10ème R.A.C.

10ème Régiment d'Artillerie Coloniale
Le 10e régiment d'artillerie coloniale était une unité de l’armée française
héritier des Troupes Coloniales.
Historique
Créé le 1er avril 1919 comme 10ème RALHC (régiment d'artillerie lourde
hippomobile coloniale). Ses quatre groupes tiennent garnison à Toulon,
Marseille, Saint-Raphaël et Nîmes .
Le 3 mai 1923 devient 38ème régiment d'artillerie coloniale par changement
d'appellation.
Le 1er mai 1929 il redevient 10ème RACP (régiment d'artillerie
coloniale porté) par changement d'appellation du 310ème RACP à Rueil-Malmaison.
Le 1er décembre 1932 10ème RACTT (régiment d'artillerie coloniale tracté tous
terrains) par changement d'appellation. Il participe alors à la campagne de
France et de Norvège avec ses quatre groupes qui se trouvent en première
ligne à Narvik, le 28 mai 1940. Le 1er septembre 1940 sous le nom de 10e RAC
il tiendra garnison à Nimes, Marseille, Draguignan il sera le seul régiment
d'artillerie coloniale de l'armée d'armistice. Il sera dissous le 25
septembre 1942.
Le 5 novembre 1944 recréation du 10ème RAC à Draguignan Cité à l'ordre de la
division [BRIGADE DE MARCHE MEDOC] Croix de Guerre avec étoile d'argent aux
drapeaux, étendards et fanions, le 4 juillet 1945 pour sa participation aux
opérations du front de l'atlantique lors d'un combat exceptionnellement dur
du 14 au 20 avril 1945 à la Pointe de GRAVE (réf;: Ordre Général N°102.) Il
appartient à la 1er division d’infanterie d’Extrême-Orient, puis à la 3ème
division d’infanterie Coloniale.
Le 3 mars 1946 il rejoint l'Indochine son 3ème groupe participe à la bataille
de Dien-Bien-Phu.(III/10 RAC), Chef de bataillon Alliou, avec 12 obusiers de
105 mm M2A1, où il est entièrement anéanti. Il est cité une première fois le
4 mars 1948 à l’ordre de l’Armée avec attribution de la Croix de guerre des
Théâtres d'opérations extérieurs avec palme.
Le 5 novembre 1955 il quitte l'Indochine pour arriver en Algérie il formera
4 groupe du régiment.
Le 2ème groupe du 10ème RAC devient le 1er décembre 1958 le 2ème groupe du 10ème
RAMa, il sera dissous le 15 juin 1962.
Le 3e groupe du 10ème RAC devient le 1er décembre 1958 le 3ème groupe du 10ème
RAMa. Par décision ministérielle en date du 4 mars 1962 le 3e groupe du 10ème
RAMa prend la dénomination de 41e régiment d'artillerie de marine à compter
du 1er avril 1962.
Le 4e groupe du 10ème RAC devient le 1er décembre 1958 le 2ème groupe du 10ème
RAMa, il sera dissous le 31 mai 1961.
Le 5e groupe du 10ème RAC devient le 1er décembre 1958 le 5ème groupe du 10ème
RAMa, il subsiste. Il prend la dénomination de 10ème groupe d’artillerie de
marine (10ème GAMa) et tient garnison à Mers el-Kébir.
Il est définitivement dissous à son retour en France le 30 septembre 1967.
Le 2ème bataillon du service militaire Adapté en Guadeloupe prend la
dénomination de Régiment du Service Militaire Adapté (2ème RSMA). Par sa
filiation, il reçoit à cette occasion, le 1er juillet 1967, la garde de
l’étendard du 10ème régiment d’artillerie de marine. Maintenant Régiment du
Service Militaire Adapté de la Guadeloupe (RSMA-Ga), il est toujours en
activité aujourd'hui.
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