Le bombardement de la ville de Dresde février 1945

"Christbaeume"; sur Dresde - bombes éclairantes, avec
lesquelles les agresseurs ont marqué la zone de Dresden a bombarder

Cartes des quartiers bombardés de Dresden
Plan de la ville de Dresden  
Carte des itinéraires des bombardiers via Dresden 
Un témoignage Lothar Metzger 
Les photos de dresden suite aux bombardements 1945  
Retour index du site
WITZ Marguerite

WITZ-Marguerie porté disparue entre le 13 et 14 février 1945 lors du bombardement de DRESDE (Dresen)
Witz marguerite était parti pour l'Allemagne pour travailler dans une usine de fabrication de dentifrice (S.T.O)* elle était mariée et mère d'un garçon de 4 ans son époux était à cette époque dans un camps de prisonniers.
Witz Marguerite, née le 9 avril 1915 à Algrange soeur de mon père Witz Alfred

le 30 septembre 2004, je viens d'avoir une piste pour mes recherches sur ma tante(recherches qui durent depuis 30ans!), au passage je remercie Monsieur Mathias Daberstiel habitant de Dresden. Ma tante a travaillé dans l'usine de fabrication de dentifrice (Leo-Werke AG Katharinenstrasse 4)l'usine fût fortement été endommagés avec les attaques de 1945, Novembre 1945 La production reprend dans l´atelier principal

*S.T.O = service du travail obligatoire - RDA = Reicharbeitsdienst Le nombre des Alsaciens et des Mosellans incorporés de force 
dans le RAD est de : 70.000 personnes dont 15.000 jeunes filles.

Dans la nuit du 13 au 14 février 1945, la ville de Dresde est victime du plus brutal bombardement aérien de la deuxième guerre mondiale

Alors que Dresde comptait avant la guerre 630 000 habitants, plus d'1 million de civils, de réfugiés et de prisonniers de guerre s'y trouvaient rassemblés début 1945.

 

L'ancienne capitale du royaume de Saxe était surnommée la «Florence de l'Elbe» en raison de ses richesses artistiques et architecturales. 

Riche en industries d'armement, elle subit de nombreux bombardements de la part des Anglo-Saxons d'octobre 1944 à avril 1945. 

Cela n'empêche pas de nombreux civils de s'y réfugier, portant sa population de 600.000 habitants au début de la guerre à près d'un million.

Le bombardement du 14 février 1945 survient alors même que ces innombrables réfugiés tentent d'oublier les horreurs de la guerre dans un carnaval improvisé.

En l'espace d'une nuit, 800 bombardiers lâchent en plusieurs vagues 650.000 bombes incendiaires d'un poids total de 7.000 tonnes.

Lors des bombardements les températures atteignirent de 1300 1400 degrés les records furent il ne resta des victiments plus que des cendres



L'attaque détruit plus de la moitié des habitations et le quart des zones industrielles. 

Une grande partie de la ville est réduite en cendres et avec elle environ 35.000 personnes(
Plus de 250.000 victimes pourraient être réalistes), dont 25.000 ont été identifiées. 

Beaucoup de victimes disparaissent en fumée sous l'effet d'une température souvent supérieure à 1000°C.

L'évaluation du nombre de morts a beaucoup fluctué sous l'effet de diverses propagandes. Ainsi, l'encyclopédie Michel Mourre (Larousse-Bordas) cite sans ciller le maximum de 250.000 morts qui était avancé par les Soviétiques.

L'évaluation actuelle de 35.000 morts résulte des travaux d'une commission d'historiens mandatée par la ville de Dresde.

Les raisons du drame

Sir Arthur Harris déclarera plus tard: «L'attaque de Dresde fut, à l'époque, considérée comme une nécessité militaire par des personnages plus importants que moi». Ce qui veut dire que l'attaque (opération «Thunderclap» ou coup de tonnerre) a été préméditée par Churchill. 

En détruisant cette ville au prestigieux passé culturel, le Premier ministre a voulu asséner le coup de grâce à l'Allemagne hitlérienne et détruire un centre industriel majeur. 

Il a voulu aussi détruire un nœud de communication important entre Berlin et Leipzig de façon à briser toute résistance face à l'avancée des troupes soviétiques, alors à 130 km de la ville. 

Selon des interprétations quelque peu malveillantes, il aurait au contraire souhaité démontré sa force à ses «alliés» soviétiques, dans la perspective de la future guerre froide!

Après la chute du régime nazi, sous la tutelle communiste, le centre historique de Dresde sera reconstruit à l'identique comme Varsovie et quelques autres villes victimes de la guerre, le vieux Schloss (Château) étant toujours en travaux.

Toutefois, la plus grande de la ville sera remplacée par des constructions modernes (Prager Strasse,...).

