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Dans le cadre de la montée en puissance de l'Armée française, la création d'une 7ème DB est envisagée en 1951. Son QG aurait été à Tours et ses garnisons à Périgueux, Libourne, Limoges et Angoulême. Mais elle ne verra pas le jour. D'abord rattachée à la 4ème DIM, elle donne naissance à la 7éme division mécanique rapide le 16 février 1955. Stationnée en Allemagne et rattachée au 1er CA, son quartier est à Constance. La 7éme division blindée légère, 1960-61 Le 1er mars 1960, la 7ème DMR devient la 7ème DLB et prend en charge la Zone Sud-Est Constantine (ZSEC) crées le 15 juin. Elle est renforcée par le 4ème Chasseurs (Ouenza) le 1/39 RA (le Kouif) et le 1/59ème (Bir-el Ater). Désigné en août 1961 - après le 11ème DLI - pour rentrer en métropole , elle relevée par la 2ème brigade de réserve générale le 1er septembre, et remonte vers le Nord. Embarqué à Bône le 10, son état-major arrive à Mulhouse le 12 septembre. Elle laisse sur place plusieurs unités (3èmeRCA, 1er RBIMa, 21ème RIMa, 72ème GA, 447ème GAA et PMAH) remplacées par d'autres prélevés notamment sur la 4ème DIM, les CA d'Oran et de Constantine (1er et 110 ème RI Mot., 30ème Dragons, 8ème Hussards, 1/7ème et 2/522ème deviennent les 307ème et 308ème CT (1er octobre.)
Structures théoriques:
Dès sa création en 1955, la division se dote d'un insigne métallique qui reprends le centaure galopant, sur un écu aux armes de la ville de Constance (croix de sable sur champ d'argent au chef de gueules), QG de la division. Créée ailleurs que sur le sol de France, elle porte les armoiries de son lieu de naissance. Le centaure évoque la rapidité propre à une division de cavalerie. L'insigne porte l'identité de la nouvelle division (7ème DMR). Homologation G. 1199 en septembre 1955 (Drago). En 1960, la division devenue DLB modifiera son sigle. Parallèlement, un insigne en tissu sera réalisé pour être porté en haut de la manche droite. Il sera lui aussi modifié pour tenir compte de la dénomination. Finalement devenue 7ème division après son retour en métropole, l'insigne continuera à être porté ne conservant que le chiffre 7 agrandi pour une question d'esthétique. A partir de 1979, le chef d'état-major de l'armée de terre décide << de supprimer toute référence aux numéros et aux appellations des grandes unités >> sur leur insigne. Le chiffre 7 disparaîtra donc à son tour. Sur les les premiers insignes, le centaure, conformément aux règles héraldiques, galopait vers la gauche, ce qui semblait normal. Mais sur l'insigne en tissu cousu sur le bras droit, le centaure galopait vers l'arrière ce qui ne semblait pas sérieux pour une division destinée à aller de l'avant. Aussi, sur les insignes en tissu, à une date inconnue, le centaure se mit à galoper vers la droite.
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![]() Le RCCC a conservé sur son insigne le premier matériel dont il fut doté dès 1944, un Tank Destroyer M-10, sur une ancre coloniale. Homologué H. 182 en 1947( Courtois, Drago, Arthus-Bertrand, A. Mardini.) |
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![]() Le chiffre 3 dans une trompe de chasse s'inscrit dans un croissant portant la device <<Tant qu'il en restera un>>, rappel de la charge de Floing où le régiment s'illustre le 1er septembre 1870. Le général Ducrot ayant demandé au général Galliffet qui venait de pendre le commandement de la brigade de chasseurs d'Afrique s'il il pouvait charger à nouveau, celui-ci répondit <<Oui mon général, tant qu'il en restera un!>> Les chasseurs d'Afrique furent décimés mais ils avaient sauvés l'honneur de l'Armée. Homologué H. 156 en 1946 (Drago) |
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Une rondache taillée rouge et bleu (couleurs de l'artillerie) chargée de l'étoile des <<Volants>> porte un exemplaire du matériel en dotation. un centaure, membres de l'équipage, lance son javelot. Homologué G; 1222 en février 1956 (Artus-Bertrand) Le char est en relief. |
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Homologation G. 1206 en décembre 1955. (Drago) Le premier modèle portait 7éme DMR (deux tailles différentes). Devenu bataillon, il inscrit le sigle 57éme BT |
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Dans une roue d'engrenage, le centaure galope sur une fasce de pourpre fleuronnée d'argent. Homologation G. 1225 en février 1956 (Drago) |
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![]() Sur un écu parti bleu et blanc de l'arme blindée, le centaure est ailé puisqu'il appartient à l'ALAT. Dessiné par le brigadier Kezel, l'insigne fut homologué G. 1474 en décembre 1957 (AV), il sera repris en 1962 par le GALDIV n° 7 (Drago). |
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![]() L'escadron AMX du 21ème RIC stationné à Constance devient, après le départ de la 7ème DMR en Algérie, le dépôt du 21ème RIC le 16 mars 1956 puis, un mois plus trad., le CI n°7. Il compte alors une CCS et une compagnie d'instruction. Deux nouvelles compagnies sont crées en septembre 1956 et en avril 1957. Les recrues du 1er CA y séjournent quatre mois et les stages de nomadisation se déroulent aux camps de Stetten et de Munsingen.
Le CI n° 7 est dissous le 31 octobre 1959. Sur ancre coloniale (rappel du 21 ème RIC), un écu français ancien présente un paysage du lac de Constance sur lequel navigue un cygne blanc. En chef, petit écu aux armes de Constance chargé du sigle CI7. Homologué G. 1434 en 1957 (Courtois Paris)
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![]() Informatisé en août 2012 par WITZ Gilles |