1re
compagnie du 4e régiment de tirailleurs tunisiens (4e R.T.T.)
Si
vous avait des renseignements complémentaires sur le combat du Hohneck, vous
pouvez me venir en aide pour compléter ma page, merci à vous. Le Hohneck verrou d'accès à la plaine d'Alsace Du 3 au 4 décembre 1944 le Hohneck (voir
le Hohneck) avait été prit par un détachement du régiment de FFI de
France-Comté rattaché à la 3e division d'infanterie algérienne (3e DIA) .
Passablement éprouvé, froid et neige font des ravages, sans ravitaillement et
dans des conditions hivernales extrêmement dures, ils résiste jusqu'à la
dernière cartouche pour que la France puisse tenir son rang et siéger à la
table des vainqueurs. Relevé par la 1re compagnie du 4e régiment de tirailleurs
tunisiens '4e RTT). Trois jours après, nouvelle attaque plus violente encore:
il y a un mètre de neige, les tirailleurs tunisiens, sans ravitaillement, sans
service de santé, se battent avec l'énergie du désespoir, sans même la
possibilité d'un contact radio, jusqu'à la dernière cartouche. On essaie de
les dégager: c'est impossible. Conformément à la décision prise par le Général
Montsabert, le 5 décembre 1944, le premier bataillon du 4e Régiment de
Tirailleurs Tunisiens quitte Gérardmer. Les soldats tunisiens ne sont pas
habitués à des conditions climatiques aussi éprouvantes et peinent dans la
neige et le froid. A 15 h 30, la première compagnie commandée par le
capitaine Lartigau arrive à la ferme du Chitelet (Schlüechtli) où les hommes
peuvent se reposer et se réchauffer quelques instants. Un guide, connaissant
parfaitement la montagne, les y attend pour les mener jusqu'au Hohneck. Mais au
cours de l'ascension, le guide perd la direction du Hohneck. Le lendemain matin, la première compagnie quitte la ferme
du Chitelet à 6 h 30 et atteint le Hohneck à 8h30. Elle relève les hommes du
Régiment FFI de Franche-Comté et s'y installe solidement. Le poste de commandement se trouve au Chîtelet avec la
seconde compagnie. Du côté allemand, c'est la consternation, il faut à tout
prix reconquérir le Hohneck : «Die Lage am Hohneck ist schnellstens zu
bereinigen» ( la situation au Hohneck est à «nettoyer» le plus rapidement
possible ). Le Reichsführer SS Heinrich Himmler lui-même s'en mêle, il se
trouve à ce moment à Wintzenheim, et le 9 décembre 1944, il donne l'ordre au
Général Wagner qui commande la 269e Division d'Infanterie de s'emparer coûte
que coûte du Hohneck. Déjà le 8 décembre un coup de main des Allemands a échoué
à cause des très dures conditions climatiques, mais les artilleurs allemands réussissent
à mettre en batterie un canon de Flak de 88 mm, sur la route des crêtes, et à
15 heures il commence le bombardement de l'hôtel, faisant un tué et 12 blessés. Lors du dernier assaut de la ferme du Chitelet (Schlüechtli),
les Allemands ont utilisé des lances flammes, puis se fut le combat au corps à
corps, le bataillon du 4 RTT était
pratiquement anéanti les quelques survivant pour la plupart blessés se sont
rendus. Le 12 décembre
Hohneck est à nouveau aux mains des Allemands. Je remercie vivement Dominique.f.Bareth pour ces renseignements.
- le guide du 4°RTT dont vous parlez était M. Pierre Gégout, qui, à l'époque
venait de s'engager dans le 1° régiment FFi de Franche-Comté. Il a guidé les
FFi jusqu'au Hohneck et a tenté de faire de même avec la relève constituée par
un bataillon du 4° RTT; une tempête de neige l'en a empêché.