Vers l'historique du fort UHRICH 
Voir les plans du fort UHRICH
Photos du fort UHRICH
Biographie du général UHRICH Jean Marie Alexis  
Biographie du général Von Werder August
Canons 1866-1918
Plan de la ceinture des Forts de Strasbourg
La communauté de la citadelle de Strasbourg
Combat du pont du canal d'Illkirch le 15.08.1870
Uniformes 1870-1886
Photos du fort UHRICH

 

Un peu d'histoire

La ceinture fortifiée de Strasbourg


La période du Reichsland 1870-1918

La guerre de 1870 et ses conséquences

La naissance du Reichsland

Un nouvel âge d'or pour l'Alsace

L'armée française 1871-1914

La guerre de 1914-1918

 

En 1870, après la défaite des troupes françaises, une partie des Alsaciens, refusant l’annexion allemande s’est exilé soit en France – c’est pourquoi les Alsaciens parlent de la France de l’Intérieur – soit en Algérie où ils ont formé avec les Mosellans ceux que l’on a appelé les Pieds-noirs.
On fait d'abord appel aux Alsaciens qui désirent rester Français et auxquels le gouvernement a promis dès mars 1870, 100.000 hectares de bonnes terres: on installe 1200 familles d'Alsace et du pays de Metz. (Document extrait du mémoire" La colonie du cap et l'Algérie" écrit par Anne SANCHIS.
Considération stratégiques

Jusqu'à la fin du 18e siècle, la guerre avait toujours été conduite selon les concepts en vigueur depuis le Moyen-Age. Les forteresses avaient été naturellement dessinées en fonction de ces principes stratégiques ou tactiques. C'est ainsi que les fortifications se situaient dans ou autour des villes ou sur des points stratégiques en hauteur. L'envahisseur devait se diriger vers la première forteresse, la maîtriser puis passer à la suivante ect...

Dès les premiers conflits qui opposèrent successivement à la quasi totalité de l'Europe, Napoléon bouleversa considérablement cet ordre de choses. En adoptant une stratégie visant à détruire l' ennemi en rase campagne il surprit et subjugua beaucoup de stratèges tel Clausewitz, Domini, Molke, Colin ...                                                      Dominique KAPP

 

Le système prussien des années 1850

Celui-ci fut développé par les ingénieurs allemands au début du 18e siècle. Il s'inspira des particularités en vigueur, des progrès de l'artillerie, et des idées novatrices notamment de Montalembert. La singularité majeure réside dans l'absence de bastions remplacés par des caponnières-casemates. De là les armes à feu peuvent couvrir le fossé et les murs.

L' enceinte peut alors être rectiligne en affectant un plan polygonal. Notre exemple représente le fort de Friedrichau construit vers 1850 sous la direction de l'ingénieur prussien Von Prittwitz. Il représente un des éléments de la ceinture fortifiée d' Ulm (entre Stuttgart et Munich) érigée de 1842 à 1859. Ces défenses consistent en deux anneaux : les fort de l'anneau intérieur représente les " Kernwerke ", l'anneau extérieur se compose de 14 forts détachés. Dans cette ceinture fortifiée, oeuvre jusqu'à 100 000 hommes. C'est sur ce modèle que sera érigée la ceinture de Strasbourg.                                          Dominique KAPP

 

 
La ceinture fortifiée de Strasbourg

Sous l'impulsion du Général von Moltke, chef de l'état major allemand, un nouveau système de défense de la ville de Strasbourg est mis au point. Extraits du rapport des Généraux von Moltke et von Kameke adressés à l'Empereur Guillaume II le 2 juin 1871 : " Les fortifications de Strasbourg, dans leurs états actuel, laissent à désirer... Toutes ces imperfections ne pourront être corrigées que par la mise en place de forts détachés distant de 4 à 6 km... "

Quatorze forts sont ainsi prévu, autour de Strasbourg pour empêcher les français de revenir. La construction démarra en 1872 : trois forts à l'Est du Rhin, onze à l'Ouest, donc en Alsace. Des travaux gigantesques auxquels participèrent sur chaque site des centaines d'ouvriers : il fallut approvisionner les chantiers en grès des Vosges ; à Lingolsheim on extrait le sable en grande quantité, et à proximité de chaque fort on creuses des gravières pour récupérer mes matières indispensables.

Un fort détaché a pour mission de retenir les assaillants d'une place forte  (Strasbourg en l'occurrence ). L'ouvrage doit lui-même pouvoir résister à un siège, sa configuration est telle qu'il peut se défendre contre des attaques de tous cotés. En temps de paix une quarantaine d'hommes desservent le fort, mais en temps de guerre l'effectif pouvaient atteindre sept cent soldats.

