 1er Escadron.
P.C., 2éme et 3ème pelotons : Mouvement à 16 heures. Itinéraire : HERBERTINGEN,
ALTSHAUSEN. Arrêt à 2 heures.
VEITGARTEN, RAVENSBURG. Arrivée à 23 heures. Défense de la sortie Ouest de la
ville.
Le T.D. "YSER" rentre de L’E.R.D.
Le 29 Avril 1943 :
1er peloton : Mouvement à 8 h vers GEISELHART. Pont sauté. Mission de flanc
gauche garde du Sous-groupement "B" à NIEDER. Toujours à la disposition du 1er
Escadron.
Le détachement pousse jusqu’à WANGEN qu’il occupe et nettoie.
P.C., 2ème et 3ème pelotons : Mouvements à 12 h par l’itinéraire : RAVENSBURG ,
AMTZELL, VASBACH, PUMISUWEILER, HILTENWEILER. Là les pelotons de T.D. ont pour
mission l’arrîère garde du Sous-groupement.
Un pont miné est rendu utilisable par le Génie. Puis on reprend la marche :
NEURAVENBURG, HERGENSWEILTER.
Arrivée à 21 heures 15.
Le 30 Avril 1945 :
1er peloton : Reconnaissance du détachement SCHERDEFF, NEUHAUSEN, arrêté par un
pont coupé, mission non remplie et retour à SCHERLEFF.
P.C., 2ème et 3ème pelotons : Mouvement à 12 h 30. Itinéraire : HERGENSWEILLER,
MOMENWEILLER, LOCHAU (Autriche 13 h 15). Le Chasseur STROTZ est blessé
accidentellement d’une rafale de mitraillette.
Le T.D. "YSER" tire avec succès sur un observatoire Allemand. Le T.D. "SOUVILLE"
neutralise efficacement les lisères des bois. Point d’appui fermé à LOCHAU.
Le 1er Mai 1945 :
1er peloton mouvement sur BREGENZ.
P.C., 2ème et 3ème pelotons : Mouvement à 13 h. Prise et occupation de BREGENZ.
Le 2 Mai 1945 :
1er peloton à BREGENZ.
P.C., 2ème et 3ème pelotons à BREGENZ.
Le 3 Mai 1945 :
1er peloton : Mouvement sur FELDKIRCH.
P.C., 2ème et 3ème pelotons : Mouvement sur LUSTENAU.
Le 4 Mai 1945 :
1er peloton : à FELDKIRCH.
P.C., 2ème et 3ème pelotons : Mouvement à 17 h sur KOBLACH.
Le 5 Mai 1945 :
1er peloton : à FELDKIRCH.
P.C., 2ème et 3ème pelotons à KOBLACH.
Le 6 Mai 1945 :
1er peloton : à FELDKIRCH. Le Maréchal des Logis FERRIER rentre de
convalescence.
P.C., 2ème et 3ème pelotons à KOBLACH. Perception du T.D. "D0UAUM0NT"
Le 7 Mai 1945 :
Même stationnement que la veille.
Le 8 Mai 1945 :
1er peloton : Mouvement sur ITTENDORF. Ainsi que les 2ème et 3ème pelotons.
Le 9 Mai 1945 :
L’Escadron cesse d’être détaché au C.C. 4. Il est rattaché au Régiment.
4ème ESCADRON
Le 1er Avril 1945 :
L’Escadron sous le commandement de son Capitaine reçoit l’ordre à 19 h. au P.C.
du C.C. 6. de rejoindre ITTENHEIM dans la journée du 2 Avril 1945.
Le 2 Avril 1945 :
A 14h mouvement de ENTZHEIM sur ITTENHEIM.
Deux chars en provenance de l’E.H.R. rejoignent l’Escadron à ITTENHEIM.
Un troisième réparé rejoindra le lendemain.
Le 3 Avril 1945 :
A 9 h. L’Escadron au complet fait mouvement sur HERMERSWILLER près de SOULTZ sur
le Nord de la foret de HAGUENAU et à proximité de PECHELBRONN. Trois chars ayant
besoin de réparations sont laissés au passage à BRUMATH au P.C. du Régiment. Le
T.D. "LORRAINE" entre à la 663 où il sera réformé. HERMERSWILLER est atteint à
12h. L’Escadron y passe la nuit.
A 15 h 30 second départ pour entrer en Allemagne par WISSEMBOURG, BERGZABERN, et
LANDAU. L’Escadron se porte à FRIESBACH à proximité de WEINGARTEN où il est fixé
au P.C. du C.C.6.
La ligne SIEGFRIED est traversée pour la seconde fois à 20 h.
Le 4 Avril 1945 :
Départ à 4h. Par SCHEEIGENATJM et LUDWIGSHAFEN, le PHIN est traversé à 6h30 .
