Cantonnements des Troupes Coloniales en 1937
1er régiments d'infanterie coloniale:Paris, Dreux (PARIS)
2e régiments d'infanterie coloniale: Brest 
3e régiments d'infanterie coloniale: Rochefort; Bordeaux; Marennes 
9e régiments d'infanterie coloniale: Hanoï; Langson (Indo-Chine)
10e régiments mixe d'infanterie coloniale: Hué; Quang-N'Gay; Vinh (Indo-Chine)
11e régiments d'infanterie coloniale: Saïgon Thudaumot (Indo-Chine)
16e régiments d'infanterie coloniale: Tien-Tsin; Shanghaï (Chine)
19e régiments mixe d'infanterie coloniale: Haïphon; Quang Yen; Sept Pagodes; Moncay (Indo-Chine)
21e régiments d'infanterie coloniale: Paris (Paris)
Régiment d'infanterie coloniale du Maroc: Aix 
23e régiments d'infanterie coloniale: Paris (Paris)
41e régiments d'infanterie coloniale: Sarralbe; Puttelange 
Bataillon autonome d'infanterie coloniale: du Maroc: Ouezzan (Maroc)
Bataillon d'infanterie coloniale de l'A.O.F Thiès (AOF)
Compagnie d'infanterie coloniale de la Martinique, Fort-de-France (Antille)
Compagnie d'infanterie coloniale de la Guadeloupe: Saint-Claude (Antilles)
Bataillon de la Guyane; Cayenne; Territoire de l'Inini
Compagnie mixte d'infanterie coloniale de la Nouvelle-Calédonie: Nouméa; Papette; (Pacifique)
Centre de motorisation des Troupes coloniale: (chars, A.M.C., chenillettes, autos; Fréjus 

TIRAILLEURS COLONIAUX

3e régiment de tirailleurs Sénégalais: Fez; Rhafsaï (Maroc)
4e régiment de tirailleurs Sénégalais: Toulon, Fréjus 
5e régiment de tirailleurs Sénégalais: Monastir; Sfax (Tunisie)
6e régiment de tirailleurs Sénégalais: Casablanca (Maroc)
8e régiment de tirailleurs Sénégalais: Toulon; Marseille 
10e régiment de tirailleurs Sénégalais: La Goulette; Tunis; Bizerte (Tunisie)

ARTILLERIE

1er Régiment artillerie coloniale: Libourne; Bordeaux 
2e Régiment artillerie coloniale: Nîmes; Toulon; Corse
3e Régiment artillerie coloniale: Joigny
4e Régiment artillerie coloniale: Hanoï; Langson; Dap Cau; Tong (Indo-Chine)
5e Régiment artillerie coloniale: Saïgon; Cap Saint-Jacques (Indo-Chine)
6e Régiment artillerie coloniale: Dakar (A.O.F.)
10e Régiment artillerie coloniale: Rueil (Paris)
11e Régiment artillerie coloniale: Lorient
12e Régiment artillerie coloniale: Agen; Auch
Groupement autonome d'artillerie coloniale du Maroc: Marrakech; Kadba-Tadla (Maroc)
Régiment d'artillerie coloniale du Levant: Damas; Alep; Beyrouth (Levant)
Groupe mixte d'artillerie coloniale: Tien-Tsin (Chine)
Groupe autonome d'artillerie coloniale de Tunise: Sousse.
Groupe d'artillerie coloniale de Diego-Suarez: Antsirane; Sakaramy; Orangea (Madagascar)
Groupe d'artillerie coloniale de l'Emyne: Tananarive (Madagascar)
Batterie d'artillerie coloniale de la Martinique: Fort de France (Antilles)
Compagnie d'ouvriers d'artillerie coloniale: Marseille
6e Compagnie d'ouvriers d'artillerie mixte coloniale Indochinois: Hanoï (Indo-Chine):
7e Compagnie d'ouvriers d'artillerie coloniale mixte Indochinois: Saïgon (Indo-Chine):
8e Compagnie mixte d'ouvrier d'artillerie coloniale : Dakar (A.O.F.)
10e Compagnie d'ouvriers d'artillerie coloniale: Tananarive (Madagascar)
11e Compagnie d'ouvriers d'artillerie coloniale: Diégo-Suarez (Madagascar)
Détachement d'ouvriers d'artillerie coloniale: Fort-de-France (Antilles), Nouméa (Pacifique), Beyrouth (Levant), Brazzaville (A.E.F.) Tien-Tsin (Chine)
Compagnie de chars légers: Tien-Tsin, Shanghaï (Chine)
Compagnie de chars légers de l'Annam-Tonkin: Hanoï (Indo-Chine)
Compagnie de chars légers de Cochinchine: Saïgon (Indo-Chine)
Section de chars légers: Tananarive (Madagascar)
Escadron d'autos-mitralleuses: Hanoï (Indo-Chine)
Peloton d'autos-mitralleuses: Saïgon (Indo-Chine)
Groupement de transports auto: Istres (rattaché au 2e R.A.C.)(15e région)
Compagnie automobile de transport: Hanoï (Indo-Chine)
Détachement automobile de transport: Saïgon (Indo-Chine)
Compagnie automobile de transport: Dakar, Atar (A.O.F.)