En 1914, à la déclaration de la 1ère guerre mondiale, Strasbourg est la plus formidable forteresse du IIe Reich. Outre la ceinture de casemates qui entoure le noyau urbain (Kernwerke) vaste d'un millier d'hectares, on peut dénombrer sur un périmètre de 59 km.

-14 forts détachés

-5 ouvrages intermédiaires

-1 batterie d'artillerie sous coupole

-4 batterie d'artillerie sous bouclier

-3 points d'appuis d'infanterie

-25 abris d'infanterie

-33 abrit d'artillerie

-44 abris à munition

-des zones inondables

-un chemin de fer reliant les forts

-une route des forts

-une ligne téléphonique entre les forts

retour

                                                                                      Dominique KAPP

Uniformes de 1870

La garance est une plante des régions chaudes et tempérées, dont le nom scientifique est Rubia, herbacée et vivace, dont la racine rougeâtre fournit une matière colorante rouge.
Par extension, on appelle aussi garance la teinture tirée de cette plante et la couleur rouge vif que l'on obtient grâce à cette teinture.
Les militaires de l'armée française ont porté des pantalons de couleur garance jusqu'au début de la guerre de 1914-1918.

Canons de 90mm Bange vers 1870
La guerre de 1870 et ses conséquences

19 juillet
La guerre de 1870 éclate
Napoléon III déclare précipitamment la guerre à la Prusse à la suite à la provocante dépêche d'Elms rédigée par le chancelier Bismarck le 13 juillet. L'alliance germano-prussienne mobilise 800 000 hommes contre seulement 250 000 pour la France. La guerre de 1870 sera expéditive. En un mois et demi les armées prussiennes captureront Napoléon III à Sedan et marcheront sur Paris.

Le 3 Août 1870
Les armées allemandes envahissent l'Alsace par le nord. Les troupes françaises sont bien inférieures en nombre et surtout très mal organisées. L'état major français est à la limite de l'incompétence. De ce fait, l'Alsace est rapidement prise par les Allemands. Strasbourg/Straßburg capitule après avoir été bombardée.

2 septembre 1870
Napoléon III vaincu à Sedan
L'armée des princes de Prusse et de Saxe encercle Sedan (Ardennes). Napoléon III, présent dans la ville, capitule et est fait prisonnier. L'Assemblée proclamera alors la fin de l'Empire et le début de la IIIème République. L'empereur s'exilera en Angleterre où il mourra trois ans plus tard.

19 septembre
Début du siège de Paris par les Prussiens
La capitale est encerclée par les troupes prussiennes. La ville est bombardée chaque jour. Les hommes valides, sous le commandement de Gambetta, sont enrôlés dans une garde nationale pour desserrer le blocus qui va durer, dans le froid et la faim, cinq mois, malgré les différentes tentatives de sortie des parisiens. La France capitule le 28 janvier 1871

7 octobre 1870
Gambetta quitte Paris en ballon
Suite à la prise de Paris par les Prussiens au mois de septembre, le gouvernement de défense national décide d'envoyer son ministre de l'intérieur, Léon Gambetta, à Tours afin d'organiser la résistance. Pour ce faire il est obligé d'employer la voie des airs et quitte la capitale en ballon accompagné de deux autres membres du gouvernement. Il devient alors ministre de la Guerre et organise de nouvelles armées pour délivrer Paris.

27 octobre 1870
Bazaine défait à Metz

Le maréchal François Achille Bazaine capitule à Metz avec son armée de 180 000 hommes. La guerre entre la France et la Prusse a aboutit deux mois plus tôt à la capture de Napoléon III à Sedan. L'armée de Bazaine était le dernier espoir de la France. Trois ans plus tard, Bazaine passera en Conseil de guerre. Condamné à mort, il sera gracié par le maréchal-

4 novembre 1870
Début du siège de Belfort
Le maréchal prussien Moltke à la tête de 40 000 hommes établit un siège à Belfort. La ville est gouvernée par le colonel français Denfert-Rochereau qui va la défendre pendant 104 jours. Belfort ne se rendra qu'après la capitulation française et sur ordre du gouvernement, le 18 février 1871.

19 janvier
Trochu échoue à Buzenval
Alors que Paris est assiégé par les allemands depuis le 9 septembre 1870, le général Trochu, chef du gouvernement provisoire de défense nationale, organise une sortie avec la garnison de Paris. Sa tentative pour forcer le blocus prussien échoue à Montretout et Buzenval, les actuelles communes de Garches, St-Cloud et Rueil. Le bilan est lourd : 5 000 morts. Trochu démissionnera de ses fonctions le 22 suite à ce cuisant échec. "Trochu, du verbe trop choir", dira de lui Victor Hugo. Paris, qui continue d'être bombardée quotidiennement, est perdu. La ville capitulera le 28.



 le 8 février1971
après un vote avec une faible participation, l'Alsace envoie à l'Assemblée Nationale française 22 députés francophiles. Cependant les députés français votèrent à 83% pour la cession de l'Alsace et de la Lorraine thioise à l'Empire allemand tout juste proclamé. La France abandonnait sans remords l'Alsace ! 
Une importante partie de la bourgeoisie alsacienne francisée décida d'émigrer en France. L'autre partie resta en Alsace et se livra à une propagande anti-germanique violente, qui répercutée en France donna au français une vision des plus déformées de la situation en Alsace.