Puis par MANHEIN complètement rasé, SCHWETIGER et TACCKENHEIM, l’Escadron gagne
St. LEON qui lui a été fixé comme point de stationnement.
Le 5 Avril 1945 :
Cantonnement à St LEON à 12 h. L’Escadron est rejoint par deux stagiaires,
élèves de l’Ecole Polytechnique
A 14 h. le Lieutenant MARSAUCHE porte l’Etendard du Régiment qui vient de
recevoir l’emblème à PARIS.
Le 6 Avril 1945 :
L’Escadron est alerté partir de 4 heures. Départ à 5 h30 empruntant un
autostrade pour une partie du parcours : PRUCHSAL, BRETTEN, KNITTINGEN.
Le 7 Avril 1945 :
L’Escadron est réservé pour suivre le groupement BOULANGER. Il stationne à
LIESIGEN. En fin de matinée, le peloton MARSAUCHE est mis à la disposition du
Sous Groupement ROBILLARD pour la prise d’ ILLINGEN.
A 17 h, le peloton CHAUFFERT, 2 chars "NAVARRE" et "ILE DE FRANCE" se portent à
ILLINGEN, rejoint le Sous-Groupement ROBILLARD et fait mouvement avec lui sur
KLEIN, BLATTABACE qui vient d’être pris par le Lieutenant MARSAUCHE.
Le 8 Avril 1945 :
Deux Sous-groupements du Groupement BOULANGER aux ordres des Lieutenants
MARSAUCHE et ROBILLARD, reçoivent l’ordre de s’emparer de la localité et du pont
de UNTER RIESINGEN. Le peloton CHAUFFET appuie le Sous-groupement ROBILLARD
placé en bas de feu sur la route de OBER RIESINGEN à PFORZHEM, les 2 T.D.
appuient la progression des Médiums et des Half-Tracks sur le terrain d’aviation
en neutralisant les lisières des bois qui l’encadrent. Le terrain d’aviation est
rapidement nettoyé et le Sous-groupement est pris à partie vraisemblablement par
un automoteur. A 11 h. Le Lieutenant ROBILLARD demande au peloton CHAUFFERT
d’appuyer de son feu l’attaque du village qu’il va monter en empruntant la route
qui pénètre par le Nord Ouest. Les T.D. embossés voient sauter le pont sur l’ENZ
et signalent un repli de nombreux fantassins et véhicules ennemis par les 2
routes qui montent sur les crêtes dominant la rivière au Sud.
Le Sous-groupement entreprend l’attaque, puis tous ses éléments remontent sur le
terrain d’aviation et prennent la direction de l’Est. Le Lieutenant ROBILLARD
reçoit l’ordre de se porter à RIESINGEN plus à l’Est.
Le peloton continue sa mission et enregistre plusieurs coups sur des groupes qui
se replient.
Vers 13 h 30, un véhicule est tiré à son arrivée sur la crête Sud. Une forte
explosion se produit suivie de la fumée d’un incendie. Aussitôt après le
"NAVARRE" est encadré par des coups de 88. Il se met en route mais un obus tombe
contre sa chenille gauche qui saute au barbotin. Le radiateur gauche est
traversé par des éclats. En même temps une patrouille ennemie arrivée à
proximité du peloton par les vergers environnants, ouvre le feu sur les
équipages qui ont mis pied à terre. La mitrailleuse de 50 est mise en batterie
dans un trou, elle est servie par des équipes de protection et de tous les
hommes qui ne sont pas indispensables sont placés en observation. Le "NAVARRE" a
pu gagner une petite cuvette qui le dérobe à la vue de l’automoteur ennemi.
L’élève Officier OLLIER est envoyé à KLEIN GLATTBACH pour confirmer le message
radio expédié à l’Escadron.
Les conducteurs et aide conducteurs de "NAVARRE" et "ILE DE FRANCE" coupent la
chenille et la remettent en place. Pendant ce temps, l’artillerie ennemie
cherche atteindre les 2 chars sans succès. Des Russes signalent que les bois au
Nord Est d’UNTER RIESINGEN sont toujours occupés par l’infanterie, ce
renseignement est confirmé par l’élève officier OLLIER qui revient et vérifie à
l’aller et au retour....
Un civil arborant un drapeau blanc monte du pays et prétend l’avoir abandonné
par peur des bombardements. D’après lui, une grosse compagnie tient le château à
la lisière Est du pays.
A 15 h 30 "NAVARRE" est dépanné et remorqué par l’"ILE DE FRANCE", le peloton
traverse le champs d’aviation, salué par quelques projectiles de petit calibre.
Il trouve le dépannage de l'Escadron qui vient a sa rencontre.
Les 2 chars rejoignent l’escadron à KLEIN GLATTABACH.
