6e Spahis algériens Ce régiment fusionne ensuite avec le 2e Spahis algériens qui devient, avec le 1er RSAR, l’un des deux régiments de reconnaissance d’Armée de l’Armée de Lattre. 
Le 26 juillet 1944, commencent les opérations d’embarquement du régiment (sauf le 2e Escadron maintenu qui rejoindra en septembre) sur quatre navires. Guy Giron est alors maréchal-des-logis et chef du groupe de mortiers de 60 sur scout-car au 3e Peloton (S-Lt de Coëtlogon) du 4e Escadron (Capitaine Baudouin). Les 10 et 11 août, les navires se rejoignent au large d’Oran et le 16, le 4e Escadron débarque le premier à Nartelle au nord de Saint-Tropez.


LE 5e R.C.A.
Les navires du convoi jettent l’ancre dans la baie de la Nartelle le 15 août 1944 à 19 heures.
Les opérations de débarquement commencent le 16 août pour les bateaux des 1er et 2e Escadrons.
Débarquement terminé le 19 août


16 août 1944,les L.S.T., portant les chars du 2ème Cuirassiers, ont pu déverser tranquillement leur chargement sur la plage de La Nartelle.


3ème Escadron 21 août 1944 débarquement en Provence à La Nartelle

Crée en avril 1943, lorsque le RICM devient régiment blindé, le 3e Escadron a vu le jour au MAROC sous les ordres du Capitaine VIAL.Après s'être successivement entraîné en ALGERIE puis en CORSE, il débarque à LA NARTELLE, d'où il se lance dans la bataille de TOULON. Participant au cours de l'hiver 1944-1945 à la campagne d'ALSACE, il est la première unité alliée à atteindre le RHIN à ROSENAU, inscrivant ainsi une page glorieuse du RICM.


A trois kilomètres de la ville de Sainte-Maxime sur Mer, au centre du dipositif d'invasion, un mur fortifié s'étendait le long de la plage. Il atteignait trois mètres environ de haut sur deux d'épaisseur. Et, ni les assauts répétés de l'aviation, ni les tir concentrés de navires de l'amiral Bryant, n'étaient parvenus à entamer sérieusement la redoutable muraille de béton. A présent que les tirs s'étaient tus, le mur de la Nartelle restait toujours debout, se dressant comme obstacle continu entre la plage- large d'à peine une dizaine de mètre - et les premières collines boissées, en face des troupes d'assauts de la 45e division du major général Eagles.Derrière le voile de brume nimbé de soleil, l'étenduye et la nature du mur fortifié n'apparaissaient pas encore, et peu d'hommes du 157e régiment qui allaient mener l'attaque connaissaient son existance.

Sur la longue plage bordée de pins de la Nartelle, les équipes spéciales du génie, débarquées avec la première vague, s'attaquaient maintenant à la muraille fortifiée.
A l'aide de leurs pinces coupantes et à coups de grenades Bangalore, les sapeur du 1er bataillon de plage ouvrirent plusiers passages à l'infanterie du 157e à travers les premiers réseaux de barbelés en bordure du rivage, débarrassant la plage des obstacles mis en place par les Allemands en avant du mur bétonné- hérissons, pieux et morceaux de rails piégés, enfoncés dans le sable et disposés en chicanes.
Rampant sur le sable avec leurs <<poêles à frire>>, les équipe de démolition désamorcèrent les mines S que les rockets n'avaient pas fait éclater. L'officier de groupe hurla à ces hommes: Couchez vous tous !
Cherchant un abri dans les trous d'obus et de bombes, les hommes du 40e Génie de plage se plaquèrent au sol, et le souffle de la déflagration leurs fouetta le visage, projetant des débris de pierres et des morc
eaux d'acier autour d'eux.
Sous une pluie de projectiles allemans venant de la gauche de la plage, une première brèche de cinq ou six mètres apparut dans un nuage de fumée,au bas de la pente boisée; des passages furent également pratiqués dans le Mur en deux autres endroits. Les fantassins d'assaut, les beach jumpers (sauteur de plage) de la 45e division, bondirent dans les brèches en arrosant les parages de grenades, tandis que les chars de combat se trouvaient derrière eux, à pied d'oeuvre déjà sur la plage.


Raoul-Salan
Prends le commandement du 6ème régiment de Tirailleurs Sénégalais (R.T.S.), en Corse, le 30 mais 1944
Débarque avec son régiment la 19 août 1944 au matin sur la plage de La Nartelle
Appelé au commandement de l'infanterie de la 9ème D.C.I, Raoul Salan est promu général de brigade le 25 décembre 1944 à 45 ans
Est cité deux fois à l’ordre de l’Armée, les 29 avril et 2 décembre 1945 pour son action à la tête du 6ème R.I.C. et à la tête de l’infanterie de la 9ème D.I.C.