18 février 1871
Denfert-Rochereau évacue Belfort
La garnison de Belfort au sud de l'Alsace, ultime bastion français à résister à l'invasion prussienne, se rend. Assiégé depuis la 4 novembre 1870, le gouverneur de la ville Pierre Denfert-Rochereau accepte de rendre les armes alors que Paris a déjà capitulé depuis le 28 janvier. Le président du gouvernement de Défense nationale, Adolphe Thiers, obtient de la Prusse que le territoire de Belfort reste français. En échange, la France doit céder à l'occupant une partie supplémentaire de la Lorraine. Belfort pour sa conduite héroïque face aux assiégeants deviendra un département français.

10 mai 1871
Le traité franco-prussien de Francfort
Le gouvernement provisoire de la France accepte le paiement d'une indemnité de 5 milliards de francs-or, la présence d'une armée d'occupation jusqu'au paiement de cette somme et surtout la cession de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine. Cette victoire renforcera le chancelier Otto von Bismarck et lui permettra d'unifier les Etats allemands autour de la Prusse


retour


La naissance du Reichsland

L'Alsace se retrouve donc sous la domination de la Prusse composante majeure de l'Empire allemand. Dès lors naquit un courant pour réclamer un gouvernement alsacien autonome dans le cadre de l'Empire, afin d'éviter la mainmise de Berlin, comme jadis celle de Paris. Il est alors créé un territoire appelé "terre d'Empire" (Reichsland) (carte ci-contre) regroupant l'Alsace et la Lorraine thioise, ayant pour capitale Strasbourg/Straßburg. 
L'Alsace est la proie du Kulturkampf de Bismark dirigé contre la religion. Ce Kulturkampf rencontre une vive opposition de la part de la population. La fin du Kulturkampf réconciliera le clergé avec le nouveau pouvoir.

retour


Un nouvel âge d'or pour l'Alsace

Le Reichsland est une période de formidable essor économique. Les capitaux venus d'autres états de l'Empire contribuent à une industrialisation solide de l'Alsace. Les voies ferrées passent de 700 à 1900 Km en 40 ans; le réseau d'Alsace-Lorraine est alors l'un des plus modernes et denses d'Europe. 
Les Alsaciens bénéficieront aussi d'avancées sociales sans précédente et sans équivalent pour l'époque: assurance maladie (1883), protection contre les accidents du travail (1885), assurance vieillesse (1885). Le régime des associations (1908), comme celui des assurances maladies est encore en vigueur de nos jours en Alsace et en Lorraine thioise, et est encore plus avantageux que le système français. L'Alsace connaît un intéressant développement économique et urbain. Strasbourg/Straßburg est enfin dotée d'une université moderne. 
Culturellement, du fait du contact vivant avec la langue allemande, l'Alsace connaît un renouveau important : le Théâtre Alsacien naît en 1898, le musée alsacien est créé en 1900... Un courant pro-européen et antimilitariste naît sous la direction des jeunes René Schickele et Hans Arp. (ci-contre illustration de Leo Schnug). 

Politiquement, quatre courants se dessinent: un courant socialiste émergeant ainsi que deux courants très minoritaires (un nationaliste pro-français entretenu par une violente propagande, l'autre pro-prussien) et un mouvement largement majoritaire qualifiable de pro-alsacien. 
1911: le 31 Mai, jour historique, l'Alsace-Lorraine se voit dotée d'une constitution lui accordant son autonomie. Elle est dotée d'un parlement (l'actuel Théâtre National de Strasbourg) comprenant deux assemblées et des ministères.

retour


L'armée française 1871-1914

Après le desastre de 1870, qui a mis en lumière les faiblesses criantes de l'armée, le pays met en place une profonde réforme de l'armée. Sous la présidence du maréchal de Mac Mahon et sous l'impulsion des ministres de la guerre les généraux du Barail et de Cissey, l'organisation et le recrutement de l'armée sont repensés.

En particulier, l'armée est refondue en grandes unités (corps d'armée, divisions et brigades) dont l'organisation est mise en place dès le temps de paix, selon des circonscription territoriales définies et dont les commandants désignés ont la charge de leur préparation ainsi que de leur conduite au combat si nécessaire. Cette organisation permanente, sur le modèle prussien, assure une préparation plus satisfaisante des troupes et évite que ne se reproduisent les terribles désordres de l'armée imperiale en aout 1870.