"ILE DE FRANCE " fait mouvement avec l’Escadron sur ITLINGEN où se trouve le
P.C. du C.C. 6, puis à MULHAUSEN où il cantonne.
Le 9 Avril 1945 :
1er peloton : "FRANCHE COMTE" est détaché auprès du Lieutenant MARSAUCHE.
Attaque du bois devant PINACHE.
Le nettoyage s’effectue jusqu’à 12 h pour la neutralisation d’une tranchée et
d’une mitrailleuse ennemie ; 31 prisonniers. Dans l’après midi "FRANCHE COMTE"
et "PROVENCE" avec 2 Médiums s’emparent de PINACHE ayant forcé la ligne de
fantassins ennemis et se mettent en position à la sortie Ouest du village.
"BOURGOGNE" détaché auprès du Lieutenant CHAUFFERT est mis à la disposition du
2ème peloton. 2 chars accompagnent le détachement ROBILLARD et 2 autres le
détachement EHLE.
Départ de MULHAUSEN à 8 heures.
Départ de GROSS GLATTBACH à 11 h. Nettoyage des bois à l’Ouest. A 15 h, le
détachement ROBILLARD monte une attaque en charge de Cavalerie. Les chars et les
T.D. attaquent avec rapidité, malgré la vigueur de la défense ennemie, le
village est pris d’assaut : 150 prisonniers.
Le peloton et le P.C. de l’Escadron passent la nuit en défensive dans le
village.
Le matin à GROSS GLATTBACH, le Chasseur BEL TOBES a été tué et le Chasseur
ESCAMEZ blessé par un obus.
Le soir à l’attaque de PINACHE, le Brigadier PRIMARD blessé par 4 balles est
évacué. Le Polytechnicien WISMANN est blessé et évacué. Le Maréchal des Logis
Chef MAILLOT et le Chasseur FERRER sont blessés et non évacués. Un canon de 75
P.A.K. est capturé.
Contre attaque à 22 h 30 . Tir de minen au petit jour.
2ème peloton : Par le pont intact de MULHAUSEN, le peloton gagne les rives Sud
de l'ENZ. L’artillerie ennemie est active. Le peloton reste tout l’après midi en
réserve à la disposition du Groupement DU CHALAS. A la fin de la journée
"NAVARRE" rejoint "ILE DE FRANCE". Les 2 chars sont envoyés à PINACHE et
participent à la défense du village face Sud.
Le 10 Avril 1945 :
1er peloton : Les T.D., restent en bouchon antichars à PINACHE, ils tirent sur
quelques chars ennemis et un observatoire.
2ème peloton : Le P.H.R., le Capitaine et les chefs de pelotons reconnaissent
des emplacements de batterie sur les lisières du bois au Nord de PINACHE.
A 14h. le Capitaine reçoit l’ordre du C.C. 6 de s’installer à proximité du poste
de radio "STUTGART" et de le remettre à la disposition du Groupement "C". Tirs
efficaces sur une maison à 200 m.
Le peloton CHAUFFERT gagne DURMENZ. Sur ordre du Capitaine Commandant du P.C. du
Commandant DU CHELAS . Il est à la disposition du Capitaine JACKY O "BRIEN" qui,
avec le 1er Escadron du 6ème R.C.A. et la 2éme Compagnie du 1/3ème R.T,M. doit
nettoyer ROTENBERG au Sud Est de NIEFFERN. Le peloton passe la nuit sur place,
tenu en alerte par un tir d’artillerie inefficace, déclenché d’après des
renseignements des prisonniers fait le lendemain à la demande d’une compagnie
allemande qui a passé la nuit à proximité immédiate du peloton.
Le 11 Avril 1945 :
1er peloton : Reste en bouchon antichars à PINACHE.
2ème peloton : 2 T.D. restent à PINACHE avec le P.H.R.. Les deux autres sont mis
à la disposition du Lieutenant EHLE et se portent dans les bois pour aider la
progression des autres groupes Sur la côte 407 à 4 km à l’Ouest de PINACHE. Ils
restent le soir à PINACHE. Le char du Maréchal des Logis BRUNEAU rentre de
réparation et rejoint PINACHE.
3ème peloton : Le peloton est aux ordres d’un Capitaine du 3ème R.T.M. et
accompagné de 2 sections de tirailleurs reçoit l’ordre de nettoyer la partie
Ouest de ROTENBERG et d'établir avec une section de protection pour appuyer
l’action du Groupement BOULANGER opérant dans un compartiment de terrain au Nord
d'OSCHELBRONN.