Le général Arthur Harris, surnommé «Harris Bomber», avait été anobli dès 1942. Mais après la Victoire, il devint le bouc émissaire pour tous les excès commis pendant le conflit. C'est ainsi qu'il fut écarté de la liste des Honneurs établie par le Premier ministre Clement Attlee et sa demande d'une médaille de guerre pour le «Bomber Command» fut rejetée. 

Les 13 et 14 avril 1945, en l'espace de quatorze heures, plus de 1100 bombardiers alliés se succédèrent en trois vagues d'assaut (773 Lancaster et Halifax de la RAF, 456 B-17 et B-24 de la 8th US Air Force), chargés de 3500 tonnes de charges de fortes puissances, de bombes incendiaires et au phosphore. 
A 22h15, la première vague de bombardiers, 225 Lancaster et Halifax du RAF Bomber Command, déversent sur la ville sans défense des dizaines de milliers de bombes incendiaires et au phosphore, et y mettent le feu. Dresde, qui regorgent de réfugiés fuyant l'avance des Soviétique, a déjà subi dans le passé deux bombardements, l'un le 7 octobre 1944, le second le 16 janvier 1945. Cependant, ces deux raids n'avaient visé que les banlieues où se trouvaient des usines, et notamment celles qui produisaient des instruments d'optique. 
A 1h30, quand la seconde vague de bombardiers, constituée de 528 Lancaster de la RAF, se présenta sur l'objectif, Dresde était déjà devenue un enfer (les flammes étant visibles à plus de 50 kilomètres à la ronde.). Les Britanniques n'en déversèrent pas moins leur bombes au phosphore et les "Grand Slam" (bombes à fort pouvoir explosif de 2000 livres). 
Le résultat des deux vagues britanniques était atroce : l'effet combiné des bombes incendiaires et au phosphore avaient déjà détruit la vieille ville et son centre historique ainsi que les banlieues, en déchaînant la plus terrifiante tempête de feu de toute la guerre : la chaleur était si forte qui le bitume fondait et brûlait. 
Le 14 février à 12h05, 456 bombardiers de la 8th US Air Force se présentèrent sur l'objectif. Bien que cette troisième vague américaine fût totalement inutile( la cité avait déjà cessé d'exister), les B-17 et B-24 n'en larguèrent pas moins leurs cargaisons sur les quartiers d'habitations des périphéries 
L'incendie qui se propagea dans Dresde fut encore plus dévastateur que celui qui avait ravagé Hambourg 19 mois plus tôt. Le feu gagnant en violence, une masse d'air brûlant montante réduisit la population en cendre. Cette masse d'air chaud ascendante donna naissance à des vents de la force d'un ouragan, s'engouffrant dans les habitations et poussant les rescapés vers les incendies. Dresde continua à brûler pendant sept jours. Des milliers d'habitants furent pris au piège dans leur caves et les souterrains, et périrent asphyxiés. Les fonctionnaires allemands furent incapables d'établir un bilan correct des pertes humaines ( vu le grand nombre de corps réduits en cendre et carbonisés ). Selon les estimations, 145000 personnes au minimum, 200000 selon la Gestapo, trouvèrent la mort. 
Ce bombardement impitoyable apparaît comme l'un des plus discutables, dans la mesure où Dresde ne présentait plus aucun intérêt stratégique, regorgeant de réfugiés et pratiquement sans défense, ce qu'atteste le nombre de bombardiers alliés abattus au cours du raid : 8. 
La destruction de Dresde ébranla à un tel point Churchill qu'il fit arrêter les bombardements de terreur visant la population civile. "Sans quoi", dit-il, "nous prendrons possession non pas d'un pays, mais d'un champ de ruines". De toute façon, il ne restait plus d'objectifs industriels susceptibles d'être visés. Toutes les grandes villes allemandes (Berlin, Hambourg, Munich, Stuttgart, Nuremberg, Francfort,...) avaient déjà été sévèrement touchés par les bombardements alliés. Le RAF Bomber Command ne fut plus alors chargé que de larguer des vivres et médicaments au-dessus des territoires 'libérés', dans le but d'éviter la famine parmi les populations errant dans les décombres.

Retour haut de la page

Photos du bombardement de Dresde (Dresden) entre la 13,14 et 15 février 1945

Rathaussen

Grunaer Strasse

Frauenkirche

Retour haut de la page

 

Situer DRESDE Pays de Saxe
RETOUR INDEX

Retour haut de la page

22:00 heures: La première bombe de marquage tombe sur la ville,22:13 heures: La première vague d'attaque ne dure que 24 minutes - Le 14 février 1945 01:23 heures: La deuxième vague d'attaque commence.01:54 heures: Dresde brûle sur une surface de quinze kilomètres carrés: 12:17 heures: Dans un délai de 10 minutes, les bombardiers américains lâchent 1800  bombes de dynamitage et 136.800 bombes incendiaires

    

Retour haut de la page

Retour haut de la page