En 1914, les troupes coloniales stationnées dans la métropole, formaient un total de 12 régiments d’infanterie et 3 régiments d’artillerie stationnés à Cherbourg (1°R.I.C.), Brest (2° R.I.C.), Rochefort sur mer (3° R.I.C.), Toulon (4°et 8° R.I.C.), Lyon (5°et 6° R.I.C.), Bordeaux (7° R.I.C.°), Paris (21° et 23° R.I.C.), Perpignan Cette (24° R.I.C.).Marseille (22° R.I.C.)

L’artillerie était un peu éparpillée : Lorient et La Rochelle (1er R.A.C.), Cherbourg et Brest

(2ème R.A.C.), Toulon, Marseille et fort de Charenton (3° R .A.C.)

 

Le corps de l’infanterie coloniale est issu des troupes d’infanterie de marine. Celle-ci compte 4 régiments en 1872, dont les garnisons de Cherbourg, Brest, Rochefort et Toulon. Elles sont hypertrophiées avec 45 compagnies de 100 hommes par régiment en raison de l’extension de notre empire colonial vers 1880. La campagne du Tonkin (1883-1884) motive la création de deux nouveaux régiments, puis trois le 3 janvier 1888. L’important effectif des troupes de marine oblige une réforme le 1° mars 1890, ainsi l’infanterie de marine compte 12 régiments, dont deux issus de la transformation des régiments de marche d’Indochine et des 6 compagnies de Nouvelle-Calédonie. Celles-ci deviennent troupes d’infanterie coloniale en vertu de la loi du 7 juillet 1900 qui rattache le commandement des troupes d’infanterie de marine au ministère de la guerre. Le décret d’application du 28 décembre 1900 précise l’organisation de ce corps. Il dispose de :

     

  • un Etat-Major particulier                                                                       12 régiments stationnés en France, des numéros 1 à 8, et 21 à 24 casernés à Paris ou dans le Midi.

    6 régiments stationnés aux colonies ( 9 à 11, 13 à 15 ) - et de 3 bataillons et deux compagnies formant corps stationnés aux colonies

    4 sections administratives ( Secrétariat d’Etat-Major, Télégraphistes, Secrétaires et ouvriers d’administration du commissariat colonial, Infirmiers ).

    1 dépôt des isolés des troupes coloniales

L’infanterie de marine et l’infanterie coloniale n’a jamais eu de tambours jusqu’en 1914, ni de chef de musique à rang d’officier.

 

1915-Le Régiment 1 erd'Infanterie Chars de Marine

Le 9 juin 1915 est officiellement créé le "Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc", et le 1er août 1915, à Juiscotte, le président Poincarré lui remet officiellement son drapeau. 

Le R.IC.M. est en filiation directe du Régiment de marche d'Infanterie Coloniale du Maroc, créé le 15 août 1914 (Lieutenant-Colonel PERNOT), du Régiment mixte de marche d'Infanterie Coloniale du Maroc, créé le 17 septembre 1914 (Colonel SAVY puis Lieutenant-Colonel LAROQUE), et du 1er Régiment de Marche d'Infanterie Coloniale créé le 27 novembre 1914 (Lieutenant-Colonel LAROQUE). 

Ces régiments eux-même sont issus des Bataillons de marche d'Infanterie Coloniale du Maroc, Bataillons mixtes de marche d'Infanterie Coloniale du Maroc, et des Bataillons de tirailleurs sénégalais du Maroc, créés entre 1907 et 1914. 

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