A 10 h 15, le Chef de peloton apprend que l'attaque du TANENBERG a échoué. Elle
doit être reprise, appuyée par un tir de 155. Le peloton est replié avec les
éléments du Sous-groupement. A 13 h 30 le Commandant du 1/3ème R.T.M. donne
l’ordre à un peloton du 1/6ème R.C.A. de gagner le ROTENBERG pour appuyer
l’attaque du TANENBERG.
Le Chef de peloton prend liaison avec des chars de l'Escadron EHLE qui nettoient
le terrain au Nord d’OSCHELBRONN.
Le Lieutenant EHLE demande l'appui des T.D. pour cette opération.
A ce moment précis, 15h50 le tir des 88 se déclenche. Plusieurs coups tombent à
proximité du détachement. Un obus percute sur la tourelle d"ILE DE FRANCE" Le
Brigadier EUGENE qui avait quitté la protection de son blindage pour assurer la
sécurité rapprochée de son char est gravement blessé ainsi que le Chasseur d’AGREMONT,
son aide tireur. Pendant l’attaque du TANENBERG, le peloton assure la protection
du flanc Sud Ouest . Quelques obus vraisemblablement tirés par un automoteur en
position vers OSCHELBRONN, tombent à proximité des chars. A 21 h le peloton est
relevé par la compagnie du groupement de VIEVILLE à DURMENZ.
Le 12 Avril 1945 :
1er peloton : Le "LORRAINE" rejoint le peloton. Les 3 chars sous les ordres du
Maréchal des Logis PLANARD, rejoignent à OLTSHEIM.
2ème peloton : Les chars rejoignent l’Escadron et se portent avec lui à
MULHAUSEN. Ils y passent la nuit.
3ème peloton : Les éléments d’infanterie, occupant le terrain conquis la veille
sont contre attaqués à 6 h 30.
Le peloton appuyé par une section de tirailleurs se porte sur la route
BARMENZ-NIEFERN pour surveiller les mouvements qui se produiraient dans la
localité et interdire la route. A 12 h 30 repli à DURMENZ où il n’y a aucun
signe d’activité ennemie.
Le char "BERRY" venant de l’E.R.D. rejoint le peloton.
Le 13 Avril 1945 :
1er peloton : Aux ordres du Lieutenant LAPORTE du 6ème R.C.A. Les Chars sont
placés en point d'appui face à NIEFERN occupé par l’ennemi . Nuit à ENSHERG.
2ème peloton : Les Destroyers sont en position avec les chars du Sous-groupement
BOULANGER aux côtes 355 et 333 à 3 Km au Sud de MULHAUSEN
3ème peloton : La journée se passe à DURMENZ. L’aprés midi reconnaissance des
emplacements de tir, en vue d’éventuelles contre attaques ennemies et des
Groupements "B" et "C".
Le 14 Avril 1945 :
1er peloton : Le matin, même mission et emplacements que la veille, face à
NIEFERN. Mouvement sur KEISERBRONN en direction d’ELSINGEN. A 17 h retour de
l’Aspirant CUSSAC qui prend le commandement du peloton.
A 18 h. Départ : ELSINGEN, STEIN, KONIGSBACH, WILDFENDINGER, ELLEMENDIGEN. Nuit
à AUERBACH.
2ème peloton : Les chars rejoignent l'Escadron vers 15 h à MULHAUSEN. Mouvement
de l’Escadron sur GRAFFENHAUSEN où les 4 chars rejoignent le Sous-groupement
BOULANGER.
3ème peloton : Dans la matinée, le Commandant DU DHELAS et les chefs des
Sous-groupements reconnaissant les itinéraires des contres attaques. A 6 h 30,
le groupement quitte DURMENZ et se porte à OBISHEIN, DURNEISINGEN, STEIN,
KÖNIGSBACH, WILDFERDINGER, NOTTINGE, EMMENDINGEN, et DIETLINGEN est atteint à 21
h 30.
Le 15 Avril 1945 :
1er peloton : Repos à AUERBACH.
2ème peloton : Mouvement à GRAFENHAUSEN.
3èmepeloton : Repos à DIETLINGEN où il s'installe.
Le 16 Avril 1945 :
1er peloton : Mouvement sur SIMMERFELD.
2 èmepeloton : Mouvement sur GAUGENWALD.
3ème peloton : Avec le P.H.R., mouvement sur OBERWEILER par FENENBURG
et la vallée de l’ENZ.
SIMMERFELD : P.C. du C.C. 6.
Le 17 Avril 1945 :
1er peloton : Mouvement sur HALTERBACH.
2ème peloton : Mouvement sur NAGOLD. 2 T.D. sont détachés auprès du
capitaine RAYMOND et 2 autre auprès du Lieutenant EHLE.
3ème peloton : Mouvement sur ALTENSBERG atteint à 18 heures 30.