Ces corps d'armée, au nombre de 19 (portés à 22 en 1914) sont regroupés en armées dont la concentration et le plan d'opération sont définis dès le temps de paix. A cette organisation s'ajoute le Gouverneur de la place de Paris, commandé par un général détenant le premier rang hiérarchique des généraux de corps d'armée.

Le sommet de la hiérarchie militaire s'articule au sein du Conseil Supérieur de la Guerre, organe placé sous la Présidence du ministre de la guerre, composé des généraux de division inspecteurs d'armée, du chef de l'état major général et du vice président du conseil supérieur de la guerre, chargé (à partir de 1890) du commandement suprème de la masse de manoeuvre. Cet organisme est obligatoirement consulté pour tout projet concernant l'armée, ainsi que de la préparation des plans militaires.

Les commandants de corps d'armée
Gouverneur militaire de Paris 
1er Corps (Lille) 
2eme Corps d'armée (Amiens) 
3eme Corps d'armée (Rouen) 
4eme Corps d'armée (le Mans) 
5eme Corps d'armée (Orléans) 
6eme Corps d'armée (Chalons) 
7eme Corps d'armée (Besancon) 
8eme Corps d'armée (Bourges) 
9eme Corps d'armée (Tours) 
10eme Corps d'armée (Rennes) 
11eme Corps d'armée (Nantes) 
12eme Corps d'armée (Limoges) 
13eme Corps d'armée (Clérmont Ferrand) 
14eme Corps d'armée (Lyon) 
15eme Corps d'armée (Marseille) 
16eme Corps d'armée (Montpellier) 
17 eme Corps d'armée (Toulouse) 
18eme Corps d'armée (Bordeaux) 
19eme Corps d'armée (Alger) 
20eme Corps d'armée (Nancy) 
Corps d'armée colonial 

retour


La guerre de 1914-1918

La déclaration de la guerre entraîne l'investissement de l'autorité militaire prussienne des pleins pouvoirs. A peine 8% des Alsaciens choisiront de s'engager dans l'armée française malgré l'intense campagne de propagande menée par les agents français en Alsace. La guerre devient vite une boucherie d'une ampleur inconnue jusqu'alors. 
Les alsaciens présents sur le sol français au moment de la déclaration de guerre et n'ayant pas la nationalité française sont arrêtés et placés en camp de concentration. Ce sera le cas pour un alsacien célèbre: Albert Schweitzer, futur prix Nobel de la paix. 
A la fin de la guerre, l'Alsace connaît comme le reste de l'Empire allemand une révolution socialiste. Partout se créent des conseil d'ouvriers et de soldats qui se hâtent de proclamer la République d'Alsace-lorraine afin de prendre de court les armées françaises. 
La République d'Alsace-Lorraine connaîtra sa fin avec la trahison de certains de ses chefs et l'entrée des troupes françaises. La fin de la guerre sera un soulagement immense pour la population.

retour 

 

Le combat du pont du canal le 15 août 1870

Le 16 août 1870, mille de nos soldats enfermés à Strasbourg firent une sortie sous le commandement du Colonel FIEVET pour réquisitionner des vivres à Illkirch, Neudorf - Neuhof. Une quarantaine d'entre eux avancèrent jusqu'au pont du canal à Illkirch où ils livrèrent un combat d'une heure et demie. Le Colonel FIEVET fut mortellement blessé. En face, les troupes ennemies étaient supérieures en nombre (900 hommes et 6 canons). N'ayant plus de munitions, ils furent obligés de se retirer. Trois furent fait prisonniers, dix-huit furent blessés. Les neufs morts furent enterrés à l'endroit où ils étaient tombés. En 1874, les habitants d'Illkirch-Graffenstaden érigèrent un monument à ces braves sous lequel, en 1905, leurs ossements furent ensevelis. 

Après l'échec de la tentative du Colonel FIEVET, de sortir du siège
de
Strasbourg à la Hollau (entre Strasbourg et Illkirch-Graffenstaden)
le 16 août, des blessés français furent transportés à Ostwald où l'école avait été transformée en hôpital militaire. Quatre d'entre eux y décédèrent.Leurs noms furent gravés sur un monument commémoratif. Il s'agit de :
MIDAVAINE ADOLPHE - RISSACHER LOUIS - QUARTIER LOUIS - SOUANIN JEAN
Sur le socle du monument aux morts,on peut lire l'inscription suivant : QUATRE BRAVES FRANÇAIS MORTS A OSTWALD DES BLESSURES RECUES LE 16 AOUT 1870 - A LA SORTIE D'ILLKIRCH.

cliquez sur la carte

retour


Wuerttembergische infanterie régiment Nr.126 
"Grand-Duc Friedrich von Baden"

Le 18.12.1871

le N°126 a reçu comme ville de garnison, la caserne Margaretenkaserne à Strasbourg

RETOUR INDEX