Le 18 Avril 1945 :
1er peloton : Occupation successives de GUNDRINGER, WALMARINGEN, BOLSINGEN ,
BONDORL HALFINGEN, OSCHELBRONN, HALFINGEN, GULTHEIM, HONSBERG. L’Aspirant CUSSAC
parti en reconnaissance vers un bosquet est grièvement blessé d'une balle au
ventre à la suite d’une erreur d'un poste de Légionnaires.
Sous le Commandement du Maréchal des Logis PLANARD, le peloton rejoint à BONDORF
le peloton PROVENCAL et la compagnie du Lieutenant DU BOULET. Occupation de
TAITINGEN et de MONSCHBERG dans ces conditions.
2ème peloton : Mouvement sur KUSSINGEN pris par le détachement de RAYMOND. Prise
de SULZ par le détachement EHLE.
3ème peloton : A 7 heures, un détachement comprenant le peloton de Médiums
JOYAU, une section de la Légion Etrangère et les 3 Destroyers reçoit l’ordre de
se porter au carrefour situé à 1 Km à l’Est de NAGOLD. Ce détachement progresse
par bonds en direction de HERRENBERG. A 12 h 50 ordre d’attaque sur HERRENBERG.
Le peloton appuyé par la section du Génie est placé en base de feu sur les
lisières Est des bois à l’Ouest d’HERRENBERG. A 16 h le peloton pénètre dans
HERRENBERG nettoyé.
Les 3 destroyers renforcent la défense du pays : "BERRY" avec le peloton SIMON
vers le Nord Est en direction de NUBRINGEN, "NAVARRE" avec le peloton JOYAU vers
le Sud Est en direction de KAYH, "ILE DE FRANCE" avec le peloton CALVEZ vers le
Sud.
Le 19 Avril 1945 :
1er peloton : A 12 h arrivée à ENTSINGEN. L’Adjudant Chef MOULINIER prend le
Commandement de ce peloton. Occupation de BUCHERHORN. A 17 h , attaque et
occupation de DETTENHAUSEN. A 23 h. le Chasseur MOUNIER, de garde, attaque à la
mitrailleuse deux camions ennemis égarés dans le village. L’un d'eux est détruit
et son conducteur blessé, l’autre capturé.
2ème peloton : Mouvement sur TUBINGEN.
Le détachement EHLE prend BETENHAUSEN et PFONDORF. Le pont de KUCHENTELLINSFURT
saute à l’approche du Groupement. Les 4 Destroyers passent la nuit à PFONDORF.
Le Maréchal des Logis BRUNEAU blessé par l’explosion d'un dépôt de munition est
évacué.
3ème peloton : Les 3 T.D., restent en soutien des pelotons avec lesquels ils ont
passés la nuit, "BERRY" participe à la prise de NUFRINGEN, "NAVARRE" avec le
peloton JOYAU nettoie les crêtes au Sud Est d’AICH. "ILE DE FRANCE" renforce
l’installation défensive de MONCHBERG où se porte le P.C. du Groupement. A 15 h
30 le Groupement se porte vers TUBINGEN puis par la rive gauche du NECKAR,
arrive à KUCHENTELLINSFURT qui parait une place assez fortement tenue. Le
Lieutenant MARSAUCHE prend à partie la résistance principale.
A 18 heures , le Groupement reprend sa progression. "BERRY" participe au
nettoyage de RUBGARTEN , "ILE DE FRANCE" à la prise de GNIEBEL. Tout le
Groupement réuni prend et occupe de nuit WALDORF.
Le 20 Avril 1945 :
1er peloton : Occupation de AICH, HAIRTHAUSEN, BERNHAUSEN. Liaison prise avec le
peloton PROVENCAL à 20 h 50 à CHENINGEN avec un peloton du R.E.C. Occupation de
NEUENHAUSEN et WALDENBRUCK.
Le détachement est pris à partie par une batterie de 88. Le Chasseur DARCEAUX
est gravement blessé. A 18 h le Lieutenant de BROISSIA en retour de
convalescence reprend le Commandement du peloton.
2ème peloton : Le détachement EHLE avec 2 T.D. prend PLIENINGEN et GROZTZINGEN.
Le détachement RAYMOND avec 2 T.D. prend NECKARHAUSEN. Le soir mouvement sur
STUTTGART.
3ème peloton : Appuyé par 2 Half-Track de la Légion, le peloton reçoit l’ordre
de se rendre à PLIEZHAUSEN, à DORNACH qui n’a pas été occupé et de reconnaître
le pont de MITTOLSTADT qui a sauté. Dans l’après-midi, le Groupement fait
mouvement vers NEUEHAUSEN qui est atteint à 22 h par le P.C.
Le Colonel Commandant le C.C. 6 a donné l’ordre de ne pas s’arrêter avant
d’avoir atteint le NECKAR.
"NAVARRE" atteint dans la nuit la sortie Sud d’ESSLINGER où il subit une
violente réaction ennemie. "BERRY" à NELLINGEN est pris à partie par une pièce
de gros calibre. Il manœuvre pour se dégager, mais reçoit un projectile qui le
déchenille et crève un réservoir.
Le Brigadier MAATI de l’équipage de protection est blessé.
Le 21 Avril 1945 :
Le capitaine a reçu l’ordre de se porter à RUIT aux ordres du Commandant
BOULANGER.
1er peloton : A 2 h. Tirs de 88 sur PLIENINGEN. Le Chasseur CHASSIGNOL est
mortellement blessé par un projectile à côté de lui. Dans la matinée,
patrouilles autour du pont et sur l’autostrade à 2 km de PLIENINGEN. Tirs sur
des éléments ennemis qui se replient. A 13 h. bouchons antichars aux sorties de
PLIENINGEN. A 13 h 30, reprise de la marche en avant avec le Groupement "A" du
Commandant de VIOVILLE, réduction de résistances à DEGERLACH.
Entrée à STUTTGART à 15 h en soutien de la colonne. Installation en point
d’appui avec une section de Légion à WEISSENHAUS à la sortie Nord Ouest de
STUTTGART.
2ème peloton : Le détachement EHLE avec 2 T.D. se porte sur STUTTGART par
SILLENCUCH et GALBENBERG.
A 11 h 30 un Médium et 2 T.D. entrent à STUTTGART et sont en position à 12 h au
pont de GUMSTADT.
A 17 h 15, ils sont rejoint par le reste du Sous-groupement et du P.C. Les T.D.
et le P.H.R. passent la nuit à STUTTGART.
3ème peloton : L’"ILE DE FRANCE" pénétrant dans SCHAINHAUSEN avec le P.C. du
Groupement DU CHELAS, voit flamber devant lui un Half-Track de Légionnaires.
Au début de l’après-midi, le groupement est rassemblé à NELLINGEN puis fait
mouvement sur RUIT, Le peloton, réuni prend à partie sur les hauteurs de RUIT,
des éléments ennemis essayant de remonter les pentes du NECKAR.
Le 22 Avril 1945 :
1er peloton : Patrouilles de nettoyage dans STUTTGART avec l’appui d’une section
de la Légion.
P.C. et le 2ème peloton : Repos à STUTTGART.
3ème peloton : A 9 h nettoyage de la côte 462 et des pentes avoisinant ROHRARKAR.
A Midi le Groupement est rejoint à WANGEN.
Au début de l’après-midi, entrée à STUTTGART par le faubourg de BAISBURG. Le
peloton passe la nuit dans la partie S.E. de la ville.
Le 23 Avril 1945 :
Mouvement sur TUTTLINGEN.
1er peloton : Suite des opérations de nettoyage dans STUTTGART.
2ème peloton : Départ pour TUTTLINGEN. Nuit près de VORB. Arrivée à LIPTIGEN.
3ème peloton : A 18 h. Départ pour TUTTLINGEN par TUBINGEN, OBERBDORF, ROTTWEIL.
Etape de 180 km.
Tous les Groupements de l’Escadron sont réunis à TULNINGEN.
Le 24 Avril 1945 :
1er peloton : Départ pour TUTTLINGEN. Cantonnement LIPTIGEN.
2ème peloton : Le "PROVENCAL" reste en place à TULNINGEN car il est en panne.
Nuit à LIPTINGEN.
Les détachements atteignent le Danube à 19 h 45 et occupent IMMINGEN. Plus de
550 prisonniers ont été faits dans la Journée.
2ème peloton : En position à TUTTLINGEN.
3ème peloton : En position de défense de LIPTINGEN avec le P.H.R.
Le 25 Avril 1945 :
1er peloton : A 6 h 15 ; Départ ; A la disposition du Groupement "C" Mise en
position à 8 h, aux sorties Nord-Ouest de TUTTLINGEN, battant par dessus la
ville, les accès Nord- Ouest et Nord-Est.
A 10 h. point d’appui sur EMMINGEN. Le "LORRAINE" part en patrouille avec un
peloton de légers vers le DANUBE.
A 14 h. Retour à TUTTLINGEN en vue d’un départ vers le Nord.
A 16 h 30 ; occupation de HATTINGEN et MAUENHEIM, "BOURGOGNE" reste avec la
section de Légion, au point de chemin de fer à 2 km, de la ville à l’Ouest de
HATTINGEN.
2ème peloton : 3 T.D. rejoignent le Sous-groupement BOULANGER à EUTTLINGEN, mise
en position aux sorties Sud et Nord-Ouest.
3ème peloton et P.H.R : Défense de LIPTINGEN.
Le 26 Avril 1945 :
1er peloton : La section de Légion est attaquée vers 1 h par l’infanterie
ennemie. Tirs très efficaces du "BOURGOGNE". La section et "BOURGOGNE"
rejoignent ensuite MANENHEIM.
A 4h. MANNHEIM est attaqué par de l’infanterie venant du Nord. Poussée violente
durant la nuit. "FRANCHE COMTE" épuise ses munitions dans un puissant tir
d’arrêt . Ses deux mitrailleuses s'enrayent. Il est relevé par le "BOURGOGNE".
Au petit jour "BOURGOGNE" et un Médium avec des Légionnaires passent à la contre
attaque sous les ordres du Lieutenant de BROISSIA et occupent la crête au Nord
de MANENHEIM. Tirs sur l’infanterie ennemie au cours de son repli.
A 12 h, le "BOURGOGNE" avec le détachement du Capitaine O’BRIEN du 6ème R.C,A.
convergent vers IMMINDINGEN. Forte résistance ennemie dans les bois. Un
automoteur 75mm sur châssis Pz IV est détruit par "FRANCHE-COMTE".
Vers 18 h 00 la résistance saute, une barricade est franchie.
Les détachements atteignent le Danube à 19 h 45 et occupent IMMINGEN. Plus de
550 prisonniers ont été faits dans la Journée.
2ème peloton : En position à TUTTLINGEN.
3ème peloton : En position de défense de LIPTINGEN avec le P.H.R.
Le 27 Avril 1945 :
1er peloton : bouchon antichars à la partie nord de IMMINDINGEN.
2ème peloton : En position à TUTTLINGEN.
3ème peloton : à 14 h mis a la disposition du Groupement "A" et mouvement à
BINNINGEN et par MANNHEIN.
En arrivant, tirs sur des éléments d’infanterie ennemie qui sont dispersés.
A 19 h Le Groupement "A" se porte à Bargen, au Nord d’ENGEN.
Le 28 Avril 1945 :
1er peloton : Bouchon antichars à IMMINDINGEN. Rassemblement du détachement à
HATTINGEN.
2ème peloton : départ de TUTTLINGEN à 18 h pour TETTNANG. Nuit passée à
RAVENSBURG.
3ème peloton : Nettoyage des bois se trouvant dans le coude de la voie ferrée et
de la route à l’Est de BARGEN. Cette opération amène la capture de 150
prisonniers. Nuit à BARGEN.
Un élément sous les ordres du Capitaine LAMBERT composé d’A.M., de Half-Tracks
de la Légion, d’éléments de Génie et du groupe d’observation est chargé de
nettoyer la forêt Sud et Sud Est de LIPTINGEN. 148 prisonniers sont faits dont 1
Officier.
7 tués.
Le 29 Avril 1945 :
Vers 10 h le Capitaine LAMBERT prend à son compte dans un bois situé à 3 km de
LIPTINGEN, où les ennemis ont été signalés dans une maison forestière. La
Colonne composée d’une section de Légion et d’un T.D. est de retour à 11 h 30.
1er Peloton : déplacement de nuit sur RAVENSBURG et MECKENBEUREN.
2ème Peloton : arrivée à TETTNANG. Repos.
3ème Peloton : départ à 18 h pour RAVENSBURG par PEULENDORF.
Le 30 Avril 1945 :
Le P.C. de l'Escadron est à RAVENSBURG à proximité du C.C. 6.
2ème Peloton : Repos à TETTNANG avec 3 Chars.
3ème Peloton : Reprise de la route à 6 h. Cantonnement avec le
Groupement "A"et le 1er Peloton à MECKENBEUREN.
Arrivée du Peloton l’Aspirant GENILLON, affecté à l’Escadron depuis le 28 avril.
Du 1er au 8 Mai 1945 :
Le P.C. et le P.H.R. à RAVENSBURG.
Les 1er et 3èmePeloton à MECKENBEUREN au repos avec les
Groupements "A" et "C".
Le 2 èmePeloton, avec le Groupement BOULANGER est au repos à TETTNANG
jusqu’au 3 Mai. Il fait mouvement le 7 pour BREGENZ, où il reste jusqu’au 8.
Rien à signaler.
Du 9 au 12 Mai 1945 :
Remise en état du matériel en vue du regroupement du Régiment.
Le 5 Mai 1945 : Après approbation N° 1550 CH/DC du 25.3.45 du Général d'Armée,
Commandant en Chef la 1ère ARMEE FRANCAISE, le Général de Corps d’Armée,
Commandant le 1er Corps d’Armée Cite :
A L’ORDRE DU CORPS D’ARMEE
BOUDOU Jean Brigadier
De FROISSARD De BROISSIA François Lieutenant
COULON Armand Adjudant
GUILLOT Jean Lieutenant
HITTER Georges Maréchal des Logis
Par Ordre Général N° 618,Le Général d’Armée DE LATTRE DE TASSIGNY, Commandant en
chef la 1ère Armée Française cite :
A L’ORDRE DU CORPS D’ARMEE :
QUINTO Roland Brigadier
Après approbation N° 1.606 CH/DC du 3.4.45 du Général d’Armée Commandant en Chef
la 1ère Armée Française le Général de C.A. de GOISLARD de MONSABERT, Commandant
le 2ème C.A. cite :
A L’ORDRE DU CORPS D’ARMEE :
BLANIE Pierre Lieutenant
ISEMBART Marcel 2ème Classe
MARTIN Jean Aspirant
METZGER Emile Maréchal des Logis
MONFERME Jean 2ème Classe
YUNG Alfred Brigadier-Chef
Le Capitaine RICHARD Joseph est affecté au Corps par A.M.N° 5661/CH/PO du
25.4.45 du Général Commandant en Chef la 1ère Armée.
Le 6 Mai 1945 :
Le Colonel à la douleur de faire part aux Officiers et Chasseurs du Régiment de
la Mort pour la France des Chasseurs : LAPORTE Emile 1ère Classe au 3ème
Escadron, mort le 27.4.45 à SCHOPFLOCH (Allem.).
RICHARD Roger 2ème Classe du 3ème Escadron, mort le 27.4.45 à STUTTGART (Allem.)
CHASSIGNOL Roger 2ème Classe du 4ème Escadron, décédé des suites de ses
blessures le 20 Avril 1945.
Le 8 Mai 1945 :
ORDRE GENERAL N° 1 du 30.4.45 du Général de VERNEJOUL, Commandent l’Armée
Blindée de la 1ère Armée Française : Officiers, S/Offîcbers et Soldats de l’Arme
Blindée de la 1ère Armée Française.
Au moment où je prends le Commandement par décret en date du 14 Avril 1945, le
Général de GAULLE, m’a nommé Commandant de l’Arme Blindée de la PREMIERE ARMEE
FRANÇAISE.
Je salue respectueusement et avec fierté les Etendarts des 25 Régiments que vous
venez de parer d’une gloire nouvelle
Je m’incline pieusement devant nos Morts ; s' ils nous ont donné l’exemple de
l’Amour de la Patrie poussé jusqu’au Sacrifice suprême.
L’Arme Blindée trop longtemps attendue existe enfin officiellement. Elle a
fusionné sans distinction les Cadres de la Troupe des Chars et de la Cavalerie,
tous animés de la même passion de la bien servir et de se montrer dignes de
leurs aînés.
C’est avec fierté et admiration que nous avons suivi les étapes glorieuses de
notre Armée Blindée qui l’ont conduite à la Victoire
Tous unis dans le même Amour de notre Arme, réunissons nos efforts dans la joie
de la Victoire, pour accroître toujours davantage sa valeur militaire et morale.
L’Arme Blindée est une Arme d’Elite.
Montrez votre fierté d’en faire partie.
Par votre belle attitude militaire,
Par votre tenue d’une correction parfaite,
Par votre discipline exemplaire,
La FRANCE Victorieuse mais blessée a besoin demain plus que jamais de caractères
bien trempés.
Cultivez en vous le sens de l’Amour et de l’Effort,
Accomplissez votre Devoir avec Ferveur et avec Joie
Donnez au Pays l’Exemple.
Vous avez été hier les Artisans de la Victoire.
Pour votre mâle attitude et le rayonnement de vos cœurs de Soldats et de
Français, vous contribuerez demain au relèvement de notre Pays et à la Grandeur
de la FRANCE.
LE GENERAL DE VERNEJOUL Cdt. L’Arme Blindée de la 1ère Armée.
Après approbation N° 5.237 /I du 2.5.45 du Général Commandant la 5ème D.B., le
Colonel LEMOYNE Commandant le 11ème R.C.A. cite :
A L’ORDRE DU REGIMENT
DUMONT Jean 2ème Classe
ROULLEAU Roger 2ème Classe
Le Capitaine POIRIER Albert est muté au 1er R.C. 1ère D.I.G d’Extrême-Orient par
A.M. n° 10.860/CA/AQ du 19.5.45.
Le 10 Mai 1945 : A ce jour le Régiment se trouve ainsi stationné :
L'Etat Major et l'E.H.R. ainsi que le 1er Escadron cantonnent à HAGNAU sur les
bords du lac de Constance.
Le 2èmeEscadron qui s'était regroupé à BLUNDENZ est installé à côté
de HAGNAU à STETTEN.
Le 3ème Escadron se tient à ITTENDORF.
Le 4ème Escadron à KIPPENHAUSEN.
Source: Char français